Architecture intérieur de la Collégiale Saint-Martin de Colmar




Photo de la nef gothique face au choeur de la collégiale Saint-Martin de Colmar, avec ses vastes arcades en arc brisé qui donnent dans les bas-côtés ornés de chapelles. Histoire et description de la collégiale Saint-Martin de Colmar.


La collégiale Saint-Martin de Colmar fut édifiée par le chapitre des chanoines sur le site d'une église romane entre 1234 et 1365. De style gothique, elle a été construite en grès jaune de Rouffach, la pointe de la flèche atteint 71 mètres. La collégiale Saint-Martin est une oeuvre majeure de l'architecture gothique en Alsace. Le transept et la nef ont été bâtis au XIIIe siècle, la façade occidentale et le choeur au XIVe siècle. En 1572 un incendie détruit la flèche de la tour-clocher, elle fut reconstruite dans un style Renaissance, avec un lanternon à bulbe en cuivre qui donne à l'édifice sa silhouette si caractéristique. C'est à la Révolution que la collégiale Saint-Martin prend le rang de cathédrale et en 1802 elle devient l'église paroissiale de Colmar. L'intérieur de la collégiale Saint-Martin comprend une vaste nef centrale munie de deux bas-côtés. La nef, construite au XIIIe siècle par le maître d'oeuvre Humbret, est élevée sur cinq travées, elle accueille un grand orgue de tribune Silbermann de 1755. Les bas-côtés sont munis de très beaux tableaux, de statues et d'un triptyque de la vie de Sainte Anne. Les bas-côtés donnent accès à de belles chapelles gothiques. Le choeur de l'église paroissiale catholique Saint-Martin a été édifié au XIVe siècle, il est orné de grandes verrières, d'un orgue de choeur Schwenkedel et de très belles stalles du XIXe siècle, l'ensemble est surmonté des statues des 12 apôtres. Le choeur comprend également un magnifique déambulatoire à chapelles richement décoré. La collégiale Saint-Martin de Colmar est classée aux Monuments Historiques depuis 1840.


Photo de la nef gothique à cinq travées et du bas-côté Est, face aux choeur de la collégiale Saint-Martin de Colmar; un édifice élevé entre 1234 et 1365, classé aux Monuments Historiques en 1840. Histoire de la ville de Colmar.


Située au coeur de l'Alsace, Colmar est à l'origine un domaine appartenant à des souverains carolingiens; Columbarium (pigeonnier) est une ferme citée dans un acte de donation de l´Empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne en 823. Au XIIIe siècle Colmar s'entoure de remparts et devient une ville nommée par Frédéric II de Hohenstaufen, puis Rodolphe Ier de Habsbourg va confirmer l'autonomie de la cité impériale. En 1354 va naître la Décapole ralliant les 10 villes impériales d'Alsace: Wissembourg, Rosheim, Sélestat, Obernai, Munster, Mulhouse, Turckheim, Kaysersberg, dont Colmar et Haguenau étaient les capitales. La ville de Colmar va connaître une grande période de prospérité du XIVe au XVIe siècle, avec un accroissement important de sa population grâce notamment à l'exploitation de la vigne; de nouvelles fortifications sont construites ainsi que de nombreuses demeures et bâtiments remarquables. En 1635 la ville est placée sous la protection du roi de France (Guerre de 30 ans) et en 1675 Louis XIV va envoyer ses troupes dans Colmar sous le commandement de Louvois. Puis c'est Turenne qui va démanteler les fortifications de la ville en 1675 où les cités de la Décapole seront rattachées à la France. Ce rattachement va faire de Colmar un centre administratif où va s'installer le Conseil souverain d'Alsace en 1698. À la Révolution la ville devient le chef-lieu du Haut-Rhin. Le XVIIIe siècle va voir la ville s'étendre grâce à l'extension des faubourgs et la venue de l'industrie du textile. Lors de l'annexion par l'Allemagne en 1870, Colmar va commencer de nouveaux grands travaux et la population va doubler, l'urbanisme va se développer, des nouveaux quartiers vont naître et de nouvelles industries vont voir le jour. Malgré les durs combats de la "poche de Colmar" lors de la Seconde Guerre mondiale, le centre historique fut épargné. Aujourd'hui, la très belle ville de Colmar fait partie des sites les plus visités d'Alsace, elle est un condensé de ce que la région a de plus typiques, avec ses quartiers pittoresques, Musées, maisons à colombages, édifices religieux, vieille ville, Petite Venise, les Tanneurs... Labellisée ville fleurie "quatre fleurs" depuis 1984, Colmar est une vieille cité médiévale accueillante, haute en couleur au riche passé historique.


