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Eglise Saint-Pierre-le-Vieux catholique


Photo de l'église Saint-Pierre-le-Vieux catholique et protestante à la tombée de la nuit, à l'entrée de la rue du Vingt-Deux Novembre dans la période de Noël, au coeur de Strasbourg Grande-Île. Histoire de Noël à Strasbourg.


C'est au XIVe siècle que voit le jour le premier marché de Noël à Strasbourg; situé à l'emplacement de l'actuel Palais Rohan, cette foire au Moyen Âge se nommait alors le Marché Saint-Nicolas "Klausenmärik". Sous l'influence de la Réforme en 1570, le pasteur Finner, prédicateur à la cathédrale de Strasbourg, s'oppose à cette tradition catholique vouée au culte des saints, il obtient gain de cause, à partir du 22 décembre 1570, les saints furent bannis et le marché de Noël sera dédié à l'Enfant Jésus "Christkindel". Situé sur la place de la Cathédrale au XVIe siècle, il va migrer au XIXe siècle, d'abord en 1840 sur la place Kléber pour aboutir en 1871 sur la place Broglie. C'est en 1991, sous l'impulsion de Catherine Trautmann, alors maire de Strasbourg, que cet événement va prendre une dimension mondiale. Les marchés de Noël vont s'étendre dans le centre-ville de Strasbourg, les illuminations de Noël seront revues et le premier sapin de Noël géant va voir le jour sur la place Kléber en 1992, il est depuis sa création, décoré avec grand talent, par Antoinette Pflimlin. Aujourd'hui Strasbourg, "Capitale de Noël" se compose d'une dizaine de marchés de Noël situés sur les places du centre historique de la ville: place de la Cathédrale le "grand marché de Noël", place Broglie le "Marché de l'Enfant Jésus" "Christkindelsmärik", place du Marché aux Poissons le "Marché des Délices de Noël d'Alsace", place des Meuniers les "Saveurs Alsaciennes", place du Temple-Neuf le "Carré d'or", place Benjamin-Zix le "Comptoir des Rois Mages", place Kléber, le "Village du Partage", place Saint-Thomas le "Village des Enfants", place Grimmeissen le "Marché Off" et place Gutenberg le "Village du Pays invité". Un parcours de crèches à travers la ville a été mis en place, il permet d'admirer les nombreuses crèches qui ornent le centre-ville, comme la crèche vivante dans la cour du palais des Rohan ou la grande crèche de 1907 de la Cathédrale Notre-Dame qui présente cinq scènes: l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, l'Adoration des mages et la Présentation au temple. Durant toute la période de Noël la ville de Strasbourg s'illumine de mille feux, places, avenues, rues, monuments, ponts, maisons... scintillent de lumières et fait naître la féérie de Noël. Cette magie étincelante attire chaque année des millions de visiteurs émerveillés de cette ville d'art et d'histoire, qui a su, avec le temps, maintenir et mettre en valeur son patrimoine remarquable ainsi que ses traditions. Les marchés de Noël de Strasbourg ont lieu du dernier week-end de novembre au 31 décembre, de 10H00 à 20H00 en semaine, de 10h00 à 21h00 les vendredis et samedis. Le 24 décembre de 10h00 à 18h00, le 25 décembre de 14h00 à 18h00, du 26 au 30 décembre de 10h00 à 19h00 et le 31 décembre de 10h00 à 18h00.

Photo des façades Nord et Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux des XIIe, XIVe et XVe et XIXe siècles, dans le centre historique de Strasbourg au mois de juillet. Histoire de l'église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


L'église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg est mentionnée pour la première fois en 1132, sa création pourrait être très largement antérieure car selon certains historiens, elle serait la première cathédrale de Strasbourg sous Saint Materne en 64 ou sous l'évêque Saint-Amand vers 345. Ce qui est sûr c'est que l'église Saint-Pierre-le-Vieux a été reconstruite sur sa base romane de 1132 aux XIVe et XVe siècles, dans un style gothique flamboyant. Elle devient paroisse réformée au XVIe siècle où elle fait partie des 7 paroisses luthériennes de Strasbourg. Sous Louis XIV elle sera partagée entre catholique et protestant jusqu'en 1866 où le choeur est rasé puis reconstruit pour y faire une nouvelle église catholique imbriquée avec l'ancien sanctuaire. Le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux comprend 10 panneaux peints au XVe siècle, ils représentent la Passion du Christ et sont attribués au peintre Henri Lutzelmann. L'église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1981.

