Xylocope violet, Xylocopa violacea
Photo d'un Xylocope violet au mois de juillet ''Xylocopa violacea'', sur un plateau de garrigue qui surplombe le Lac de Sainte-Croix, sur le ban communal des Salles-sur-Verdon. Description du Xylocope violet.
Photo d'un Xylocope violet ''Xylocopa violacea'' sur de la Valériane rouge en fleur ou Centranthe rouge ''Centranthus ruber'', dans la garrigue qui borde le Lac d'Esparron, à Esparron-de-Verdon au mois de juillet. Description de la Valériane rouge.
Photo d'un Xylocope violet ''Xylocopa violacea'' en plein vol, il se dirige vers des fleurs de Lilas d'Espagne ou Centranthe rouge ''Centranthus ruber'' à la recherche de nectar, au bord du Lac d'Esparron. Yves Noto Campanella photographe.
Photo d'un Xylocope violet ''Xylocopa violacea'' qui butine les fleurs d'une Sarriette ''Satureja montana'', dans la garrigue au bord du lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon à la fin du mois de septembre. Description de la Sarriette.
Photo d'un Xylocope violet ''Xylocopa violacea'' sur les fleurs d'une Sarriette ou ''Pèbre d'aï'' ou ''Pèbre d'ase'', soit Poivre d'âne en provençal, et en latin ''Satureja montana'', sur un plateau de garrigue en automne. Description de la Garrigue.
Photo d'un Xylocope violet au mois de juillet ''Xylocopa violacea'', sur un plateau de garrigue qui surplombe le Lac de Sainte-Croix, sur le ban communal des Salles-sur-Verdon. Description du Xylocope violet.
Le Xylocope violet "Xylocopa violacea" également appelé Abeille xylocope ou Abeille perce-bois, est un insecte Hyménoptère "Hymenoptera" de la famille des Apidés "Apidae". Cette grosse abeille charpentière a un corps trapu entièrement noir couvert de poils au reflet bleu métallique. Les ailes translucides sont de couleur brunâtre à bleu-violet. Sa taille varie de 25 et 30 mm pour une envergure de 50 mm. Le Xylocope violet se rencontre au printemps et en été, dans les milieux ouverts des prairies, des garrigues, des jardins et des clairières où il butine les fleurs. La femelle creuse des galeries dans le bois avec ses puissantes mandibules, puis elle l'a remplie de pollen, de nectar et y dépose un oeuf, une fois éclos, la larve peut se développer en se nourrissant du pollen.
Photo d'un Xylocope violet ''Xylocopa violacea'' sur de la Valériane rouge en fleur ou Centranthe rouge ''Centranthus ruber'', dans la garrigue qui borde le Lac d'Esparron, à Esparron-de-Verdon au mois de juillet. Description de la Valériane rouge.
Le Lilas d'Espagne ou Valériane rouge également appelée Centranthe rouge "Centranthus ruber", est une plante herbacée vivace de la famille des Caprifoliacées "Caprifoliaceae" (anciennement Valérianacées "Valerianaceae"). L'inflorescence est disposée en grappe dense, au sommet de la tige. La fleur est de couleur rose ou rouge et parfois blanche, elle comprend une longue corolle en tube prolongée par un éperon étroit. Les feuilles basales sont opposées, ovales et de couleur verte, les caulinaires engainantes sont lancéolées. Le fruit est un akène ovale verdâtre et plumeux. La longue tige dressée est verdâtre. Sa taille varie de 50 à 90 cm. La Valériane rouge fleurit d'avril à juillet sur les falaises rocheuses du littoral, les garrigues pierreuses et rocheuses au bord des lacs, sur les vieux murs et sur les rochers ensoleillés, ou au bord des chemins du littoral.
Photo d'un Xylocope violet ''Xylocopa violacea'' en plein vol, il se dirige vers des fleurs de Lilas d'Espagne ou Centranthe rouge ''Centranthus ruber'' à la recherche de nectar, au bord du Lac d'Esparron. Yves Noto Campanella photographe.
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Photo d'un Xylocope violet ''Xylocopa violacea'' qui butine les fleurs d'une Sarriette ''Satureja montana'', dans la garrigue au bord du lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon à la fin du mois de septembre. Description de la Sarriette.
La Sarriette ou Sarriette vivace et Sarriette des montagnes "Satureja montana" est un sous-arbrisseau aromatique de la famille des Labiacées "Labiaceae", anciennement Labiées "Labiatae". Elle est également appelée Poivrette, Herbe de Saint Julien ou encore Pèbre d'aï et Pèbre d'ase en Provence, ce qui se traduit par "poivre d'âne". L'inflorescence est regroupée en grappe terminale. Les fleurs bilabiées de couleur rose pâle à blanchâtre ont la lèvre inférieure trilobée, les étamines à anthères brunâtres et la lèvre supérieur en forme de casque. Les petites feuilles aromatiques vertes sont linéaires et étroites. La tige ligneuse est dressée. Les fruits sont constitués de 4 petits akènes. Sa taille varie de 10 à 50 cm. La Sarriette fleurit de juillet à septembre sur les terrains calcaires du pourtour méditerranéen, dans les maquis, les garrigues, les collines escarpées et rocailleuses ou au bord des chemins pierreux. C'est une des herbes aromatiques préférées des provençaux, les feuilles sont utilisées comme condiment depuis l'Antiquité, pour relever les grillades, les ragoûts, les farces, les sauces et les légumes. L'huile essentielle de sarriette est anti-infectieuse. C'est également une plante médicinale connue pour ses propriétés digestives et antiseptique.
Photo d'un Xylocope violet ''Xylocopa violacea'' sur les fleurs d'une Sarriette ou ''Pèbre d'aï'' ou ''Pèbre d'ase'', soit Poivre d'âne en provençal, et en latin ''Satureja montana'', sur un plateau de garrigue en automne. Description de la Garrigue.
La garrigue, mot d'origine provençale désignant un terrain pierreux et aride constitué d'une formation végétale basse. Caractéristique des régions méditerranéennes, la garrigue se développe sur un sol calcaire, sec et filtrant. Un milieu qui se compose essentiellement d'arbrisseaux résistant à la sécheresse, comme les genévriers, le chêne kermès et des ligneux de petite taille comme le ciste, la lavande, le thym, le romarin, la bruyère... La flore diversifiée constitue une des richesses de la garrigue, elle abrite également une grande variété de mammifères, d'oiseaux, de reptiles et d'insectes. La garrigue occupe une surface de 400 000 ha en Provence et Languedoc, elle est la résultante de la dégradation de la forêt méditerranéenne composée à l'origine de chênes verts et de chênes-lièges, cette forêt primaire a été plus ou moins fortement détruite par les défrichements excessifs, les pâturages intensifs ou les incendies successifs.
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