Photos panoramiques de l'église Saint-Ludan à Hipsheim
Photo panoramique de l'église Saint-Ludan au soleil couchant, dans la campagne du Grand Ried Centre Alsace au mois de janvier, à l'Ouest du village de Hipsheim. Histoire et description du village alsacien de Hipsheim.
Photo panoramique au mois de janvier à l'entrée du cimetière de Hipsheim en Alsace, avec l'église Saint-Ludan et l'ancien relais de poste, aujourd'hui l'institut médico-éducatif. Description touristique de l'Alsace.
Photo panoramique au lever du soleil de l'église Saint-Ludan et de la maison à colombages de l'ancien relais de poste qui accueille aujourd'hui l'institut médico-éducatif d'Hipsheim. Histoire de l'église Saint-Ludan de Hipsheim.
Photo panoramique verticale au lever du soleil du calvaire situé dans l'enceinte Nord de l'église Saint-Ludan de Hipsheim, en région Centre Alsace. Yves Noto Campanella photographe.
Photo panoramique verticale au lever du soleil du calvaire situé dans l'enceinte Nord de l'église Saint-Ludan de Hipsheim, au bord de la D1083 entre Ertsein et Strasbourg.
Photo panoramique de l'ensemble de la nef baroque de l'église Saint-Ludan à Hipsheim, avec sa chaire à prêcher et ses autels secondaires, face au choeur roman. Description de l'intérieur de l'église Saint-Ludan de Hipsheim.
Photo panoramique verticale du sépulcre de Saint Ludan construit en grès rose au XVe siècle par Conrad Von Sinsheim, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de la tombe de Saint Ludan à Hipsheim.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant la Vierge Marie réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Marie.
Photo panoramique verticale de Saint Joseph tenant ses outils de charpentier et des fleurs de lys, un vitrail réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Joseph.
Photo panoramique verticale du vitrail de Saint Arbogast réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Arbogast.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Saint Léonard en ermite avec son bâton de pèlerin et des chênes dans les mains, dans la nef de l'église Saint-Ludan à Hipsheim. Histoire de Saint Léonard.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Saint Materne, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Materne.
Photo panoramique verticale de Sainte Eugénie de Rome, un vitrail réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Sainte Eugénie.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Sainte Odile en robe d'abbesse, avec la crosse et le livre de la ''Règle'' sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Sainte Odile.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Sainte Richarde en impératrice, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Sainte Richarde.
Photo panoramique verticale du vitrail de Saint Ludan réalisé au XXe siècle par la maison Ott frères, dans le choeur de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Ludan.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Saint Georges, dans le choeur de l'église Saint-Ludan dHipsheim. Histoire de Saint Georges.
Photo panoramique de l'église Saint-Ludan au soleil couchant, dans la campagne du Grand Ried Centre Alsace au mois de janvier, à l'Ouest du village de Hipsheim. Histoire et description du village alsacien de Hipsheim.
La première mention de Hipsheim apparaît dans les archives de l'abbaye de Murbach en 728 sous le nom Hyppeneshaim, c'est le comte du Nordgau Eberhardt qui en fait don à l'abbaye. Il s'agit alors d'une ancienne exploitation agricole pour l'élevage des chevaux de la Villa Regia des Rois Francs d'Erstein. Au temps de l'apogée des comtes de Werde au XIIe siècle, Hipsheim faisait partie des possessions du landgraviat de Basse Alsace. En 1233 Elisabeth de Monfort reçoit de son époux, le comte Henri de Werde le village en dot. Puis Hipsheim se partage à partir du XIVe siècle à trois seigneurs descendants des Rheingrafen: une part aux Kageneck en 1399, une part aux Bapst de Bolsenheim et le dernier tiers passe à la famille de Landsberg en 1651. Lors de la guerre de Trente Ans les Suédois occupent le village et incendient l'église commune aux villages, d'Hipsheim, de Limersheim et d'Ichtratzheim, seul le clocher fut sauvé, elle a été reconstruite en 1723. À côté de l'église Saint Ludan se trouve une belle maison à colombages qui était un relais de poste jusqu'à la fin du XIXe siècle, elle accueille aujourd'hui un institut médico-éducatif. La chapelle Saint-Wendelin au centre du village, a été élevée en 1724.
