Photos de l'Hélophile suspendu, Helophilus pendulus




Photo d'un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'' sur une Carotte sauvage ''Daucus carota'', dans une prairie qui borde le contre-canal de drainage, le long du Rhin, à la Robertsau au mois d'août. Description de l'Hélophile suspendu.


L'Hélophile suspendu ou Syrphe des marais "Helophilus pendulus" est un Diptère "Diptera" de la famille des Syrphidés "Syrphidae". L'abdomen de couleur jaune orangé est orné de bandes transversales et de taches de couleur noire, grise ou blanchâtre. Le scutellum est brunâtre. Le thorax jaune est rayé longitudinalement de 3 bandes noires. La partie jaune de la tête entre les gros yeux bruns, est séparée par une bande faciale noire, les petites antennes sont noires et jaunes. Les pattes sont jaunes et noires. Sa taille varie de 11 à 13 mm de long. L'Hélophile suspendu et un important pollinisateur, il se rencontre du printemps jusqu'à l'automne, sur les fleurs des prairies humides, au bord des cours d'eau, des étangs, des rivières et des marécages où il se nourrit de pollen et de nectar. La larve est aquatique et se développe dans la vase.


Photo d'un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'' sur une Carotte sauvage ''Daucus carota'', dans une prairie située entre le contre-canal de drainage et le Rhin, à la Robertsau au coeur de l'été. Description de la forêt de la Robertsau.


La forêt de la Robertsau est une forêt périurbaine située au Nord-Est de Strasbourg, elle est une des trois forêts rhénanes entourant la ville. D'une surface de 493 hectares, elle se compose de tous les éléments qui caractérisent les forêts du Rhin. Longtemps surexploitée et défigurée, elle bénéficie aujourd'hui d'une protection lui permettant de retrouver ses caractères rhénans. La forêt de la Robertsau est une mosaïque de forêts alluviales rhénanes, avec dans les parties basses "Gründe" des méandres "Giessen" qui serpentent entre les îles du "Blaueslandkoepfel" ou des bras morts du Rhin alimentés par la nappe phréatique "Brunnenwasser". Plus haut, une jungle épaisse s'est développée sur les levées "Köpfe", elle accueille son cortège de lianes arborescentes qui grimpent à la cime des plus grands chênes, frênes et autres érables. Un troisième milieu occupe le bord du Rhin ou le "Beilengrund", le "Ried Blond", de belles prairies alluviales qui se composent d'une flore et d'une faune exceptionnelles. Au Nord-Ouest de la forêt rhénane de la Robertsau s'étendent de vastes zones de prairies, de haies et de roselières, dans le Ried Brun ou Nord, entre les lieux-dits "Grossbeltzwoerth", "Pfennwoerth" et Rohrwoerth. Des milieux ouverts qui bordent la ferme Bussière; une ancienne dépendance du château de Pourtalès qui abrite le Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement CINE. La forêt de la Robertsau a été classée en Réserve Naturelle Nationale le 27 juillet 2020.


Photo d'une Carotte sauvage ''Daucus carota'' visitée par un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'', dans une prairie qui borde le Rhin, à la Robertsau à la fin du mois d'août. Description de la Carotte sauvage.


La Carotte sauvage "Daucus carota" est une plante herbacée bisannuelle de la famille des Ombellifères ou Apiacées "Apiaceae". L'inflorescence est regroupée en ombelle dense et aplatie, elle fleurit lors de la 2e année. Les fleurs sont de couleur blanche à rosâtre, l'ombelle peut présenter au centre, une petite fleur de couleur violette, rougeâtre sombre, voire pourpre ou brune noirâtre, colorées par des anthocyanines qui servent à attirer les insectes. Les fruits ovales et aplatis sont recouverts de petits poils accrocheurs, lorsqu'ils se forment, l'ombelle se replie sur elle-même en une sorte de nid d'oiseau. Les bractées vertes et pourprées sous l'ombelle sont divisées en trois parties. Les feuilles sont pennées, divisées en nombreux segments étroits. La longue tige verte et brunissante est pubescente, elle est striée dans le sens de la longueur. La racine blanche ou rosée est une délicieuse petite carotte la première année. Sa taille varie de 30 à 120 cm. Très commune, la Carotte sauvage fleurit de juin à septembre, dans les champs, les prairies, les garrigues et au bord des chemins.


