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Église Saint-Pierre-le-Jeune catholique


Photo au-dessus des toits de Strasbourg à la tombée de la nuit, face à l'église protestante Saint-Pierre-le-Jeune, avec en fond, l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune. Histoire et description de Strasbourg.


À partir de la ville romaine d'Argentoratum vont se succéder 6 extensions de la ville, la première en 720 couvre la moitié Est de l'île et englobe le castrum romain; la seconde de 1202 à 1220 se situe à l'Ouest de l'île, elle clôt le centre de la ville. Viennent ensuite les agrandissements à l'extérieure de l'ILL, d'abord à l'Est, avec la 3ème extension de 1228 à 1344, d'où les fortifications partent des Ponts-Couverts à l'Hôpital jusqu'à la Krutenau; puis de 1374 à 1390 la 4ème à l'Ouest, des Portes de Schirmeck, de Cronenbourg et de Pierre pour aboutir à l'Ill; la 5ème extension de 1387 à 1441 comprend la petite partie Est de l'Ill jusqu'à la Citadelle Vauban qui sera construite de 1682-1684. Pour finir, une 6ème extension fortifiée va voir le jour sous l'occupation allemande de 1880 à 1904, elle va s'étendre sur toute la partie Ouest de Strasbourg incluant la gare (vestige toujours visible), la Porte de Shiltigheim jusqu'à l'entrée de la Robertsau au Nord et va rejoindre la Porte de Kehl jusqu'aux fortifications Vauban. Capitale de l'Europe et de l'Alsace, Strasbourg et ses 2000 ans d'histoire possède un centre-ville historique unique et exceptionnel, formant un ensemble architectural des plus diversifiés d'Europe; appelée "la Grande Île" ou "Ellipse insulaire", elle est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1988. Strasbourg est une ville accueillante et chaleureuse à découvrir, avec son histoire, son art de vivre et sa gastronomie. La cathédrale gothique au choeur roman, chef-d'oeuvre de l'architecture médiévale côtoie de son ombre des demeures remarquables de la Renaissance. Les églises romanes et gothiques témoignent d'un passé historique d'une grande richesse. Le quartier romantique de la Petite France est traversé par l'Ill et ses canaux, il comprend de très belles maisons alsaciennes à pans de bois et encorbellement. Côté Sud, les Ponts Couverts, vestiges des fortifications médiévales, offrent une vue imprenable sur la ville, sur l'ENA et sur la terrasse panoramique, un barrage renforcé par Vauban au XVIIe siècle. La cité européenne possède également des magnifiques places aux noms illustres et évocateurs tels Kléber, Gutenberg, Austerlitz, Broglie, Saint-Étienne... Le quartier allemand avec son architecture grandiose aux somptueux palais et aux immeubles et maisons art nouveau, s'étend de la gare jusqu'aux portes des instances européennes; un quartier impérial allemand dit "Neustadt" soit "Ville Nouvelle" construit à partir des années 1880 et en partie inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco le 9 juillet 2017. Strasbourg a vu naître l'Europe et a su développer les bâtiments de ces institutions, tous plus remarquables les uns que les autres. Du Palais de l'Europe et du Conseil de l'Europe au Parlement Européen ainsi que les Droits de l'Homme ou la Pharmacopée, ce quartier s'est développé face au somptueux parc de l'Orangerie. Plus à l'Est, au bord du Bassin des Remparts du Port Autonome et du Canal de la Marne au Rhin, vient de naître l'église orthodoxe de Tous les Saints. Construite de 2014 à 2018, cette magnifique église orthodoxe Russe couronnée de dômes dorés peut accueillir jusqu'à 300 fidèles.

Photo du trottoir de la rue Saint-Léon dans la neige à la tombée de la nuit, avec la façade Nord-Ouest de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, dans le quartier allemand. Histoire du quartier allemand de Strasbourg.