Photo panoramique au mois de janvier à l'entrée du cimetière de Hipsheim en Alsace, avec l'église Saint-Ludan et l'ancien relais de poste, aujourd'hui l'institut médico-éducatif. Description touristique de l'Alsace.
L'Alsace est la plus petite des régions de France, elle se divise en deux départements, le Haut-Rhin au Sud et le Bas-Rhin au Nord. L'Alsace se situe au coeur de l'Europe, en bordure des frontières de la Suisse et de l'Allemagne, elle est délimitée à l'Est par le Rhin et à l'Ouest par les Vosges. Au Nord, le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord est un espace naturel très diversifié qui s'étend sur 83 000 hectares, il renferme de nombreux trésors architecturaux dans les villes de Saverne Bouxwiller ou Wissembourg, de plus, la ligne Maginot témoigne de l'architecture militaire défensive de 39-40. Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord comprend également de nombreux châteaux forts, des villages pittoresques ainsi que de très belles églises romanes et gothiques. Plus au Sud, le Kochersberg, pays du houblon, renferme de petits villages de charme et de beaux sites romans. Les Vosges sont un paradis pour les marcheurs, de la vallée de la Bruche au champ du Feu en passant par le Mont Sainte-Odile, le Val de Villé, le Val d'Argent jusqu'au château du Haut-Koenigsbourg, les découvertes de l'Histoire de l'Alsace s'enchaînent dans des paysages d'exceptions. En montant aux lacs blanc et noir, les Hautes Vosges offrent des panoramas de toutes beautés avec la route des crêtes et les nombreux sommets dont le plus haut est le Grand Ballon qui culmine à 1424m. En descendant par la vallée de Munster ou par la vallée de la Thur on débouche sur le département du Haut-Rhin, à l'extrême Sud se trouve l'Alsace méridionale du Sundgau et du Jura Alsacien, un pays vallonné où l'authenticité et les traditions ont gardé toutes leurs saveurs. En remontant vers le Nord, la ville de Mulhouse qui est la deuxième agglomération d'Alsace, dévoile son histoire et ses musées, son centre-ville historique est de toute beauté avec son Hôtel de Ville de style Renaissance rhénane ou le Temple Saint-Etienne. Vient alors le coeur de la plaine d'Alsace, avec l'écomusée d'Ungersheim, l'un des plus importants d'Europe, une reconstitution d'un vieux village alsacien regroupant un patrimoine du XVe siècle au XXe siècle. Situé au coeur du vignoble, la ville de Colmar est le chef-lieu du département du Haut-Rhin, elle possède un patrimoine architectural extraordinaire, avec ses vieux quartiers et ses maisons alsaciennes colorées. La Route des Vins d'Alsace est prisée par des millions de touristes, elle s'étend depuis les villes de Thann et Guebwiller dans le Haut-Rhin jusqu'à Marlenheim dans le Bas-Rhin. Elle passe par Rouffach ou Eguisheim classé village préféré des Français le vendredi 7 juin 2013. Eguisheim est également classé dans les plus beaux villages de France comme Riquewihr, Hunawihr et Mittelbergheim. La Route des Vins d'Alsace s'étire aux pieds des Vosges où une grande quantité de châteaux médiévaux sont à visiter comme les châteaux d'Husseren, de Ribeauvillé la cité des ménétriers, de Kaysersberg l'impériale, ou d'Andlau qui possède également une magnifique abbaye. Sans oublier le mur païen au-dessus de la superbe ville d'Obernai, ou plus au Nord, la cité romane de Rosheim qui débouche sur Molsheim pour franchir une jolie vallée viticole qui va jusqu'à Marlenheim. Mais revenons du côté du Rhin, où la remarquable cité Vauban de Neuf Brisach avec ses fortifications de 1699 à 1709, nous fait arriver dans le grand Ried Centre Alsace, aux prairies magnifiquement fleuries sur les bords de l'Ill. La rivière de l'Ill nous porte à Sélestat, la ville humaniste où est né le sapin de Noël. Sélestat est la capitale du Ried Centre Alsace, Ried qui accueille une des plus belles églises baroque de France, la prestigieuse abbatiale d'Ebersmunster