Photo au-dessus d'un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'' sur un Liondent d'automne ''Leontodon autumnalis'', dans une prairie ello-rhénane, entre l'Ill et le Rhin, à la Wantzenau au mois d'août. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo d'un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'' sur les fleurs ligulées jaunes d'un Liondent d'automne ou Léontodon d'automne ''Leontodon autumnalis'', dans une prairie qui borde le Rhin, à la Wantzenau. Description du Liondent d'automne.


Le Liondent d'automne ou Léontodon d'automne "Leontodon autumnalis", est une plante herbacée vivace de la famille des Astéracées "Asteraceae". Les fleurs sont regroupées en capitule, elles sont toutes ligulées, de couleur jaune, avec 5 dents aux extrémités. Les bractées sont linéaires-lancéolées. Les fruits sont des akènes à aigrettes pennées. Les feuilles sont vertes, en rosette basale, pennées à dents longues et étroites. La tige dressée verte, sans feuilles, est striée et légèrement duvetée, avec de petites écailles vers le sommet. Sa taille varie de 20 à 50 cm. Le Liondent d'automne aime les sols riches en azote, il pousse de juillet à octobre dans les prairies et au bord des chemins.


Photo d'un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'' sur un Liondent d'automne ou Léontodon d'automne ''Leontodon autumnalis'', dans une prairie humide du Ried Blond, à la Wantzenau à la fin de l'été. Description du Ried Blond.


Le Ried Blond s'est développé au rythme du Rhin sur les emplacements où le fleuve, lors des fortes crues annuelles, a décapé les forêts bordant les méandres. Progressivement les prairies inondables se sont formées sur les alluvions; des matériaux légers et calcaires déposés par le Rhin. Si un bon nombre de ces prairies ont disparu suite aux divers travaux de domestication du fleuve, une grande partie est encore magnifiquement préservée. Je citerai la réserve naturelle transfrontalière du Taubergiessen à Rhinau-Kappel, le Kühkopf en Allemagne, ou, à plus petite échelle, le Sud-Est de la forêt de la Wantzenau et le Rohrschollen. Les prairies alluviales du Ried Blond sont d'une grande richesse floristique et faunistique. Dès le début du printemps elles se couvrent de tapis de Cardamines des prés, de Marguerites, de Carottes sauvages ou encore de Vergerettes annuelles, sans oublier les nombreuses espèces d'orchidées. Ces prairies sont entourées de roselières et de haies, comme les Viornes obiers et lantanes, les Cornouillers mâles et sanguins, le Troène vulgaire ou l'Épine noire et l'Aubépine, des arbustes typiques des paysages riediens du Rhin. Le Ried Blond est bordé de dépressions, les "Gründe" où serpentent les bras du Rhin ceinturés par des saules, des aulnes ou des Peupliers noirs. Cet ensemble est dominé par une profonde jungle rhénane qui s'est développée sur les levées "Köpfe". C'est cet ensemble naturel qui fait de la forêt du Rhin, le milieu le plus riche d'Europe avec la forêt du Danube.


Photo d'un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'' sur un Liondent d'automne ''Leontodon autumnalis'', dans une prairie entre le Steingiessen et le Rhin, à la Wantzenau en fin de saison estivale. Description de la forêt de la Wantzenau.