Comme pour se faire pardonner de ses bombardements effroyables de 1870 qui vit déferlé sur la ville près de 200 000 bombes, l'Empereur allemand Guillaume Ier, dès son couronnement en 1871, lança un programme ambitieux pour la reconstruction de Strasbourg, voulant en faire le symbole de la puissance de son nouvel Empire. La ville sera élevée au rang de capitale du Reichsland d'Alsace et de Lorraine. C'est donc pendant la reconstruction de Strasbourg, que va naitre ce projet gigantesque établi par l'architecte parisien Geoffroy Conrath en 1875, aidé par l'architecte berlinois Auguste Orth. Il va tripler la surface de Strasbourg avec la construction d'une "nouvelle ville" dans la ville, la Neustadt appelé le quartier allemand. Il part de la gare de Strasbourg jusqu'au Wacken et la Robertsau et comprend la rive droite de l'Ill jusqu'au Port de Strasbourg, l'Esplanade à hauteur de l'université et le quartier des XV, les bâtiments les plus remarquables se trouvant autour de la place de la République. L'ensemble architectural du quartier allemand et de style néo-renaissance, néo-gothique, néo-classique ainsi que art nouveau (ou Jugend Style). Après le classement de la Grande île de Strasbourg au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988, en 2009 la ville a posé sa candidature pour y inscrire le quartier allemand au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est le 09 juillet 2017 à Cracovie en Pologne que le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco a classé une grande partie du quartier allemand la "Neustadt" de Strasbourg, au patrimoine mondial de l'Unesco.

Photo à la tombée de la nuit de la grande coupole enneigée qui surplombe l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, dans la rue Saint-Léon au mois de décembre.


Photo de la façade Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg à la tombée de la nuit, dans la rue du Général-de-Castelnau enneigée. Histoire de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg.


L'église catholique Saint Pierre-le-Jeune de Strasbourg a été construite en grès des Vosges sur des plans des architectes August Hartel et Skjold Neckelmann de 1888 à 1893. De styles néo-roman, néo-byzantin et néo-renaissance, elle se situe dans le quartier allemand, entre les rues du Général de Castelnau, Finkmatt, Saint-Léon et Saint-Arbogast. La façade Sud qui borde la rue Finkmatt arbore une architecture néo-romane d'influence rhénane, elle est flanquée de 3 portails surmontés de colonnettes et d'une grande rose, les côtés sont munis de deux grandes tours-clochers rectangulaires de 35m de haut. La grande coupole néo-renaissance qui surplombe l'édifice rappelle l'architecture médiévale italienne, elle est la plus vaste d'Alsace. L'intérieur de l'église comporte une nef décorée de colonnettes néo-romanes surmontées de rosaces, elle renferme une magnifique chaire néo-renaissance du sculpteur Théophile Klem. L'orgue de tribune est attribué à Yves Koenig, il est surmonté d'une très belle rosace illustrant Sainte Cécile jouant de l'orgue, elle est entourée d'anges musiciens. Les absides latérales sont munies de superbes statues de saints autour de Joseph et de Marie. Le grand lustre annulaire suspendu sous le dôme, à la croisée des transepts, est une copie de celui de l'église abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cette grande coupole est entourée de fenêtres doubles à arcades en plein-cintre qui reposent sur une colonnette. Quant au choeur de l'édifice, il est entouré d'un déambulatoire à chapelles surmonté de 5 très belles peintures sur mosaïques de Martin Feuerstein qui illustrent l'Adoration des Mages, Jésus guérissant les malades, la Crucifixion, la Résurrection et l'Ascension du Christ. L'ensemble est surmonté de 5 grandes verrières dont les 3 centraux illustrent Saint Léon IX, Saint Pierre et Saint Arbogast. Sur le parvis de l'église, rue Finkmatt se trouve la statue du strasbourgeois Charles de Foucauld sculptée en 2006 par Daphné Du Barry.

Photo de la façade néo-romane Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg à la fin du mois de mai, dans la rue du Général-de-Castelnau, à côté du palais de justice, dans le quartier allemand ''la Neustadt''.


Photo à demi contre-jour des statues de l'aigle qui symbolise Jean et de l'ange symbolisant Matthieu, 2 des 4 évangélises sculptés au-dessus des contreforts de la façade Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg.


Photo de la statue en grès des Vosges de l'ange symbolisant l'évangéliste Saint Matthieu, sur un contrefort de la façade Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, rue du Général-de-Castelnau. Histoire de Saint Matthieu.