des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce voyage initiatique à travers l'Alsace nous amène à Strasbourg, capitale de l'Alsace et capitale de l'Europe, elle accueille les grandes institutions européennes, Conseil de l'Europe, Parlement européen, Observatoire Européen de l'Audiovisuel, Fonds Eurimages, Pharmacopée européenne, Cour européenne des Droits de l'Homme... et la chaîne franco-allemande ARTE. Outre la majestueuse Cathédrale Notre-Dame, la ville de Strasbourg possède de remarquables maisons alsaciennes, palais, fortifications... dans les différents secteurs de l'Ellipse Insulaire classée au patrimoine mondial de l'Unesco en 1988. Strasbourg est la capitale mondiale de Noël, et possède un quartier allemand des plus remarquables, la "Neustadt" également inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 09 juillet 2017. En quittant cette ville majestueuse, vers le Nord s'ouvre la ville impériale de Haguenau avec ses impressionnants monuments classés et sa forêt indivise, ou forêt sainte, où de nombreux ermites y ont élu domicile comme le très célèbre Saint Arbogast qui fut évêque de Strasbourg VIIe siècle. Cette région du Nord de l'Alsace se nomme l'Outre-Forêt, elle possède de magnifiques villages alsaciens typiques comme Seebach, Kuhlendorf ou Hunspach qui est classé dans les plus beaux villages de France. Mais cette région est également à découvrir pour ses deux villages de potiers traditionnels, Betschdorf et Soufflenheim qui accueillent chaque année de nombreux visiteurs dans leurs ateliers. Cette visite prend fin le long du Rhin avec le delta de la Sauer, un paradis de méandres des forêts rhénanes, qui, du Nord au Sud, représentent les milieux naturels les plus riches d'Europe. Cette découverte virtuelle et sommaire de l'Alsace vous a montré une partie des trésors que renferme cette région qui a été classée par le guide de voyages Lonely Planet dans les 10 plus belles régions incontournables du monde. Avec une moyenne de 20 millions de visiteurs par an, l'Alsace est également la deuxième région touristique de France.
Photo panoramique au lever du soleil de l'église Saint-Ludan et de la maison à colombages de l'ancien relais de poste qui accueille aujourd'hui l'institut médico-éducatif d'Hipsheim. Histoire de l'église Saint-Ludan de Hipsheim.
L'église Saint-Ludan de Hipsheim existait avant la sépulture de ce saint, elle est une des plus vieilles de la région, elle remonterait au début de la christianisation de l'Alsace. L'église était dédiée à Saint Léger, le patron de l'abbaye de Murbach puis à Saint-Georges, elle fut l'église commune aux villages, de Hipsheim, de Limersheim, de Hindisheim et d'Ichtratzheim. L'église Saint-Ludan a été construite à la fin du règne des Hohenstaufen, vers 1235. En 1632 elle est la proie des flammes, lors de la guerre de Trente Ans, seul le clocher sera épargné. La nef est reconstruite en 1723 sous l'impulsion du curé Winterer, il opte pour un style baroque. La tour clocher du XIIIe siècle est la partie la plus ancienne de l'église, elle est coiffée d'une toiture en bâtière. Le rez-de-chaussée renferme le choeur de l'édifice. L'étage des cloches et percé de fenêtres géminées à doubles arcs brisés qui reposent sur des colonnettes à chapiteaux ouvragés. Sur la face Est est accolée une maison où vivait au XIXe siècle un ermite surnommé "Waldbruder" de Hipsheim. Le pignon à volutes de la façade Ouest comprend 3 bandeaux chanfreinés. L'encadrement de la porte richement mouluré est surmonté d'un chronogramme qui dit: "QVo anno ter qVIntVs LVDoVICVs sCeptra saLVtat reX pVer eCCLeslae WVnterer aVCtor aDest.33 annorum parochus." Soit: "En l'année où le roi enfant Louis XV a reçu le sceptre Winterer a fait construire l'église." Dans une niche, au-dessus de la porte se trouve la statue de Sain Ludan en pèlerin. L'église Saint-Ludan d'Hipsheim est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1968.
