Photos de l'intérieur de l'église Saint-Ludan à Hipsheim




Photo de la nef unique de style baroque reconstruite en 1723 sous l'impulsion du curé Winterer, face au choeur roman du XIIIe siècle de l'église Saint-Ludan à Hipsheim. Histoire de l'église Saint-Ludan de Hipsheim.


L'église Saint-Ludan de Hipsheim existait avant la sépulture de ce saint, elle est une des plus vieilles de la région, elle remonterait au début de la christianisation de l'Alsace. L'église était dédiée à Saint Léger, le patron de l'abbaye de Murbach puis à Saint-Georges, elle fut l'église commune aux villages, de Hipsheim, de Limersheim, de Hindisheim et d'Ichtratzheim. L'église Saint-Ludan a été construite à la fin du règne des Hohenstaufen, vers 1235. En 1632 elle est la proie des flammes, lors de la guerre de Trente Ans, seul le clocher sera épargné. La nef est reconstruite en 1723 sous l'impulsion du curé Winterer, il opte pour un style baroque. La tour clocher du XIIIe siècle est la partie la plus ancienne de l'église, elle est coiffée d'une toiture en bâtière. Le rez-de-chaussée renferme le choeur de l'édifice. L'étage des cloches et percé de fenêtres géminées à doubles arcs brisés qui reposent sur des colonnettes à chapiteaux ouvragés. Sur la face Est est accolée une maison où vivait au XIXe siècle un ermite surnommé "Waldbruder" de Hipsheim. Le pignon à volutes de la façade Ouest comprend 3 bandeaux chanfreinés. L'encadrement de la porte richement mouluré est surmonté d'un chronogramme qui dit: "QVo anno ter qVIntVs LVDoVICVs sCeptra saLVtat reX pVer eCCLeslae WVnterer aVCtor aDest.33 annorum parochus." Soit: "En l'année où le roi enfant Louis XV a reçu le sceptre Winterer a fait construire l'église." Dans une niche, au-dessus de la porte se trouve la statue de Sain Ludan en pèlerin. L'église Saint-Ludan d'Hipsheim est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1968.


Photo du grand tableau illustrant la procession des funérailles de Saint Ludan qui ont eu lieu en 1202; une toile située dans la nef de l'église Saint-Ludan, à l'Ouest du village alsacien de Hipsheim. Histoire et description de Hipsheim.


La première mention de Hipsheim apparaît dans les archives de l'abbaye de Murbach en 728 sous le nom Hyppeneshaim, c'est le comte du Nordgau Eberhardt qui en fait don à l'abbaye. Il s'agit alors d'une ancienne exploitation agricole pour l'élevage des chevaux de la Villa Regia des Rois Francs d'Erstein. Au temps de l'apogée des comtes de Werde au XIIe siècle, Hipsheim faisait partie des possessions du landgraviat de Basse Alsace. En 1233 Elisabeth de Monfort reçoit de son époux, le comte Henri de Werde le village en dot. Puis Hipsheim se partage à partir du XIVe siècle à trois seigneurs descendants des Rheingrafen: une part aux Kageneck en 1399, une part aux Bapst de Bolsenheim et le dernier tiers passe à la famille de Landsberg en 1651. Lors de la guerre de Trente Ans les Suédois occupent le village et incendient l'église commune aux villages, d'Hipsheim, de Limersheim et d'Ichtratzheim, seul le clocher fut sauvé, elle a été reconstruite en 1723. À côté de l'église Saint Ludan se trouve une belle maison à colombages qui était un relais de poste jusqu'à la fin du XIXe siècle, elle accueille aujourd'hui un institut médico-éducatif. La chapelle Saint-Wendelin au centre du village, a été élevée en 1724.


Photo de l'orgue de tribune réalisé en 1760 par Johann-Andreas Silbermann et remanié en 1899 par Martin Rinckenbach, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim.



Photo du sépulcre de Saint Ludan construit en pierre de grès en 1492 par Conrad Von Sinsheim, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim; une pierre tombale inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1968.



Photo du sépulcre de Saint Ludan construit en grès au XVe siècle par Conrad Von Sinsheim, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim; représenté en pèlerin, il est coiffé d'un galérus et tient un bourdon. Histoire de la tombe de Saint Ludan.