Photo de la nef gothique à cinq travées de la collégiale Saint-Martin de Colmar construite au XIIIe siècle par le maître d'oeuvre Humbret, avec l'orgue de tribune construit par Jean-André Silbermann en 1755, modifié en 1979 par la maison Felsberg.



Photo panoramique verticale à l'ombre de l'arcade en arc brisé du bas-côté Sud qui donne dans la nef gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo du choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar, avec trois arcades en arc brisé qui donnent dans le déambulatoire à chapelles, elles sont surmontées des trois grandes verrières centrales des XVe et XXe siècles.



Photo du maître-autel et de la statue de la Vierge à l'Enfant du XVe siècle, à l'entrée du choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar remarquablement illuminée. Description du choeur de la collégiale Saint-Martin de Colmar.


Le choeur gothique de l'église paroissiale catholique Saint-Martin de Colmar a été édifié au XIVe siècle par Wilhelm von Marburg. il est décoré d'un maître-autel, d'une statue de la Vierge à l'Enfant du XVe siècle, d'un orgue de choeur construit par Curt Schwenkedel en 1975 et de très belles stalles du XIXe siècle surmontées des statues des 12 apôtres. Le chevet comprend des arcades en arc brisé qui donnent accès à un magnifique déambulatoire à chapelles. Le choeur est illuminé par 11 grandes verrières à trois lancettes du XVe siècle remaniées au XXe siècle par la maison Ott Frères.


Photo des rangées de spots et des 11 verrières qui illuminent le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar, avec son maître-autel, son orgue de choeur Schwenkedel, ses stalles et son déambulatoire. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo du choeur gothique du XIVe siècle de la collégiale Saint-Martin de Colmar, avec son orgue de choeur Schwenkedel, ses stalles, ses statues des 12 apôtres, son déambulatoire et ses vastes verrières. Description de la ville de Colmar.


Colmar est une très belle ville située au coeur de l'Alsace, dans le département du Haut-Rhin. Capitale des vins d'Alsace, elle offre un coeur historique médiéval de toute beauté, avec ses places, ses rues et ruelles dominées par de belles maisons alsaciennes à colombages plus remarquables les unes que les autres. Colmar comprend 109 maisons, édifices, bâtiments et objets inscrits ou classés aux Monuments Historiques. Une richesse patrimoniale des plus remarquables à l'image de sa collégiale dédiée à Saint Martin, l'édifice religieux le plus important de la ville. Construite aux XIIIe et XIVe siècles, elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1840. Le couvent des Unterlinden a été construit par deux veuves nobles entre 1262 et 1269, il est classé depuis 1852 et comprend un très beau cloître. C'est en 1849 que le couvent est transformé en musée sous l'impulsion de la société Schongauer, il renferme le monumental retable d'Issenheim du XVIe siècle. Autres édifices classés en 1948, l'église des Dominicains élevée à partir de 1283 et l'ancienne église des Franciscains dédiée à Saint Matthieu; construite à la fin du XIIIe siècle, cette dernière est mise à disposition des protestants depuis la Réforme luthérienne en 1575. La majeure partie des immeubles, maisons et bâtiments du centre historique de Colmar ont parfaitement survécu à l'usure du temps, comme la maison des Têtes construite en 1609, classée aux Monuments Historiques depuis 1898 ou le Corps de Garde des XIIIe et XIVe siècles et la maison Adolph des XIVe et XVIe siècles, 2 immeubles classés situés sur la place de la Cathédrale. Toute proche, la rue des Marchands est bordée de belles demeures prestigieuses comme la maison Pfister bâtie en 1537, l'une des plus remarquables de la ville, elle est accolée au n°9, la maison zum Kragen du XVIe siècle et au n°30 se trouve la maison natale d'Auguste Bartholdi, actuel musée Bartholdi. La Grand-Rue qui traverse le coeur historique de Colmar est également bordée de magnifiques maisons alsaciennes, comme l'ancien presbytère protestant dit << Maison des Arcades >> construit en 1606, avec son passage couvert à arcades, ses pignons à volutes et ses oriels d'angle. Plus haut, la Maison au Pèlerin qui fait l'angle avec la place de l'Ancienne Douane est datée de 1571. Autre monument incontournable de Colmar, le Koïfhus, une ancienne douane construite au XVe siècle et classée aux Monuments Historiques en 1974. La place de l'Ancienne Douane est traversée par le Gerberbach; avec ses terrasses, ses maisons alsaciennes à pans de bois et sa belle fontaine Schwendi édifiée par Auguste Bartholdi, elle est un lieu privilégié par les visiteurs. Mais le secteur le plus romantique de Colmar se trouve à la Petite Venise; située à la porte de la Krutenau, elle est traversée par la Lauch. Cette petite rivière serpente aux pieds de fabuleuses et remarquables maisons à pans de bois construites entre le XIVe et le XVIIIe siècle. Des balades en barque à fond plat sont proposées aux visiteurs afin de découvrir ce remarquable quartier qui s'étend le long de la Lauch, du boulevard Saint-Pierre à la rue Turenne pour aboutir au quai de la Poissonnerie et au marché couvert. Colmar rend également un grand hommage à ses illustres personnages avec des statues ou musées, comme notamment Martin Schongauer, l'amiral Armand-Joseph Bruat, le général d'Empire Jean Rapp, Frédéric Auguste Bartholdi créateur de la statue de la Liberté à New York ou encore l'artiste illustrateur Jean-Jacques Waltz dit "Hansi". Une ville de charme rythmée de culture alsacienne qui offre aux visiteurs un riche patrimoine architectural.