Photo panoramique verticale au lever du soleil du calvaire situé dans l'enceinte Nord de l'église Saint-Ludan de Hipsheim, en région Centre Alsace. Yves Noto Campanella photographe.
Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.
Photo panoramique verticale au lever du soleil du calvaire situé dans l'enceinte Nord de l'église Saint-Ludan de Hipsheim, au bord de la D1083 entre Ertsein et Strasbourg.
Photo panoramique de l'ensemble de la nef baroque de l'église Saint-Ludan à Hipsheim, avec sa chaire à prêcher et ses autels secondaires, face au choeur roman. Description de l'intérieur de l'église Saint-Ludan de Hipsheim.
L'intérieur de l'église Saint-Ludan de Hipsheim comprend une nef unique de style baroque du XVIIIe siècle. Elle renferme le sépulcre de Saint Ludan construit au XVe siècle par Conrad Von Sinsheim. La nef est munie d'une chaire à prêcher en bois de chêne sculpté du XVIIIe siècle comme les deux autels secondaires à retables de style baroque: côté Nord dédié à Saint Ludan recevant la couronne de gloire après sa mort et côté Sud à la Pietà au pied duquel se trouve une statue de Saint Ludan en pèlerin accompagné de 2 angelots. Sur le mur Nord de la nef, le grand tableau illustre la procession des funérailles de Saint Ludan. L'orgue de tribune a été réalisé en 1760 par Johann-Andreas Silbermann et remanié en 1899 par Martin Rinckenbach. La nef de l'église Saint-Ludan comprend également côté Nord un calvaire du XVIe siècle. L'intérieur de l'édifice est décoré de nombreuses statues polychromes comme Saint Jean l'Évangéliste et sainte Marie-Madeleine de part et d'autre du Christ en Croix, ou Saint Ludan sur l'autel latéral Nord et une Vierge à l'Enfant polychrome et doré sur l'autel latéral Sud. Une autre Vierge à l'Enfant en céramique réalisée par Paul Boni au XXe siècle, montre l'enfant Jésus avec un visage d'adulte bénissant de sa main droite et tenant le globe terrestre de la main gauche. L'ensemble des vitraux de l'église Saint-Ludan représente des Saintes et Saints chers à l'Alsace, ils ont été réalisés en 1947 par la maison Ott frères de Strasbourg. Le choeur de l'édifice est décoré de boiseries en chêne, il comprend un maître-autel baroque et un retable muni de 3 tableaux illustrant à gauche Saint Ludan réconforté par le Saint Viatique, au centre Saint Georges terrassant le dragon et à droite Saint Louis en prière devant le crucifix. Le choeur de l'église Saint Ludan est illuminé par 2 vitraux: un illustrant Saint Ludan au Nord et l'autre dédié à Saint Georges côté Sud.
Photo panoramique verticale du sépulcre de Saint Ludan construit en grès rose au XVe siècle par Conrad Von Sinsheim, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de la tombe de Saint Ludan à Hipsheim.
C'est en 1492 que les reliques de Saint Ludan furent transportées du cimetière dans la chapelle, et c'est Conrad von Sinsheim maître d'oeuvre de la flèche de la cathédrale de Strasbourg qui construisit en 1492 le sépulcre de Saint Ludan, en pierre de grès des Vosges. Saint Ludan y est représenté en pèlerin, il porte une large cape et un grand chapeau à large bord appelé galérus. Saint Ludan tient son bourdon de la main droite et son chapelet de la main gauche, il porte également un petit sac en cuir appelé schédula. Le gisant est gravé tout autour d'une inscription latine en lettre gothique: "Anno Millesino Ducentesimo Secundo Pridie februarij obiit vir Sanctus Ludanus ducis Scoticorum Filius Nomine Hiltoboldi Cui(us) a(n) i(m) Requies i(n) pace." En tête on lit: "CVS 1492." La tombe de Saint Ludan est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1968.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant la Vierge Marie réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Marie.