C'est en 1492 que les reliques de Saint Ludan furent transportées du cimetière dans la chapelle, et c'est Conrad von Sinsheim maître d'oeuvre de la flèche de la cathédrale de Strasbourg qui construisit en 1492 le sépulcre de Saint Ludan, en pierre de grès des Vosges. Saint Ludan y est représenté en pèlerin, il porte une large cape et un grand chapeau à large bord appelé galérus. Saint Ludan tient son bourdon de la main droite et son chapelet de la main gauche, il porte également un petit sac en cuir appelé schédula. Le gisant est gravé tout autour d'une inscription latine en lettre gothique: "Anno Millesino Ducentesimo Secundo Pridie februarij obiit vir Sanctus Ludanus ducis Scoticorum Filius Nomine Hiltoboldi Cui(us) a(n) i(m) Requies i(n) pace." En tête on lit: "CVS 1492." La tombe de Saint Ludan est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1968.


Photo de la statue polychrome de Saint Ludan en pèlerin accompagné de 2 angelots, au pied de l'autel retable baroque de la Pietà, dans la nef de l'église Saint-Ludan à Hipsheim. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo des 3 autels retables de style baroque de l'église Saint-Ludan à Hipsheim, avec le Christ en Croix, les statues de la Vierge à l'Enfant, de Marie-Madeleine, de Jean l'Évangéliste et de Ludan. Description de l'église Saint-Ludan de Hipsheim.


L'intérieur de l'église Saint-Ludan de Hipsheim comprend une nef unique de style baroque du XVIIIe siècle. Elle renferme le sépulcre de Saint Ludan construit au XVe siècle par Conrad Von Sinsheim. La nef est munie d'une chaire à prêcher en bois de chêne sculpté du XVIIIe siècle comme les deux autels secondaires à retables de style baroque: côté Nord dédié à Saint Ludan recevant la couronne de gloire après sa mort et côté Sud à la Pietà au pied duquel se trouve une statue de Saint Ludan en pèlerin accompagné de 2 angelots. Sur le mur Nord de la nef, le grand tableau illustre la procession des funérailles de Saint Ludan. L'orgue de tribune a été réalisé en 1760 par Johann-Andreas Silbermann et remanié en 1899 par Martin Rinckenbach. La nef de l'église Saint-Ludan comprend également côté Nord un calvaire du XVIe siècle. L'intérieur de l'édifice est décoré de nombreuses statues polychromes comme Saint Jean l'Évangéliste et sainte Marie-Madeleine de part et d'autre du Christ en Croix, ou Saint Ludan sur l'autel latéral Nord et une Vierge à l'Enfant polychrome et doré sur l'autel latéral Sud. Une autre Vierge à l'Enfant en céramique réalisée par Paul Boni au XXe siècle, montre l'enfant Jésus avec un visage d'adulte bénissant de sa main droite et tenant le globe terrestre de la main gauche. L'ensemble des vitraux de l'église Saint-Ludan représente des Saintes et Saints chers à l'Alsace, ils ont été réalisés en 1947 par la maison Ott frères de Strasbourg. Le choeur de l'édifice est décoré de boiseries en chêne, il comprend un maître-autel baroque et un retable muni de 3 tableaux illustrant à gauche Saint Ludan réconforté par le Saint Viatique, au centre Saint Georges terrassant le dragon et à droite Saint Louis en prière devant le crucifix. Le choeur de l'église Saint Ludan est illuminé par 2 vitraux: un illustrant Saint Ludan au Nord et l'autre dédié à Saint Georges côté Sud.


Photo de l'autel retable baroque dédié à Saint Ludan recevant la couronne de gloire après sa mort, avec les statues de Sainte Marie-Madeleine et de Saint Ludan, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim reconstruite au XVIIIe siècle.



Photo de l'autel retable baroque secondaire dédié à la Piétà, avec les statues de Saint Ludan en pèlerin, de la Vierge à l'Enfant et de Saint Jean l'Évangéliste, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim reconstruite en 1723.



Photo en gros plan de la Vierge Marie sur le vitrail réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Marie.


Marie est née en Judée, elle est la fille de Joachim et Anne et la mère de Jésus de Nazareth, l'épouse de Joseph. C'est l'ange Gabriel envoyé par Dieu qui lui annonça que le Seigneur était en elle et qu'elle est bénie entre toutes les femmes. Dès les premiers temps de l'église apparut la croyance en la conception virginale de Jésus en Marie. Le développement de la foi chrétienne a mis en valeur le rôle de la Vierge, et le concile d'Éphèse en 431 proclama Marie "Mère de Dieu". Le Moyen Âge donna un grand essor à la piété mariale. Malgré la contestation de la Réforme au XVIe siècle, une théologie de la Vierge, la mariologie se constitua. Pie IX définit le dogme de l'immaculée Conception en 1854, et Pie XII, le dogme de l'Assomption en 1950, où trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie Notre-Dame, la Mère de Dieu vers le ciel. La Vierge Marie est vénérée dans le monde entier et elle est sollicitée pour toutes les maladies ainsi que tous les problèmes existentiels.