Photo de la statue en bois polychrome représentant la Vierge à l'Enfant, une Madone réalisée au XVe siècle qui trône à l'entrée du choeur de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo de la statue en bois polychrome représentant la Vierge à l'Enfant, une Madone réalisée au XVe siècle et installée à l'entrée du choeur de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo en gros plan de la statue de la Vierge à l'Enfant du XVe siècle, à l'entrée du choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar, sur la place de la Cathédrale. Histoire de la Vierge à l'Enfant.


La Vierge à l'Enfant ou Madone et un thème récurrent de l'art et de la dévotion mariale dans la tradition chrétienne. Statues, vitraux, peintures, icônes... décors les églises et les musées, elle nous renvoie à la Nativité du Christ et à la maternité de la Vierge Marie.


Photo du choeur gothique et des stalles du XIXe siècle surmontées des statues des 12 Apôtres, avec en premier plan, la Vierge à l'Enfant, dans la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo au mois de décembre des sapins de Noël à côté du baptistère, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar, avec ses stalles et la nef en fond. Histoire et description de Noël à Colmar.


On ne peut qu'être ébloui devant le spectacle qu'offre la ville de Colmar lors des fêtes de Noël. Dans cette période de l'année, Colmar ville d'art et d'histoire, sert d'écrin à travers un magnifique cheminement qui entraîne les visiteurs à la découverte de ses monuments classés baignés de somptueux jeux de lumière. Colmar a mis en place tout au long de l'année des illuminations comprenant plus de 1150 points lumineux pilotés par ordinateur. La ville redessine Colmar, lui offre de nouveaux contours, un nouveau relief, en mettant en valeur mille et un détails architecturaux. Pour parfaire ce cadre magique dans la période de Noël, de nombreux sapins, étoiles et guirlandes lumineuses s'harmonisent avec des jeux de lumière subtilement placés. C'est sous le doux parfum d'orange, de cannelle et autres épices, que l'on découvre les marchés traditionnels de Noël à Colmar, situés sur les places principales du coeur historique de la ville. Ces marchés de Noël à thèmes regroupent une sélection privilégiant l'artisanat local et régional, les produits du terroir ainsi que les gâteaux, pâtisseries et confiseries traditionnelles de Noël. Sur la place de l'Ancienne Douane, dominé par le Koïfhus qui accueille dans ses salles l'artisanat d'art ancien et contemporain alsacien, le marché de Noël et doté principalement de l'artisanat et de la gastronomie. Quant au marché de Noël des enfants, il se situe place des 6 Montagnes Noires, dans le quartier pittoresque de la Petite Venise, il est muni d'un magnifique manège de chevaux en bois et de nombreux jouets ainsi que des friandises pour les enfants. Le marché de la place des Dominicains est consacré au "spirituel", on y trouve également des sapins de Noël, du gui et du houx ainsi que de nombreux articles pour décorer le sapin de Noël ou la maison. Pour finir, le marché de la place Jeanne d'Arc offre une sélection de produits du terroir tels que les pains d'épices, les fromages, la pâtisserie et la charcuterie alsacienne, mais on y trouve également de la vaisselle traditionnelle et des éléments de décoration. Les marchés de Noël de Colmar sont ouverts du 23 novembre au 31 décembre, du dimanche au jeudi de 10H00 à 19H00, les vendredis et samedis de 10H00 à 21H00, le 24 décembre fermeture à 17h00, le 25 décembre ouverture de 14h00 à 19h00, le 26 décembre ouvert de 10h00 à 19h00 et le 31 décembre ouvert de 10h00 à 17h00.