La forêt de La Wantzenau se situe au Nord de Strasbourg, entre la Robertsau et Gambsheim, elle est traversée au centre par la rivière de l'Ill et ses méandres, comme le "Steingiessen" et le "Waldrhein", ce qui en fait une forêt ello-rhénane. La forêt de La Wantzenau a la particularité de posséder une végétation façonnée par le Rhin et par l'Ill. Les alluvions du Rhin ont donné un sol à substrat grossier et calcaire. La rivière de l'Ill, issue des montagnes du Juras alsacien, donnant un sol à substrat fin et non-calcaire. Un ensemble qui a permis à une végétation très riche et diversifiée de s'y développer. La forêt de la Wantzenau comprend au Sud de très belles prairies du Ried Blond délimitées par le "Steingiessen", elles abritent une flore et une faune remarquables. À partir du lieu-dit "Siefferts Koepfel" et jusqu'au "Breuschkopfgrund", avec la forêt domaniale de Honau, s'étend une forêt dense, entrecoupée de méandres, une jungle rhénane des plus remarquables. Tout ce versant droit de l'Ill comprend des forêts alluviales qui se sont développées sur des levées "Köpfe" ainsi que dans les parties basses "Gründe", le long des anciens méandres du Rhin et de l'Ill. La rive gauche de l'Ill abrite une végétation plus ou moins rapportée, aux lieux-dits "Kaelberkopf" et "Waldkoepfel", le point le plus remarquable est son méandre, le Waldrhein qui ceinture avec l'Ill l'ensemble du massif. Le long de ce bras de l'Ill s'est formé une magnifique roselière bordée d'une vaste saulaie. C'est en 1994 qu'a été créée la première réserve biologique, elle a été agrandie en 2004, puis en 2018. La Réserve biologique de la Confluence Ill-Rhin couvre une surface de 103 ha: 43 ha de réserve biologique intégrale (RBI) et 60 ha de réserve biologique dirigée (RBD). De plus, le 27 juillet 2020 a été créée la Réserve naturelle nationale du massif forestier de la Robertsau et de La Wantzenau. D'une surface de 710 ha, elle regroupe la totalité de la forêt de la Robertsau, et les lieux-dits "Rosskoepfel" et "Honauerkoepfel, au Sud-Est de La Wantzenau.


Photo d'un Liondent d'automne ''Leontodon autumnalis'' visité par un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'' dans le Ried rhénan; un beau syrphe de 11 à 13 mm, aux couleurs contrastées de jaune orangé, de gris et de noire. Description des Rieds.


Le mot Ried vient du vieil alémanique "Rieth", qui signifie roseau et, par extension, une "zone inondable". Le Ried est un paysage formé d'un ensemble de prairies humides alimentées et traversées par des cours d'eau bordés de roseaux, de haies, de lignes d'arbres ou de petits massifs boisés. Ces milieux naturels sont cantonnés pour l'essentiel dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Ils ont chacun leurs spécificités en fonction du microclimat, de la topographie et du substrat qui s'est formé sur des alluvions déposées par le fleuve et les rivières. Les rieds sont également formés par les résurgences et nappes phréatiques affleurantes. Des berges du Rhin et du Bruch de l'Andlau, au Grand Ried Centre Alsace de l'Ill, ou des Rieds de la Bruche, la Zorn, la Lauter, la Zembs, la Moder... ils ont tous leurs particularités. La flore et la faune des prairies riediennes sont d'une grande richesse, des parterres de fleurs colorent ces vastes surfaces herbeuses dès le début du printemps: Cardamines des prés, Renoncules âcres, Marguerittes, Linaigrettes ou Vergerettes annuelles mais également des espèces plus rares comme les Orchidées, l'Iris de Sibérie ou le Glaîeul palustre. De nombreux oiseaux spécifiques à ces milieux ouverts y sont présents comme le Courlis cendré, le Hibou des marais, la Cigogne blanche, le Busard des roseaux et le Râle des genêts. On y dénombre à Sélestat, la plus grande densité de Daims en France, mais le Chevreuil et le Sanglier sont également bien représentés dans les Rieds quand la chasse y est bien gérée et les prédateurs naturels respectés, comme le Renard, la Martre ou "autres Fouines". Les Rieds sont d'une importance capitale, outre leurs richesses écologiques, ils permettent l'absorption des fortes crues et inondations annuelles ainsi que la recharge de la nappe phréatique.


Photo des fleurs ligulées d'un Liondent d'automne ''Leontodon autumnalis'' butinées par un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'', avec son thorax jaune, rayée de 3 bandes noires et son abdomen jaune orné de dessins noirs et blanchâtres.