Photo du clocher de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux qui domine la rue du 22 Novembre, dans le centre historique de Strasbourg Grande-île inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988. Description de la rue du 22 Novembre de Strasbourg.


La rue du 22 Novembre est située en plein coeur de Strasbourg Grande Île, elle relie la place Kléber à la place Saint-Pierre-le-Vieux. Cette voie centrale de Strasbourg rend hommage à l'entrée victorieuse des troupes française du général Gouraud le 22 novembre 1918. En partie piétonne, cette rue commerçante et dominée par l'église Saint-Pierre-le-Vieux catholique et protestante, ainsi que par de beaux immeubles ornés de pilastres, de bustes, de médaillons et de statues.

Photo de la tour-porche en grès des Vosges de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux, dans l'hypercentre de Strasbourg, entre la rue du 22 Novembre et la place Saint-Pierre-le-Vieux. Histoire et description de Strasbourg.


À partir de la ville romaine d'Argentoratum vont se succéder 6 extensions de la ville, la première en 720 couvre la moitié Est de l'île et englobe le castrum romain; la seconde de 1202 à 1220 se situe à l'Ouest de l'île, elle clôt le centre de la ville. Viennent ensuite les agrandissements à l'extérieure de l'ILL, d'abord à l'Est, avec la 3ème extension de 1228 à 1344, d'où les fortifications partent des Ponts-Couverts à l'Hôpital jusqu'à la Krutenau; puis de 1374 à 1390 la 4ème à l'Ouest, des Portes de Schirmeck, de Cronenbourg et de Pierre pour aboutir à l'Ill; la 5ème extension de 1387 à 1441 comprend la petite partie Est de l'Ill jusqu'à la Citadelle Vauban qui sera construite de 1682-1684. Pour finir, une 6ème extension fortifiée va voir le jour sous l'occupation allemande de 1880 à 1904, elle va s'étendre sur toute la partie Ouest de Strasbourg incluant la gare (vestige toujours visible), la Porte de Shiltigheim jusqu'à l'entrée de la Robertsau au Nord et va rejoindre la Porte de Kehl jusqu'aux fortifications Vauban. Capitale de l'Europe et de l'Alsace, Strasbourg et ses 2000 ans d'histoire possède un centre-ville historique unique et exceptionnel, formant un ensemble architectural des plus diversifiés d'Europe; appelée "la Grande Île" ou "Ellipse insulaire", elle est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1988. Strasbourg est une ville accueillante et chaleureuse à découvrir, avec son histoire, son art de vivre et sa gastronomie. La cathédrale gothique au choeur roman, chef-d'oeuvre de l'architecture médiévale côtoie de son ombre des demeures remarquables de la Renaissance. Les églises romanes et gothiques témoignent d'un passé historique d'une grande richesse. Le quartier romantique de la Petite France est traversé par l'Ill et ses canaux, il comprend de très belles maisons alsaciennes à pans de bois et encorbellement. Côté Sud, les Ponts Couverts, vestiges des fortifications médiévales, offrent une vue imprenable sur la ville, sur l'ENA et sur la terrasse panoramique, un barrage renforcé par Vauban au XVIIe siècle. La cité européenne possède également des magnifiques places aux noms illustres et évocateurs tels Kléber, Gutenberg, Austerlitz, Broglie, Saint-Étienne... Le quartier allemand avec son architecture grandiose aux somptueux palais et aux immeubles et maisons art nouveau, s'étend de la gare jusqu'aux portes des instances européennes; un quartier impérial allemand dit "Neustadt" soit "Ville Nouvelle" construit à partir des années 1880 et en partie inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco le 9 juillet 2017. Strasbourg a vu naître l'Europe et a su développer les bâtiments de ces institutions, tous plus remarquables les uns que les autres. Du Palais de l'Europe et du Conseil de l'Europe au Parlement Européen ainsi que les Droits de l'Homme ou la Pharmacopée, ce quartier s'est développé face au somptueux parc de l'Orangerie. Plus à l'Est, au bord du Bassin des Remparts du Port Autonome et du Canal de la Marne au Rhin, vient de naître l'église orthodoxe de Tous les Saints. Construite de 2014 à 2018, cette magnifique église orthodoxe Russe couronnée de dômes dorés peut accueillir jusqu'à 300 fidèles.