Photo panoramique d'un petit monstre sculpté sur une des 46 stalles en bois du XIXe siècle, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar qui comprend 2 rangées de 23 stalles côté Nord et 2 rangées de 23 stalles côté Sud.



Photo en gros plan de la sculpture d'un enfant tirant la langue, sur une des 23 stalles Nord du XIXe siècle, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo d'Abrahame avec le couteau du sacrifice sculpté sur le dossier d'une stalle en bois de chêne claire du XIXe siècle, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire d'Abrahame.


Abrahame est l'un des principaux patriarches du judaïsme, du christianisme et de l'Islam, il est présenté comme l'ancêtre des peuples arabes, hébreux et comme le père du monothéisme. Abrahame est originaire d'Our, au XIXe siècle avant Jésus-Christ, il s'installe avec son clan en Palestine. La légende raconte que Dieu demanda à Abraham de sacrifier son fils Isaac, alors il partit avec son fils unique au lieu que Dieu lui avait dit, et au moment de l'égorger l'ange du Seigneur l'appela des cieux, et dit: << N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique, je le jure par moi-même, parole du Seigneur que je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer >>. Abrahame prit alors un bélier et l'offrit à Dieu en sacrifice. Ancêtre des peuples juif et arabe par ses fils Isaac et Ismaël, il est également revendiqué par les chrétiens qui se considèrent comme ses héritiers spirituels.


Photo d'Isaac portant un fagot de bois sculpté sur le dossier d'une stalle du XIXe siècle, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire d'Isaac.


Isaac est un patriarche biblique du peuple juif entre 1900 et 1800 avant Jésus-Christ. Fils d'Abraham et de Sara, père de Jacob et d'Ésaü, il était sur le point d'être sacrifié par Abraham dont Dieu voulait ainsi éprouver la foi, quand un ange divin intervient et lui dit de sacrifier un bélier à la place de son fils. Isaac marque la fin des sacrifices humains édictés par Dieu dans la Bible.


Photo de Saint Paul avec les évangiles et l'épée de son martyr, une sculpture située sur le dossier d'une stalle du XIXe siècle, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire de Saint Paul.


Paul de Tarse ou saint Paul pour les chrétiens est né vers l'an 8 à Tarse, en Cilicie (Turquie). Il est l'un des 12 apôtres et l'une des figures principales du christianisme. Paul de Tarse était un des persécuteurs des premiers disciples de Jésus de Nazareth, jusqu'à sa rencontre avec Jésus où il en sortit profondément bouleversé et définitivement persuadé que le seigneur donné par Dieu pour le salut de son peuple était Jésus-Christ. Après sa conversion, Paul réalisa de nombreux voyages comme missionnaires jusqu'à son arrestation à Jérusalem où il est renvoyé à Rome pour y être jugé. Il y passa 2 années en liberté surveillée, puis il poursuit ses voyages pour prêcher la fois chrétienne avant d'être à nouveau arrêté par les romains et condamné pour sa fois à la décapitation. Saint Paul meurt en martyr à Rome vers l'an 68, décapité par les romains avec une épée, c'est pourquoi on le représente souvent avec une épée et les évangiles dans les mains.


Photo de Sainte Odile, la patronne de l'Alsace notamment sollicitée pour les maladies des yeux, elle est sculptée sur le dossier d'une stalle du XIXe siècle, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire de Sainte Odile.


Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.


Photo de Moïse avec la table gravée des 10 commandements, au bout des stalles du XIXe siècle, côté Nord, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire de Moïse.