Matthieu ou Matthieu-Lévi ou Saint Matthieu, est un galiléen de naissance, il exerce la profession de collecteur d'impôts pour les romains à Capharnaüm. Le jour où Jésus passa devant son bureau de péage, il lui demanda de le suivre, Matthieu abandonna tous ses biens et devient un de ses disciples, puis un des quatre apôtres évangélistes avec Marc, Jean et Luc. Son évangile, trace la généalogie de Jésus, et va de sa naissance jusqu'au choix de ses premiers disciples, en passant par sa tentation au désert. L'évangile de Saint Matthieu s'adresse à une communauté chrétienne issue du judaïsme, c'est pour cette raison qu'il fait référence à de nombreux passages de l'Ancien Testament. Saint Matthieu est mort en martyr en Éthiopie, en 61. Selon une légende Saint Matthias aurait été lapidé à Jérusalem par les Juifs et ensuite décapités à cause de sa fidélité au Christ. On le représente souvent accompagné de son ange symbolique ou en homme ange ou également comme collecteur d'impôts avec des balances de peseur d'or. Il est aussi représenté avec l'épée ou la hache du martyr ou avec le livre des évangiles. Saint Matthieu est le saint patron des agents des douanes, des banquiers, des changeurs et des comptables mais également, à cause de la hache de son martyr, celui des charpentiers, des taillandiers et des bouchers. Saint Matthieu protège les personnes atteintes de la petite vérole et de la coqueluche, il est le patron de Trèves et de Goslar.

Photo du tympan en grès des Vosges sculpté de feuillages et de raisins, au-dessus du portail de l'entrée Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg.


Photo de la façade néo-romane Sud de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, avec ses 3 portails, ses colonnettes, sa grande rose et ses 2 tours-clochers, l'ensemble est dominé par une vaste coupole néo-renaissance.


Photo à la tombée de la nuit de la statue de Charles de Foucauld qui trône sur le parvis enneigé de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune au mois de janvier, avec l'impressionnante façade Sud de style néo-roman du XIXe siècle.


Photo par une belle journée d'été de la façade Sud en grès des Vosges de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune du XIXe siècle, avec, sur le parvis, la statue de Charles de Foucauld. Histoire des églises Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg.


La ville de Strasbourg possède deux églises consacrées à Saint-Pierre-le-Jeune, l'une dans la Grande Île et l'autre dans le quartier allemand "la Neustadt". La première qui est la plus ancienne VIIe, XIIe, XIVe et XVe siècles était de cultes simultanés au XVIIe siècle, et c'est le Kaiser au XIXe siècle qui fit construire la nouvelle église Saint-Pierre-le-Jeune destinée aux catholique.

Photo en contre-plongée de la statue de Charles de Foucauld du XXIe siècle dominée par l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg du XIXe siècle.


Photo en contre-plongée de la statue de Charles de Foucauld installée en 2006 sur le parvis de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune, dans le quartier allemand de Strasbourg. Histoire de Charles de Foucauld.


Charles de Foucauld est né à Strasbourg en 1858, il a été baptisé le 17 septembre 1858 dans la paroisse simultanée Saint-Pierre-le-Jeune, protestante aujourd'hui. Charles Eugène de Foucauld de Pontbriand fut officier de l'armée française après deux ans d'études à l'École Militaire, en 1880, il est affecté en Algérie où il tombe amoureux de ce pays et de l'Afrique du Nord, il démissionne de l'armée en 1882 pour se consacrer à cette passion. Devenu explorateur et un géographe mondialement connu, il renonce à cette gloire pour suivre la voie de Jésus-Christ et en 1890, il devient religieux chez les trappistes, puis va vivre une vie d'ermite, prêtre et missionnaire à travers le Sahara. Le bienheureux Charles de Foucauld est tué le 1er décembre 1916 et a été béatifié le 13 novembre 2005 par le pape Benoît XVI.

Photo de la statue de Charles de Foucauld avec en fond, les colonnettes et les 3 portails de la façade néo-romane Sud de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, à l'angle des rues Finkmatt et du Général de Castelnau.


Photo au téléobjectif des colonnettes et de la grande rose de la façade néo-romane Sud de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg.


Photo panoramique des colonnettes sculptées sur la façade néo-romane Sud de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune; un édifice élevé de 1888 à 1893 dans le quartier allemand de Strasbourg.


Photo en gros plan de la vaste coupole en cuivre de style néo-renaissance de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, avec ses 15 m de haut et 20 m de large, elle est la plus grande d'Alsace.


Photo de la nef surmontée de sa vaste coupole, face au choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, dans le quartier allemand inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Description du quartier allemand de Strasbourg.