Photo d'un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'' sur les fleurs blanches d'une Vergerette annuelle ''Erigeron annuus'', dans une prairie du Ried Blond, à la Wantzenau à la fin du mois d'août. Description de la Vergerette annuelle.


La Vergerette annuelle ou Sténactide annuelle et Érigéron annuel "Erigeron annuus" est une plante herbacée annuelle à bisannuelle de la famille des Astéracées "Asteraceae". L'inflorescence est regroupée en capitule, les fines fleurs ligulées sont de couleur blanche, elles sont situées autour d'un disque composé de fleurs jaunes en forme de tube. Les fruits sons des akènes allongés qui portent des soies blanches. Les feuilles vertes sont alternes et pubescentes, les basales lancéolées et grossièrement dentées, les supérieures sessiles et lancéolées, avec un bord lisse. La tige verte et velue, dressée et ramifiée. Sa taille varie de 30 à 130 cm. La Vergerette annuelle fleurit de mai à octobre dans les prairies, les jachères, les clairières ou au bord des chemins. Originaire d'Amérique du Nord, elle a été introduite en France au XVIIe siècle; envahissante, elle peut former de vastes massifs denses.


Photo d'un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'' sur les fleurs d'une Vergerette annuelle ''Erigeron annuus'', dans une prairie humide qui borde le Rhin, à la Wantzenau à la fin du mois d'octobre.



Photo d'une Centaurée jacée ''Centaurea jacea'' survolée par un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'', dans une prairie qui borde le Rhin, à la Robertsau au début du mois de novembre. Description de la Centaurée jacée.


La Centaurée jacée ou Barbeau, appelée également Tête de moineau ou Ambrette, en latin "Centaurea jacea", est une plante médicinale herbacée vivace de la famille des Astéracées "Asteraceae". Les fleurs roses, violettes ou mauves sont ligulées, regroupées en capitule de 10 à 20 mm, plus longues à l'extérieur qu'à l'intérieur. Les feuilles vertes sont longues, étroites et sessiles, les supérieures et centrales sont sessiles, les inférieures atténuées en pétiole. Sa taille varie de 30 à 90 cm, avec une tige dressée et ramifiée. La Centaurée jacée aime les sols argileux, elle fleurit de juillet à novembre et se rencontre dans les garrigues, les prairies ou au bord des chemins.


Photo d'un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'' sur les fleurs ligulées mauves d'une Centaurée jacée ''Centaurea jacea'', dans une prairie humide qui borde le Rhin, à la Robertsau au coeur de l'automne.



Photo d'un Hélophile suspendu femelle ''Helophilus pendulus'' sur les fleurs ligulées jaunes d'un Crépis à petite tête ''Crepis capillaris'', dans une prairie qui borde le Rhin, à la Robertsau en automne. Description du Crépis à petite tête.


Le Crépis à petite tête ou Crépis à tiges capillaires ou encore Crépide capillaire "Crepis capillaris", est une plante herbacée annuelle de la famille des Astéracées "Asteraceae". Les fleurs jaunes sont regroupées en capitule, elles sont ligulées et dentées. Le calice est formé de bractées linéaires-lancéolées supérieures et inférieures. Les fruits sont des akènes à aigrettes blanches servant à la dispersion des graines. Les feuilles sont vertes, les basales en rosette sont pennées à dents longues et étroites, les supérieures sont linéaires. La tige creuse et dressée est de couleur verte, elle est ramifiée et pubescente, à la cassure elle produit un liquide blanc. Sa taille varie de 20 à 70 cm. Le Crépis à petite tête aime les sols riches en azote, il pousse de juin à novembre dans les prairies et au bord des chemins.


Photo d'un Hélophile suspendu ''Helophilus pendulus'' sur les fleurs d'un Crépis à petite tête ou Crépide capillaire, également appelé Crépis à tiges capillaires ''Crepis capillaris'', au bord du Rhin, à la Robertsau au début du mois de novembre.



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