Moïse est né en Égypte au XIIIe siècle avant Jésus-Christ, il est le libérateur et le législateur du peuple d'Israël. La Bible le présente comme le chef qui a donné aux hébreux leur patrie, leur religion et leurs lois. Persécuté par les égyptiens, Moïse est l'instigateur de l'exode du peuple hébreu. Il recevra de Dieu les dix commandements, la loi pour le judaïsme, préfigurant Jésus-Christ pour le christianisme et précédant le prophète Mahomet pour l'islam.


Photo de la statue de Saint Jacques le Majeur, un des 12 apôtres de Jésus-Christ, au-dessus des stalles, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire de Saint Jacques le Majeur.


Jacques de Zébédée ou Saint Jacques le Majeur est né au premier siècle à Bethsaïde en Galilée, fils de Zébédée il est pêcheur comme son frère Saint Jean l'Évangesliste, tous deux suivent Jésus et deviennent 2 des 12 apôtres de Jésus-Christ. Saint Jacques le Majeur est témoin, avec Pierre et Jean, de miracles et de la Transfiguration ainsi que la prière de Jésus au Mont des Oliviers. Après la mort de Jésus, Saint Jacques le Majeur est témoin de la troisième apparition du Christ, sur les bords du lac de Tibériade, lors de la pêche miraculeuse rapportée par saint Jean. Saint Jacques le Majeur fut décapité à Jérusalem en l'an 44 par le roi Hérode Agrippa 1er, la légende à fait de lui l'apôtre de l'Espagne. Ses reliques vénérées à Compostelle sont le but, à partir du Xe siècle, du célèbre pèlerinage. À partir du XIIIe siècle, sous l'influence du pèlerinage de Compostelle, Saint Jacques le Majeur est représenté en tenue traditionnelle du jacquet, avec le bâton de pèlerin, la besace, la gourde, une grande cape et un chapeau à larges bords orné d'une coquille Saint-Jacques. Saint Jacques le Majeur est invoqué contre les rhumatismes, pour les moissons et pour une belle mort, ainsi que par les pèlerins et les randonneurs dont il est le saint patron.


Photo de la statue de Saint Pierre représenté avec les clefs du royaume des cieux, un des 12 Apôtres de Jésus-Christ, au-dessus des stalles, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire de Saint Pierre.


Simon Barjona est né au début de l'ère chrétienne en Galilée, pêcheur sur le lac de Tibériade, il est l'un des premiers disciples à suivre Jésus de Nazareth qui le nomme "Képhas" le roc ou la pierre. Pierre était le chef des douze apôtres, à l'arrestation de Jésus, Pierre le renie par trois fois et après la crucifixion, au matin de Pâques, il voit le tombeau vide. Pierre fut le premier évêque de Rome, il est considéré par l'Église comme le premier Pape de l'histoire de 30 à 64. En 64 l'apôtre Pierre subit le martyr par Néron au cours des jeux du cirque à Rome, il sera considéré comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes, sous le nom de Saint Pierre. Saint Pierre est le saint patron des maçons, des pêcheurs et des poissonniers, il est invoqué pour la guérison des fièvres ainsi que pour la pluie et le beau temps. Saint Pierre est le plus souvent représenté avec deux clefs, celle du paradis en or et terrestre en argent.


Photo de la statue de Saint André représenté avec la croix de son martyr, un des 12 Apôtres de Jésus-Christ, au-dessus des stalles, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire de Saint André.


Saint André est né au Ier siècle en Galilée, pêcheur sur le lac de Tibériade, il est un des disciples avec son frère Pierre à suivre Jésus de Nazareth. Le baiser des deux frères Pierre et André est devenu le symbole de la marche vers l'Unité des Églises d'Orient et d'Occident. Saint André est le premier disciple appelé par Jésus-Christ, il partit prêcher l'Évangile avec son frère Pierre, au cours d'un long voyage tout autour des côtes de la mer Noire qui finira à Patras en Grèce où il fut crucifié par l'empereur Néron, en l'an 60. Lors de son supplice, une foule est venue écouter Saint André jusqu'à sa mort qui dura des dizaines d'heures après sa mise en croix. La croix sur laquelle Saint André a été supplicié était en forme de X, la "crux decussata" ce qui a donné le nom de "croix de saint André". Saint André est le saint patron de l'Écosse, d'Ukraine, de Constantinople, de Patras, du Pays basque dont la croix figure sur le drapeau, elle illustre également les drapeaux de la marine royale belge et de la marine de guerre Russe. Saint André est considéré comme le premier évangélisateur de la Roumanie et célébré comme un des plus importants saints de l'orthodoxie roumaine.