Marie est née en Judée, elle est la fille de Joachim et Anne et la mère de Jésus de Nazareth, l'épouse de Joseph. C'est l'ange Gabriel envoyé par Dieu qui lui annonça que le Seigneur était en elle et qu'elle est bénie entre toutes les femmes. Dès les premiers temps de l'église apparut la croyance en la conception virginale de Jésus en Marie. Le développement de la foi chrétienne a mis en valeur le rôle de la Vierge, et le concile d'Éphèse en 431 proclama Marie "Mère de Dieu". Le Moyen Âge donna un grand essor à la piété mariale. Malgré la contestation de la Réforme au XVIe siècle, une théologie de la Vierge, la mariologie se constitua. Pie IX définit le dogme de l'immaculée Conception en 1854, et Pie XII, le dogme de l'Assomption en 1950, où trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie Notre-Dame, la Mère de Dieu vers le ciel. La Vierge Marie est vénérée dans le monde entier et elle est sollicitée pour toutes les maladies ainsi que tous les problèmes existentiels.
Photo panoramique verticale de Saint Joseph tenant ses outils de charpentier et des fleurs de lys, un vitrail réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Joseph.
Saint Joseph était artisan charpentier à Nazareth, il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte, il prit peur et songea à la congédier en secret lorsque l'Archange Gabriel lui apparut et dit: « Joseph, fils de David, ne crains pas d'admettre près de toi Marie ton épouse, car celui qu'elle enfantera est issu du Saint-Esprit. On l'appellera Jésus. C'est lui qui fera paître tous les peuples avec un sceptre de fer.» il épouse donc Marie, accepte l'enfant et devient le père nourricier de Jésus qui appartient donc à la lignée du roi David. Saint Joseph est le patron de la vie, des familles, des enfants, des artisans, des travailleurs et des mourants, il est souvent représenté tenant l'Enfant Jésus ou des fleurs de lys.
Photo panoramique verticale du vitrail de Saint Arbogast réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Arbogast.
Saint Arbogast est né au VIe siècle, selon les uns en Écosse et selon les autres en Aquitaine, il avait décidé de quitter le monde pour rechercher la paix intérieure, pour ce faire, il gagna l'Alsace où il se retira en ermite dans la forêt sainte de Haguenau. Arbogast s'installa à l'ombre d'un gros chêne et se consacra à la prière et à la méditation. La réputation de grande sainteté de l'ermite Arbogast est parvenue très vite aux oreilles du roi qui l'aurait alors appelé à l'épiscopat de Strasbourg. Saint Arbogast fut évêque de Strasbourg en 550, il a fondé le premier monastère en Alsace, à Surbourg, ainsi que la première cathédrale de Strasbourg, qu'il consacra à Notre-Dame. Saint Arbogast a été enterré sur la colline Saint-Michel, (aujourd'hui chapelle de la clinique Sainte-Barbe), ses reliques ont été partagées entre le couvent Saint Arbogast de Strasbourg et celui de Surbourg (devenu l'abbatiale Saint Arbogast), des pèlerinages pour célébrer son ermitage ont également lieu à la chapelle érigée au vieux chêne, dans la forêt sainte "Silva sancta" de Haguenau. Saint Arbogast est le plus souvent représenté en évêque, avec sa mitre symbolisant la dignité épiscopale et la crosse, symbole de la houlette du pasteur qui veille son troupeau.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Saint Léonard en ermite avec son bâton de pèlerin et des chênes dans les mains, dans la nef de l'église Saint-Ludan à Hipsheim. Histoire de Saint Léonard.