C'est le 09 juillet 2017 à Cracovie en Pologne que le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco a inscrit une partie du quartier allemand la "Neustadt" de Strasbourg, au patrimoine mondial de l'Unesco, suite à l'inscription de Strasbourg Grande Île en 1988. Ce secteur classé s'étend du tribunal jusqu'à la place Arnold, il comprend l'axe impérial qui relie la place de la République à l'université avec les avenues des Vosges et de la Forêt-Noire. Construite entre 1871 et 1918 sous occupation allemande, lorsque Strasbourg était capitale du Reichsland d'Alsace-Lorraine, cette partie du quartier allemand englobe 99 hectares. La "Neustadt" soit "Ville nouvelle", rassemble d'illustres bâtiments et édifices de styles néo-roman, néo-gothique, néo-renaissance et art nouveau ou art déco comme le Tribunal, le Palais des Fêtes, la Maison Égyptienne, le Palais du Rhin, la Préfecture, la Bibliothèque Nationale Universitaire, l'Hôtel des Postes, l'ESCA, les Bains Romains, le Pont d'Auvergne, le Pont John Fitzgerald Kennedy et les églises Saint-Paul et Saint-Pierre-le-Jeune catholique. Comme la si bien dit le maire de Strasbourg Roland Ries: << Cette inscription vient rappeler avec force que la dimension européenne de Strasbourg est incarnée par le lien qui, à travers son patrimoine remarquable, scelle le destin commun des identités française et allemande >>.

Photo panoramique verticale de la nef face au choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, avec la coupole illuminée de fenêtres doubles à arcades en plein cintre qui reposent sur une colonnette.


Photo en contre-plongée de la croisée du transept Est, du choeur et de la nef de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg surmontée de la vaste coupole d'un diamètre proche des 20 mètres. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo de l'intérieur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg élevée de 1888 à 1893, elle est surmontée par un dôme de 35 mètres de haut qui porte le grand lustre, une copie de celui de l'église Saints-Pierre-et-Paul de Wissembourg.


Photo de la statue de Saint Joseph dans l'abside du transept Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, l'autel est entouré des statues de Saint Pierre, Saint Aloyse, Saint Florent, Saint Étienne et Henri II.


Photo de la statue de la Vierge à l'Enfant de l'abside du transept Ouest de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, elle est entourée des statues de Sainte Cécile, Sainte Marie-Madeleine, Sainte Hélène, Sainte Odile et Jeanne d'Arc.


Photo de la superbe chaire néo-Renaissance de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg; construite au XIXe siècle par le sculpteur Théophile Klem, elle illustre à merveille l'architecture médiévale italienne.


Photo des peintures illustrant la pêche miraculeuse et Saint Jean-Baptiste prêchant, sur la chaire à prêcher néo-Renaissance du XIXe siècle, dans la nef de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg.


Photo en gros plan du visage d'une religieuse sculptée sur la chaire néo-Renaissance du XIXe siècle, dans la nef de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg.


Photo de l'ange symbolisant Saint Matthieu qui présente les évangiles; une sculpture en pierre située sur la chaire néo-Renaissance du XIXe siècle, dans la nef de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg.


Photo des colonnettes néo-romanes surmontées de rosaces, dans la nef de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg.


Photo des colonnettes néo-romanes surmontées d'une rose, dans la nef de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune construite au XIXe siècle dans le quartier allemand de Strasbourg.


Photo panoramique des colonnettes néo-romanes, dans la nef de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg.


Photo du vitrail illustrant Sainte Cécile jouant de l'orgue, au centre de la grande rose qui est entourée d'anges musiciens, dans la nef de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg. Histoire de Sainte Cécile.


Sainte Cécile est une sainte vierge chrétienne qui a vécu à Rome aux premiers temps du christianisme, elle est la patronne des musiciens. La légende de Sainte Cécile raconte qu'elle aurait converti son époux païen Valérien au christianisme; le soir de ses noces elle obtient de garder sa virginité. Le couple est alors martyrisé, la légende affirme qu'en allant au martyre elle entendit une musique céleste, ce qui en a fait la patronne des musiciens.

Photo de l'orgue de tribune réalisé en 2003 par Yves Koenig, dans la nef de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg; son grand buffet est déployé harmonieusement autour de la rosace, il a pris la place d'un orgue Roethinger de 1910.