Photo de Saint Jean l'Évangéliste avec les évangiles et un calice dans les mains, une sculpture d'un des 12 apôtres de Jésus-Christ qui sont situés dans le choeur de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire de Saint Jean l'Évangéliste.


Saint Jean l'évangéliste est le fils de Zébédée et le frère de Jacques dit le Majeur, il est né au premier siècle à Bethsaïde en Galilée. Pécheur sur le lac de Tibériade, il était avec son frère, disciple de Jean le Baptiste jusqu'au moment où celui-ci leur désigna Jésus par ces termes : « Voici l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ». C'est quelques jours plus tard, au bord du lac de Tibériade que Jacques et Jean suivirent Jésus. Saint Jean est le plus jeune des douze apôtres du Christ et l'un des quatre évangélistes, il était témoin de la mort de Jésus-Christ et a soutenu Marie jusqu'à sa Dormition à Jérusalem. De nombreux miracles sont attribués à l'apôtre Jean qui évangélisa l'Asie Mineure. La tradition fait de lui l'auteur de l'évangile de Jean ainsi que de l'Apocalypse suite à une révélation. Saint Jean est mort en martyr condamné à être jeté dans l'huile bouillante par le sénat, sous l'empereur Domitien de Rome. Saint Jean l'évangéliste est souvent représenté jeune et imberbe aux côtés de Jésus écoutant les paroles du Seigneur ou avec un aigle à ses côtés symbole de vie nouvelle et de la voix du Christ venue du ciel. L'aigle symbolisant aussi la résurrection. Mais Saint Jean l'évangéliste peut être également représenté accompagné d'un chaudron d'eau bouillante avec une palme du martyr ou les évangiles et un calice dans les mains d'où émerge un serpent. Saint Jean l'évangéliste est le saint patron des vignerons, des tonneliers, des ciriers, des imprimeurs et des typographes.


Photo de l'entrée du déambulatoire à chapelles surmonté de 2 des 12 Apôtres, dans le choeur de la collégiale Saint-Martin de Colmar construite aux XIIIe et XIVe siècles, remaniée au XVIe siècle suite à l'incendie de 1572.



Photo de l'entrée du déambulatoire à chapelles du choeur de la collégiale Saint-Martin de Colmar, face au Christ en Croix, avec à ses côtés, la Vierge Marie et Saint Jean. Description du déambulatoire de la collégiale Saint-Martin de Colmar.


Le très beau déambulatoire qui contourne une partie du choeur de la Collégiale Saint-Martin de Colmar est muni de chapelles renfermant entre-autres un Christ en Croix avec la Vierge Marie et Saint Jean, un Christ mort en bois polychrome, des bannières et statues de procession, des ostensoirs, une très belle statue de Sainte Odile patronne de l'Alsace, une statue de Jésus au Mont des Oliviers, les reliquaires de Saint Martin, de Saint François de Sales et de Sainte Jeanne de Chantal.


Photo de l'arcade en arc brisé du déambulatoire, face au choeur gothique de la collégiale Saint-Martin; une église paroissiale située sur la place de la Cathédrtale de Colmar.



Photo en contre-plongée de l'entrée de la chapelle du Christ en Croix, dans le déambulatoire de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo du Christ en Croix avec la Vierge Marie et Saint Jean l'Évangéliste; une représentation du calvaire de Jésus en bois polychrome et doré du XIVe siècle, dans le déambulatoire de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo de la chapelle voûtée du Christ Mort, une sculpture en bois polychrome avec deux ostensoirs de part et d'autre, dans le déambulatoire de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo en gros plan au-dessus du Christ mort; une sculpture en bois polychrome du XXe siècle réalisée par T.Bonn, dans le déambulatoire de la Collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo en gros plan du vitrail de la chapelle du Christ Mort, dans le déambulatoire de la collégiale Saint-Martin de Colmar; il illustre un saint et une sainte aux pieds de Marie reine des Cieux portant l'Enfant Jésus rois.



Photo de la bannière de procession de la Vierge Marie réalisée en 1850 ou 1860, elle est exposée dans une chapelle du déambulatoire de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire de la Vierge Marie.