Saint Léonard de Noblac appelé aussi Léonard de Limoges, Léonard le Noblet ou Léonard de Noblat était un noble Franc qui aurait vécu à la cour de Clovis. Léonard fut converti avec Clovis au christianisme par saint Rémi en 496, il obtient le droit de libérer un grand nombre de prisonniers. Léonard refusa sa nomination à la tête d'un évêché et préféra quitter la cour pour s'établir en ermite dans une forêt du Limousin. Il y fait construire une chapelle et commence à cultiver la terre, progressivement un village naît et de nombreux pèlerins y viennent s'installer. À Saint-Léonard-de-Noblat nait alors une abbaye ou Léonard accueille les prisonniers et leurs offrent une nouvelle vie. L'abbaye de Noblac devint une étape importante sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, les fidèles demandaient son intervention pour la libération de prisonniers, où les maladies du bétail. Saint Léonard de Noblac serait mort vers 559, il était également fondateur de l'abbaye bénédictine de Marmoutier.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Saint Materne, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Materne.
Saint Materne est né en Lombardie vers la fin du IIe siècle. Il prit une part active au concile de Rome en 313 et à celui d'Arles en 314. Réputé pour sa sagesse, il était proche de l'empereur Constantin. Materne était évêque de Cologne, de Trèves et de Tongres, il a évangélisé les régions rhénanes. Saint Materne est mort à Trèves vers 340. Selon une très belle légende, il aurait été le fils ressuscité de la veuve de Naïm, envoyé par Saint Pierre avec Euchère et Valère pour évangéliser les régions rhénanes, il tomba gravement malade en Alsace et mourut; ses amis Euchère et Valère retournèrent à Rome auprès de Saint Pierre qui leur donna son bâton afin qu'ils le mette dans la main de Materne, après une longue marche se fut chose faite et Materne ressuscita et reprit son apostolat. Saint Materne est imploré pour la guérison des fièvres.
Photo panoramique verticale de Sainte Eugénie de Rome, un vitrail réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Sainte Eugénie.
SSainte Eugénie serait née à Alexandrie ou à Rome vers 185, elle était la fille du gouverneur de la cité. Dotée d'une grande intelligence et d'une grande beauté, elle refuse de nombreux prétendants au mariage. Eugénie découvre le christianisme très tôt grâce à des écrits de Saint Paul, elle fuit donc la ville pour une propriété familiale loin d'Alexandrie. Là, avec ses deux valets elle rencontre un groupe de chrétiens chantant les louanges du Seigneur, fascinée elle les suit jusqu'au monastère où elle et ses deux compères participent à l'office. Ensuite elle se travestit en homme et prend le nom d'Eugène afin de rentrée dans la vie monastique. Rapidement elle acquiert une grande renommée au sein du monastère, Eugénie devint Abbé, elle détient du Seigneur un grand pouvoir de guérir les malades, de chasser les démons et de rendre la vue aux aveugles. Sa réputation arriva aux oreilles d'une riche femme d'Alexandrie nommée Mélanthia qui était gravement malade. Elle fit donc venir Eugène (Eugénie) qui la guérit. Pour "le" remercier, Mélanthia, lui propose des cadeaux, et devant la beauté de son guérisseur lui fait des avances, Eugénie refuse tout en bloc. Humiliée Mélanthia l'accuse d'avoir voulu la violer, Eugénie et ses frères du monastère sont condamnés à être jeté aux lions par le gouverneur Philippe qui n'est autre que le père d'Eugénie. Là, pour sauver ses compagnons Eugénie décide de révéler la vérité, elle déchire sa tunique et divulgue sa véritable identité à son père et à la foule. Eugénie et les moines sont dès lors mis hors de causes. Mais l'affaire n'en reste pas là, l'empereur Valérien a eu vent de cette affaire et il fait arrêter Eugénie qu'il condamne à mort. Après de nombreuses tentatives de tortures ratées Valérien lui fait trancher la têt
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Sainte Odile en robe d'abbesse, avec la crosse et le livre de la ''Règle'' sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Sainte Odile.
Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Sainte Richarde en impératrice, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Sainte Richarde.