Photo en gros plan de Saint Joseph illustré en artisan charpentier, sur le vitrail réalisé au XXe siècle par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Joseph.


Saint Joseph était artisan charpentier à Nazareth, il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte, il prit peur et songea à la congédier en secret lorsque l'Archange Gabriel lui apparut et dit: « Joseph, fils de David, ne crains pas d'admettre près de toi Marie ton épouse, car celui qu'elle enfantera est issu du Saint-Esprit. On l'appellera Jésus. C'est lui qui fera paître tous les peuples avec un sceptre de fer.» il épouse donc Marie, accepte l'enfant et devient le père nourricier de Jésus qui appartient donc à la lignée du roi David. Saint Joseph est le patron de la vie, des familles, des enfants, des artisans, des travailleurs et des mourants, il est souvent représenté tenant l'Enfant Jésus ou des fleurs de lys.


Photo en gros plan de Saint Arbogast, un ermite élu évêque de Strasbourg en 550; un vitrail réalisé au XXe siècle par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Arbogast.


Saint Arbogast est né au VIe siècle, selon les uns en Écosse et selon les autres en Aquitaine, il avait décidé de quitter le monde pour rechercher la paix intérieure, pour ce faire, il gagna l'Alsace où il se retira en ermite dans la forêt sainte de Haguenau. Arbogast s'installa à l'ombre d'un gros chêne et se consacra à la prière et à la méditation. La réputation de grande sainteté de l'ermite Arbogast est parvenue très vite aux oreilles du roi qui l'aurait alors appelé à l'épiscopat de Strasbourg. Saint Arbogast fut évêque de Strasbourg en 550, il a fondé le premier monastère en Alsace, à Surbourg, ainsi que la première cathédrale de Strasbourg, qu'il consacra à Notre-Dame. Saint Arbogast a été enterré sur la colline Saint-Michel, (aujourd'hui chapelle de la clinique Sainte-Barbe), ses reliques ont été partagées entre le couvent Saint Arbogast de Strasbourg et celui de Surbourg (devenu l'abbatiale Saint Arbogast), des pèlerinages pour célébrer son ermitage ont également lieu à la chapelle érigée au vieux chêne, dans la forêt sainte "Silva sancta" de Haguenau. Saint Arbogast est le plus souvent représenté en évêque, avec sa mitre symbolisant la dignité épiscopale et la crosse, symbole de la houlette du pasteur qui veille son troupeau.


Photo en gros plan de la verrière illustrant Saint Léonard en ermite avec son bourdon dans la main droite; un vitrail réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Léonard.


Saint Léonard de Noblac appelé aussi Léonard de Limoges, Léonard le Noblet ou Léonard de Noblat était un noble Franc qui aurait vécu à la cour de Clovis. Léonard fut converti avec Clovis au christianisme par saint Rémi en 496, il obtient le droit de libérer un grand nombre de prisonniers. Léonard refusa sa nomination à la tête d'un évêché et préféra quitter la cour pour s'établir en ermite dans une forêt du Limousin. Il y fait construire une chapelle et commence à cultiver la terre, progressivement un village se forme et de nombreux pèlerins y viennent s'installer. À Saint-Léonard-de-Noblat naît alors une abbaye où Léonard accueille les prisonniers à qui il offre une nouvelle vie. L'abbaye de Noblac devint une étape importante sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, les fidèles demandaient son intervention pour la libération de prisonniers, ou les maladies du bétail. Saint Léonard de Noblac serait mort vers 559, il était également fondateur de l'abbaye bénédictine de Marmoutier.


Photo en gros plan de la verrière illustrant Saint Materne en évêque, avec les évangiles dans la main; un vitrail réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Materne.


Saint Materne est né en Lombardie vers la fin du IIe siècle. Il prit une part active au concile de Rome en 313 et à celui d'Arles en 314. Réputé pour sa sagesse, il était proche de l'empereur Constantin. Materne était évêque de Cologne, de Trèves et de Tongres, il a évangélisé les régions rhénanes. Saint Materne est mort à Trèves vers 340. Selon une très belle légende, il aurait été le fils ressuscité de la veuve de Naïm, envoyé par Saint Pierre avec Euchère et Valère pour évangéliser les régions rhénanes, il tomba gravement malade en Alsace et mourut; ses amis Euchère et Valère retournèrent à Rome auprès de Saint Pierre qui leur donna son bâton afin qu'ils le mette dans la main de Materne, après une longue marche se fut chose faite et Materne ressuscita et reprit son apostolat. Saint Materne est imploré pour la guérison des fièvres.