Marie est née en Judée, elle est la fille de Joachim et Anne et la mère de Jésus de Nazareth, l'épouse de Joseph. C'est l'ange Gabriel envoyé par Dieu qui lui annonça que le Seigneur était en elle et qu'elle est bénie entre toutes les femmes. Dès les premiers temps de l'église apparut la croyance en la conception virginale de Jésus en Marie. Le développement de la foi chrétienne a mis en valeur le rôle de la Vierge, et le concile d'Éphèse en 431 proclama Marie "Mère de Dieu". Le Moyen Âge donna un grand essor à la piété mariale. Malgré la contestation de la Réforme au XVIe siècle, une théologie de la Vierge, la mariologie se constitua. Pie IX définit le dogme de l'immaculée Conception en 1854, et Pie XII, le dogme de l'Assomption en 1950, où trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie Notre-Dame, la Mère de Dieu vers le ciel. La Vierge Marie est vénérée dans le monde entier et elle est sollicitée pour toutes les maladies ainsi que tous les problèmes existentiels.


Photo d'un ostensoir en cuivre doré, argent et cristal de roche de 1814, dans la chapelle du Christ Mort, à l'intérieur du déambulatoire de la collégiale Saint-Martin à Colmar.



Photo de la très belle représentation de Sainte Odile patronne de l'Alsace, elle est assise avec la crosse et le livre de la ''Règle'' des moniales orné de 2 yeux ouverts, dans une chapelle du déambulatoire de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo de Jésus en prière au Mont des Oliviers, une statue en bois polychrome du XVIIIe siècle, dans une chapelle du déambulatoire de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo des reliques de Saint Martin et reliquaires de Saint François de Sales et de Sainte Jeanne de Chantal, dans une chapelle du déambulatoire de la collégiale Saint-Martin à Colmar.



Photo du reliquaire de Saint Martin, dans une chapelle du déambulatoire de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire de Saint Martin.


Saint Martin de Tours ou Martin le Miséricordieux est né en Hongrie en 316 ou en 317; fils de militaire il rentre dans l'armée romaine où il fait une partie de sa carrière. Il se fait baptiser à Amiens où il aurait partagé son manteau avec un pauvre grelottant de froid. Saint Martin quitte l'armée en 356 et se rend chez l'évêque Hilaire de Poitiers qui l'ordonne exorciste, après quoi il va vivre en ermite près de Tours. Saint Martin est proclamé évêque de Tours malgré lui en 371 par le peuple. Il est l'artisan de l'apostolat rural en Gaule au IVe siècle et fondateur de nombreux monastères dont celui de Marmoutier en Alsace. Saint Martin est mort à Candes le 8 novembre 397 et enterré à Tours le 11 novembre. Son culte se répandit dans toute la Gaule, et Clovis roi des Francs le proclama protecteur de son peuple. Saint Martin et le saint patron des soldats, des maréchaux-ferrants, des policiers et des commissaires des armées, il est imploré pour la guérison des blessures et la bonne santé des animaux domestiques. Saint Martin est le plus souvent représenté coupant son manteau pour le partager avec un pauvre.


Photo en contre-plongée sur fond de vitrail de la statue de procession de la Vierge à l'Enfant en bois polychrome et doré de 1770-1780 exposée dans une chapelle du déambulatoire de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo panoramique verticale des vitraux d'une verrière du choeur gothique de la collégiale Saint-Martin à Colmar.



Photo des vitraux de la grande verrière à 3 lancettes à l'entrée gauche du choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo en gros plan de la grande verrière centrale à trois lancettes, dans le choeur gothique de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo de l'ensemble de la chapelle gothique latérale gauche de la collégiale Saint-Martin de Colmar, avec son autel monumental, sa représentation sculptée de la Cène et de la fresque du Calvaire surmontée du plafond voûté peint.



Photo en contre-plongée de la très belle fresque du Calvaire et du plafond gothique voûté et peint, dans la chapelle latérale gauche de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo de l'autel à retable en pierre sculpté, dans la chapelle latérale gauche de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo panoramique de la Cène, le dernier repas de Jésus entouré des 12 apôtres, la veille de sa Passion où il instaura l'eucharistie; un ensemble polychrome exposé dans la chapelle latérale gauche de la collégiale Saint-Martin de Colmar.


La Cène est le nom donné par les chrétiens au dernier repas de Jésus-Christ avec ses douze apôtres, le soir du jeudi saint, la veille de sa Passion, au cours duquel il instaura l'eucharistie en disant: « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ». C'est après qu'a eu lieu son arrestation et sa crucifixion suivie de sa résurrection trois jours plus tard.