Photo des draperies et boules de Noël qui illuminent la rue du 22 novembre au mois de décembre, face au clocher de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg à la tombée de la nuit. Histoire et description de Noël en Alsace.


C'est à partir de la fin du mois de novembre que toute l'Alsace se prépare pour les fééries de Noël. Les villes et villages d'Alsace se parent alors de lumières et de décorations, les marchés de Noël commencent à voir le jour. L'esprit de Noël commence à naître, l'Alsace s'illumine du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, les sapins de Noël et les illuminations habillent la région tout entière... que la fête commence. Cette ferveur pour la fête de Noël en Alsace ne date pas de ce siècle, mais il faut remonter au XIVe siècle, où à Strasbourg le premier marché de Noël au Monde voit le Jour. Ce marché de Noël au Moyen Âge est appelé marché Saint-Nicolas ou "Klausenmärik", il se trouve alors à l'emplacement de l'actuel Palais Rohan, sur le bord de l'Ill, en 1570 il prendra le nom de l'Enfant Jésus, "Christkindel". Au XIXe siècle il est déplacé à la place Kléber, puis en 1871 il est à nouveau transféré, cette fois à la place Broglie où il va y rester sous le nom définitif de marché de l'Enfant Jésus ou "Christkindelsmärik". L'origine du sapin de Noël "Weihnachtsbäume" date de 1521, il voit le jour dans la ville bas-rhinoise de Sélestat qui possède à la Bibliothèque Humaniste, les premiers écrits. Noël a toujours été une grande fête en Alsace et durant les siècles elle a perduré, aujourd'hui la magie de Noël en Alsace est reconnue dans le Monde entier, l'Alsace entière perpétue les traditions de cet évènement qui commémore la venue de l'Enfant Jésus. Les marchés de Noël en Alsace font partie des traditions et apparaissent en même temps que le début de l'avent avec sa légendaire couronne. À l'origine, les marchés de Noël ne se faisaient que dans les grandes villes, actuellement ils s'étendent jusque dans nos campagnes afin d'y apporter la magie de Noël, avec ses illuminations, lucioles, décorations... souvent animés par des crèches vivantes et les légendes de Noël.

Photo de la statue en grès des Vosges de l'apôtre Saint Thomas avec les évangiles et son équerre dans les mains, sur la façade Nord de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Histoire de Saint Thomas.


Saint Thomas appelé Didyme (le Jumeau) est originaire de Galilée, architecte, il est un des douze apôtres de Jésus-Christ. Saint Thomas était pourvu d'un esprit réfléchi, d'un grand courage et d'une volonté ferme; peu avant sa Passion, Jésus veut retourner en Judée, les apôtres lui rappellent les dangers qu'il encoure, seul Thomas s'écrie: << Eh bien allons et mourons avec lui >>. Saint Thomas est également l'apôtre qui a douté de la résurrection du Christ qui était apparu à plusieurs de ses disciples, ce qui fait de lui le symbole de l'incrédulité religieuse. Thomas, disciple de Jésus-Christ, prêcha l'Évangile aux Parthes, aux Mèdès, aux Perses, aux Hircaniens et aux Bactriens jusqu'à l'heure de son martyr, en Inde où il fut percé à coups de lances. Saint Thomas est le patron des chrétiens qui persévèrent dans la foi tout en connaissant le doute, il est généralement représenté une lance à la main évoquant son martyr ou tenant une équerre symbole de sa fonction d'architecte.

Photo de la statue en grès des Vosges de Saint Michel terrassant le dragon avec sa lance, sur la façade Nord de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux, dans le centre historique de Strasbourg. Histoire de Saint Michel.


Saint Michel est un des trois archanges, il représente le chef des Anges avec Gabriel et Raphaël. Saint Michel est un saint chrétien, saint patron du catholicisme, il est principalement représenté en chevalier ailé qui terrasse le dragon (diable), il est également représenté avec la balance du jugement dernier, juge et guide du salut des âmes pour l'enfer ou le paradis. L'Archange Saint Michel est le grand défenseur de Dieu, de l'église, de Jésus-Christ et du peuple chrétien; il est le protecteur de la Sainte-Croix, des évangiles et il est l'Ange de Dieu. Saint Michel est invoqué pour l'accompagnement à la mort, contre les maladies contagieuses et contre les orages.