Photo en gros plan de la verrière illustrant Sainte Eugénie de Rome qui tient la palme du martyre; un vitrail réalisé au XXe siècle par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Sainte Eugénie de Rome.


Sainte Eugénie serait née à Alexandrie ou à Rome vers 185, elle était la fille du gouverneur de la cité. Dotée d'une grande intelligence et d'une grande beauté, elle refuse de nombreux prétendants au mariage. Eugénie découvre le christianisme très tôt grâce à des écrits de Saint Paul, elle fuit donc la ville pour une propriété familiale loin d'Alexandrie. Là, avec ses deux valets elle rencontre un groupe de chrétiens chantant les louanges du Seigneur, fascinée elle les suit jusqu'au monastère où elle et ses deux compères participent à l'office. Ensuite elle se travestit en homme et prend le nom d'Eugène afin de rentrée dans la vie monastique. Rapidement elle acquiert une grande renommée au sein du monastère, Eugénie devint Abbé, elle détient du Seigneur un grand pouvoir de guérir les malades, de chasser les démons et de rendre la vue aux aveugles. Sa réputation arriva aux oreilles d'une riche femme d'Alexandrie nommée Mélanthia qui était gravement malade. Elle fit donc venir Eugène (Eugénie) qui la guérit. Pour "le" remercier, Mélanthia, lui propose des cadeaux, et devant la beauté de son guérisseur lui fait des avances, Eugénie refuse tout en bloc. Humiliée Mélanthia l'accuse d'avoir voulu la violer, Eugénie et ses frères du monastère sont condamnés à être jeté aux lions par le gouverneur Philippe qui n'est autre que le père d'Eugénie. Là, pour sauver ses compagnons Eugénie décide de révéler la vérité, elle déchire sa tunique et divulgue sa véritable identité à son père et à la foule. Eugénie et les moines sont dès lors mis hors de causes. Mais l'affaire n'en reste pas là, l'empereur Valérien a eu vent de cette affaire et il fait arrêter Eugénie qu'il condamne à mort. Après de nombreuses tentatives de tortures ratées Valérien lui fait trancher la tête.


Photo en gros plan de la verrière illustrant Sainte Richarde en impératrice, avec une coupe dans les mains; un vitrail réalisé au XXe siècle par la maison Ott frères, dans la nef de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Sainte Richarde.


Richarde de Souabe est née en 843, elle est la fille du comte Erchanger de Souabe. Elle épousa en 862 le jeune prince carolingien Charles III dit "le Gros" qui devient roi des Francs de Rhénanie puis empereur d'Occident en 881. Charles le Gros fit cadeaux à son épouse Richarde qui était chrétienne de nombreuses abbayes dont celle d'Étival. Richarde était une très belle femme, très pieuse et engagée en politique auprès de son mari qu'elle conseille. Mais l'empereur veut répudier son épouse pour cause d'adultère, Richarde propose de prouver sa fidélité et sa virginité par l'épreuve du feu. C'est à partir de là que la légende raconte que Richarde pour prouver son innocence, se soumet au jugement de Dieu; pour ce faire, elle marche sur un bûcher et traverse les flammes sous le regard de son mari et d'un évêque, elle sort de cette épreuve sans la moindre brûlure et pleinement justifiée. Mais meurtrie de cette humiliation, Richarde quitte Charles le Gros pour vivre retirée dans la montagne. Sur le chemin, elle voit un ange qui lui dit: << là où tu verras un ours creuser la terre, tu établiras la demeure de Dieu >>. Ce fut chose faite à l'entrée d'une vallée, à côté d'une rivière, Richarde vit un ours gratter le sol et c'est là qu'elle fonda son monastère qui deviendra l'abbaye Sainte Richarde d'Andlau. Richarde mourut le 18 septembre 896; quand le pape Léon IX vint en Alsace, il plaça les restes de la première abbesse d'Andlau sur des autels, lui rendit hommage et la canonisa en 1049 sous le nom de Sainte Richarde d'Andlau. Aujourd'hui, l'église Saint-Pierre-et-Paul, ancienne abbaye Sainte-Richarde d'Andlau et un haut lieu d'énergie en Alsace, de très nombreux visiteurs et pèlerins y viennent se ressourcer et trouver le réconfort. L'ancienne abbaye Sainte Richarde d'Andlau fut témoin de nombreuses guérisons inexpliquées, encore aujourd'hui des pèlerins souffrant de maux de tête, de douleurs articulaires, de problème de dos... y ressortent soulagés.