Photo d'une toile située dans la nef de l'église paroissiale Saint-Martin de Colmar.



Photo de la peinture illustrant Saint Martin, dans la nef de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo de la statue représentant Saint Martin en soldat romain partageant son manteau, dans la nef de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo de la représentation de la Vierge de la Passion ''Notre Dame du Perpétuel Secours'', dans la nef de la collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire de Notre-Dame du Perpétuel Secours.


Notre-Dame du Perpétuel Secours ou la Vierge de la Passion est une icône datant du XIVe siècle, elle vient de l'île de Crète en Méditerranée où elle aurait été peinte sur bois. Universellement connue, son type iconographique byzantin serait attribué à Andréas Ritzos vers 1492. Le tableau de Notre-Dame du Perpétuel Secours illustre la Mère de Dieu tenant dans ses bras l'Enfant Jésus, avec au-dessus, les lettres MP OY signifiant Mère de Dieu. l'Archange Michel (lettres AOM) tient la lance et l'éponge et l'Archange Gabriel (lettres AOT) qui portent la croix et les clous. Les lettres IC XC signifient, quant à elles, Jésus-Christ. Le fond or, dans l'art byzantin, indique la gloire et le ciel.


Photo de l'horloge monumentale située dans la nef de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo du retable de la ''Vierge de Pitié'' des XVIIe et XVIIIe siècles, à l'intérieur de la chapelle du bas-côté de la nef, dans la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo du triptyque monumental du début XVIe siècle qui représente la vie de Sainte Anne, dans la nef de l'église paroissiale Saint-Martin, une ancienne collégiale et cathédrale de Colmar. Histoire de Sainte Anne.


Sainte Anne est née au 1er siècle avant Jésus-Christ à Séphoris près de Nazareth en Galilée, elle est la mère de la Vierge Marie, la grand-mère du seigneur Jésus, son mari est Joachim. Sainte Anne était de la tribu de Juda et de la race royale de David. On la représente souvent avec Marie jeune enfant à qui elle apprend à lire les Saintes Écritures ou dans la "Sainte Parenté" avec sa fille Marie, son petit-fils Jésus et ses trois maris: Joachim, dont est issue la Vierge Marie, puis à sa mort avec Cléophas dont est issue Marie Jacobé qui serait la mère de Barsabbas le Juste et des apôtres Jacques le Mineur, Simon et Jude, et enfin avec Salomas ou Salomé, dont est issue Marie Salomé la mère des apôtres Jean et Jacques. Anne enfanta Marie après vingt ans de mariage, c'est pourquoi elle est implorée pour les problèmes de stérilité ainsi que dans les accouchements difficiles. Sainte Anne est honorée en Orient dès le Ve siècle et en Occident au XIe siècle avec notamment le premier sanctuaire dédié à la sainte, l'ancienne cathédrale d'Apt dans le Vaucluse. Sainte Anne est invoquée également contre la pauvreté et pour les accouchements heureux.


Photo du retable de la Sainte Parenté, avec l'enfant Jésus entouré par Joseph, Marie, Anne et Joachim, dans le bas-côté de la collégiale Saint-Martin de Colmar; une sculpture en bois polychrome du XIXe siècle qui orne un autel néogothique.



Photo des verrières à deux lancettes, dans la nef de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo d'une verrière à 3 lancettes, dans la nef de l'église paroissiale Saint-Martin, une ancienne collégiale et cathédrale de Colmar.



Photo panoramique verticale en gros des vitraux réalisés par l'atelier Ott en 1911, sur une grande verrière de la collégiale Saint-Martin de Colmar.



Photo en gros plan d'un vitrail de la nef réalisé par l'atelier Ott au début du XXe siècle, dans l'église paroissiale Saint-Martin, l'ancienne collégiale et cathédrale de Colmar.



Photo de l'orgue de tribune Silbermann-Felsberg 1755-1979 avec en fond, la rosas de la grande verrière Ouest, dans la nef de l'ancienne collégiale Saint-Martin de Colmar. Histoire de l'orgue de tribune de l'église paroissiale Saint Martin de Colmar.


L'intérieur de la collégiale Saint-Martin s'ouvre sur une magnifique nef gothique du XIIIe siècle, elle est surmontée par un orgue de tribune Felsberg de 1979 qui a pris la place de celui réalisé par Johann Andreas Silbermann en 1755 dont il reste le buffet.


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