Richarde de Souabe est née en 843, elle est la fille du comte Erchanger de Souabe. Elle épousa en 862 le jeune prince carolingien Charles III dit "le Gros" qui devient roi des Francs de Rhénanie puis empereur d'Occident en 881. Charles le Gros fit cadeaux à son épouse Richarde qui était chrétienne de nombreuses abbayes dont celle d'Étival. Richarde était une très belle femme, très pieuse et engagée en politique auprès de son mari qu'elle conseille. Mais l'empereur veut répudier son épouse pour cause d'adultère, Richarde propose de prouver sa fidélité et sa virginité par l'épreuve du feu. C'est à partir de là que la légende raconte que Richarde pour prouver son innocence, se soumet au jugement de Dieu; pour ce faire, elle marche sur un bûcher et traverse les flammes sous le regard de son mari et d'un évêque, elle sort de cette épreuve sans la moindre brûlure et pleinement justifiée. Mais meurtrie de cette humiliation, Richarde quitte Charles le Gros pour vivre retirée dans la montagne. Sur le chemin, elle voit un ange qui lui dit: << là où tu verras un ours creuser la terre, tu établiras la demeure de Dieu >>. Ce fut chose faite à l'entrée d'une vallée, à côté d'une rivière, Richarde vit un ours gratter le sol et c'est là qu'elle fonda son monastère qui deviendra l'abbaye Sainte Richarde d'Andlau. Richarde mourut le 18 septembre 896; quand le pape Léon IX vint en Alsace, il plaça les restes de la première abbesse d'Andlau sur des autels, lui rendit hommage et la canonisa en 1049 sous le nom de Sainte Richarde d'Andlau. Aujourd'hui, l'église Saint-Pierre-et-Paul, ancienne abbaye Sainte-Richarde d'Andlau et un haut lieu d'énergie en Alsace, de très nombreux visiteurs et pèlerins y viennent se ressourcer et trouver le réconfort. L'ancienne abbaye Sainte Richarde d'Andlau fut témoin de nombreuses guérisons inexpliquées, encore aujourd'hui des pèlerins souffrant de maux de tête, de douleurs articulaires, de problème de dos... y ressortent soulagés.
Photo panoramique verticale du vitrail de Saint Ludan réalisé au XXe siècle par la maison Ott frères, dans le choeur de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Ludan.
Saint Ludan ou Loudain, ou encore Luden, fils du duc Hildebod est né au XIIe siècle en Écosse, après la mort de son père, il abandonna son titre et fit don de sa fortune aux services des malades, puis il fait route vers les lieux saints de Jérusalem. Là, il se recueil sur les tombes des apôtres et du Christ. Au retour de son pèlerinage sur le chemin de Dieu, Saint Ludan passa par l'Alsace où épuisé, il se couche sous un tilleul non loin du village Nartz (aujourd'hui Nordhouse), il y mourut de froid le 12 février 1202. Les habitants trouvent dans sa besace ces mots: « Je suis le fils du noble Hildebod, duc d'Écosse et je me suis fait pèlerin pour l'amour de Dieu. » Son corps fut récupéré par le village de Hipsheim où il fut inhumé dans l'église de Scheerkirche. Une chapelle dédiée à Saint Ludan a été élevée à Hipsheim au XIIIe siècle, on y trouve le tombeau néo-gothique du saint datant de 1492. Saint Ludan est fêté le 12 février.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Saint Georges, dans le choeur de l'église Saint-Ludan dHipsheim. Histoire de Saint Georges.
Georges de Lydda ou Saint Georges est né vers 275 à Lydda en Palestine, issu d'une famille riche, il devient officier dans l'armée romaine. Selon une des nombreuses légendes, Georges vient au secours d'une princesse victime d'un redoutable dragon, après un combat acharné et avec l'aide du Christ, il finit par triompher. Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien, arrêté il subit une série de tortures mais resta fidèle à sa foi, il sera décapité vers 303. Saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté, il est principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon, allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le Démon. Saint Georges est considéré comme le modèle des chevaliers chrétiens, il est un des 14 Saints Auxiliateurs, on l'invoque contre de nombreuses maladies mais également pour la protection des chevaux.
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