Photo du maître-autel à retable baroque du choeur de l'église Saint-Ludan de Hipsheim, avec l'arc triomphal orné du Christ en Croix, et de part et d'autre, les statues de Sainte Marie-Madeleine et de Saint Jean l'Évangéliste.



Photo du choeur de l'église Saint-Ludan à Hipsheim, avec le maître-autel à retable baroque du XVIIIe siècle illuminé par les vitraux de Saint Ludan et Saint Georges du XXe siècle.



Photo du tableau illustrant Saint Ludan réconforté par le Saint Viatique, sur le maître-autel à retable baroque du XVIIIe siècle, dans le choeur de l'église Saint-Ludan à Hipsheim.



Photo en gros plan du tableau illustrant Saint Georges terrassant le dragon, sur le maître-autel à retable baroque du XVIIIe siècle, dans le choeur de l'église Saint-Ludan de Hipsheim.



Photo du tableau illustrant le roi de France Saint Louis en prière devant le crucifix, sur le maître-autel à retable baroque du XVIIIe siècle, dans le choeur de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Louis.


Louis IX ou Saint Louis est né le 25 avril 1214 à Poissy, fils de Louis VIII, il est sacré roi de France le 29 novembre 1226 par l'évêque de Soissons à Reims. Louis IX était roi de France de 1226 à 1270, à vingt ans, il épouse Marguerite de Provence avec qui il aura 8 enfants. En 1239, Louis IX ramène de Constantinople la Couronne d'épines, elle trône à Notre-Dame de Paris avec un morceau de la Croix ramené par Sainte Hélène et un clou de la Passion. La mémoire collective a gardé l'image du souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne. Louis IX est mort frappé par la peste à Tunis en 1270 lors de la huitième croisade. Louis IX était un homme profondément chrétien, il a été canonisé par le pape Boniface VIII sous le nom de Saint Louis de France à Orvieto en août 1297.


Photo de Saint Ludan en pèlerin, avec sa cape ornée de 2 coquilles Saint Jacques, il tient son bourdon de la main gauche et son chapelet de la main droite, un vitrail du choeur de l'église Saint-Ludan de Hipsheim. Histoire de Saint Ludan.


Saint Ludan ou Loudain, ou encore Luden, fils du duc Hildebod est né au XIIe siècle en Écosse, après la mort de son père, il abandonna son titre et fit don de sa fortune aux services des malades, puis il fait route vers les lieux saints de Jérusalem. Là, il se recueil sur les tombes des apôtres et du Christ. Au retour de son pèlerinage sur le chemin de Dieu, Saint Ludan passa par l'Alsace où épuisé, il se couche sous un tilleul non loin du village Nartz (aujourd'hui Nordhouse), il y mourut de froid le 12 février 1202. Les habitants trouvent dans sa besace ces mots: « Je suis le fils du noble Hildebod, duc d'Écosse et je me suis fait pèlerin pour l'amour de Dieu. » Son corps fut récupéré par le village de Hipsheim où il fut inhumé dans l'église de Scheerkirche. Une chapelle dédiée à Saint Ludan a été élevée à Hipsheim au XIIIe siècle, on y trouve le tombeau néo-gothique du saint datant de 1492. Saint Ludan est fêté le 12 février.


Photo en gros plan de Saint Georges en armure, avec son bouclier et sa lance en mains, sur le vitrail réalisé en 1947 par la maison Ott frères, dans le choeur de l'église Saint-Ludan à Hipsheim. Histoire de Saint Georges.


Georges de Lydda ou Saint Georges est né vers 275 à Lydda en Palestine, issu d'une famille riche, il devient officier dans l'armée romaine. Selon une des nombreuses légendes, Georges vient au secours d'une princesse victime d'un redoutable dragon, après un combat acharné et avec l'aide du Christ, il finit par triompher. Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien, arrêté il subit une série de tortures mais resta fidèle à sa foi, il sera décapité vers 303. Saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté, il est principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon, allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le Démon. Saint Georges est considéré comme le modèle des chevaliers chrétiens, il est un des 14 Saints Auxiliateurs, on l'invoque contre de nombreuses maladies mais également pour la protection des chevaux.


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