Photo du choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, avec l'arc triomphal en grès des Vosges, le maître-autel et le déambulatoire surmonté des peintures sur mosaïques de Martin Feuerstein et de 5 verrières.


Photo du choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, avec son maître-autel bordé de sapins de Noël surmontés des peintures sur mosaïques illustrant la vie de Jésus et des verrières. Histoire et description de Noël à Strasbourg.


C'est au XIVe siècle que voit le jour le premier marché de Noël à Strasbourg; situé à l'emplacement de l'actuel Palais Rohan, cette foire au Moyen Âge se nommait alors le Marché Saint-Nicolas "Klausenmärik". Sous l'influence de la Réforme en 1570, le pasteur Finner, prédicateur à la cathédrale de Strasbourg, s'oppose à cette tradition catholique vouée au culte des saints, il obtient gain de cause, à partir du 22 décembre 1570, les saints furent bannis et le marché de Noël sera dédié à l'Enfant Jésus "Christkindel". Situé sur la place de la Cathédrale au XVIe siècle, il va migrer au XIXe siècle, d'abord en 1840 sur la place Kléber pour aboutir en 1871 sur la place Broglie. C'est en 1991, sous l'impulsion de Catherine Trautmann, alors maire de Strasbourg, que cet événement va prendre une dimension mondiale. Les marchés de Noël vont s'étendre dans le centre-ville de Strasbourg, les illuminations de Noël seront revues et le premier sapin de Noël géant va voir le jour sur la place Kléber en 1992, il est depuis sa création, décoré avec grand talent, par Antoinette Pflimlin. Aujourd'hui Strasbourg, "Capitale de Noël" se compose d'une dizaine de marchés de Noël situés sur les places du centre historique de la ville: place de la Cathédrale le "grand marché de Noël", place Broglie le "Marché de l'Enfant Jésus" "Christkindelsmärik", place du Marché aux Poissons le "Marché des Délices de Noël d'Alsace", place des Meuniers les "Saveurs Alsaciennes", place du Temple-Neuf le "Carré d'or", place Benjamin-Zix le "Comptoir des Rois Mages", place Kléber, le "Village du Partage", place Saint-Thomas le "Village des Enfants", place Grimmeissen le "Marché Off" et place Gutenberg le "Village du Pays invité". Un parcours de crèches à travers la ville a été mis en place, il permet d'admirer les nombreuses crèches qui ornent le centre-ville, comme la crèche vivante dans la cour du palais des Rohan ou la grande crèche de 1907 de la Cathédrale Notre-Dame qui présente cinq scènes: l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, l'Adoration des mages et la Présentation au temple. Durant toute la période de Noël la ville de Strasbourg s'illumine de mille feux, places, avenues, rues, monuments, ponts, maisons... scintillent de lumières et fait naître la féérie de Noël. Cette magie étincelante attire chaque année des millions de visiteurs émerveillés de cette ville d'art et d'histoire, qui a su, avec le temps, maintenir et mettre en valeur son patrimoine remarquable ainsi que ses traditions. Les marchés de Noël de Strasbourg ont lieu du dernier week-end de novembre au 31 décembre, de 10H00 à 20H00 en semaine, de 10h00 à 21h00 les vendredis et samedis. Le 24 décembre de 10h00 à 18h00, le 25 décembre de 14h00 à 18h00, du 26 au 30 décembre de 10h00 à 19h00 et le 31 décembre de 10h00 à 18h00.

Photo panoramique de 3 peintures sur mosaïques de Martin Feuerstein, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, elles illustrent la guérison des malades, la Crucifixion et la résurrection du Christ.


Photo de 3 verrières du choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, les vitraux illustrent Saint Léon IX à gauche, Saint Pierre au centre et Saint Arbogast à droite.


Photo d'un Magnolia en fleur au printemps, avec une des tours néo-romanes de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg, dans le quartier allemand de Strasbourg dit la ''Neustadt'' soit la ''Ville Nouvelle''.


Photo d'un Forsythia et d'un cerisier en fleurs au pied de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune, dans le quartier allemand de Strasbourg inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 09 juillet 2017.


Photo de la façade Sud en grès des Vosges de l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune du XIXe siècle, avec la statue de Charles de Foucauld, sur le parvis réaménagé avec la rue Finkmatt de 2017 à 2018.


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