Photo panoramique verticale des statues en grès des Vosges du pape alsacien Saint Léon IX et de Sainte Odile patronne de l'Alsace, sur la façade principale Nord de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo des statues en grès des Vosges de Saint Léon IX et de Sainte Odile à côté du tympan du portail de la façade Nord de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo du tympan en grès des Vosges illustrant la vie de Saint Pierre, sur le portail principal de la façade Nord de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo panoramique face au choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg, avec la nef séparée des des bas-côtés par des arcades en arc brisé. Description de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


L'intérieur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg comprend une nef à 3 travées avec voûte réticulée, elle est séparée des bas-côtés par des arcades en arc brisé. Le choeur est éclairé par cinq grandes verrières de 1950 et décoré de 10 panneaux peints vers 1495, ils illustrent la Passion du Christ et sont attribués au peintre Henri Lutzelmann. Mais l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux possède d'autres trésors comme les panneaux en bois sculptés provenant d'un retable de Veit Wagner de 1501, ou les 4 panneaux du retable du colmarien Martin Schongauer dans le transept Ouest. Quant à l'orgue de tribune, dans le transept Est, il a été réalisé par Max Roethinger en 1960, il domine le très beau retable de la Vierge Notre-Dame du Perpétuel Secours réalisé par Carole Sorg en 1879 dans un style néo-gothique flamboyant.

Photo en contre-plongée du magnifique plafond à voûte réticulée qui surplombe la nef à 3 travées, avec ses grandes verrières à 3 lancettes, face au choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo de la nef face à l'entrée Nord de l'église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg; un édifice catholique qui devient protestant en 1529 suite à la Réforme et redevient catholique en 1683 par décision de Louis XIV.


Photo des vitraux illustrant la vie de Saint Antoine de Padou, sur la grande verrière gothique à 4 lancettes située au-dessus de l'entrée Nord de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo du tableau illustrant un passage de la vie de Saint Antoine de Padou, au-dessus de l'entrée Nord de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo du vitrail de l'oeil-de-boeuf illustrant un exvoto de C. Clauss réalisé en 1955, sur le chemin de Croix du bas-côté Ouest de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux.


Photo panoramique verticale du vitrail illustrant l'Archange Michel terrassant le dragon avec son épée, dans le bas-coté de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg.


Photo de la statue de Saint Antoine de Padoue surmontée du vitrail du Pape Pie X, sur le chemin de croix du bas-côté Ouest de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo de la statue polychrome de Saint Antoine de Padoue portant l'Enfant Jésus, dans le chemin de croix du bas-côté Ouest de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Histoire de Saint Antoine de Padoue.


Fernando Martim de Bulhôes e Taveira Azevedo est né à Lisbonne vers 1195, dans une famille noble, il opte pour une vie de pauvreté et devient très tôt chanoine et rentra plus tard chez les franciscains où il prit le nom de frère Antoine. Grand orateur, prédicateur et érudit Antoine et envoyé par les franciscains en mission au Maroc, puis il débarque en Sicile où il passe près d'un an au couvent de Montepaolo. Durant sa vie Antoine va prêcher contre les cathares et les albigeois, il va convertir et guérir dans tous les pays, villes où il passe. François d'Assise envoie également Antoine prêcher en France où il va s'établir à Toulouse, et Montpellier, il fonde un monastère à Brive, en 1231 il est envoyé pour prêcher à Padoue où il meurt le 13 juin 1231. En raison de ses nombreuses guérisons Antoine est canonisé le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX et il est déclaré docteur de l'Église en 1946. Saint Antoine de Padoue est invoqué notamment contre les maladies de peau et le retour des objets perdus. Il est souvent représenté en ermite ou tenant un livre sur lequel repose l'Enfant Jésus.

Photo du vitrail illustrant le Pape Saint Pie X, sur le chemin de Croix du bas-côté Ouest de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux, dans le coeur historique de Strasbourg dit ''Ellipse Isulaire'' . Histoire du Pape Saint Pie X.


Giuseppe Melchiorre Sarto est né de famille modeste le 2 juin 1835 à Riese. Il est ordonné prêtre en 1858 puis archiprêtre de Salzano en 1867. En 1875 il devient chanoine de la cathédrale de Trévise. C'est en 1884 qu'il est consacré évêque de Mantoue et en juin 1893 évêque Sarto, puis cardinal. Giuseppe Melchiorre Sarto est élu pape le 9 août 1903 et prend le nom de Pie X. Le pape Pie X est mort à Rome le 20 août 1914, il a été béatifié le 3 juin 1951 et canonisé le 29 mai 1954.

Photo du très beau vitrail illustrant Sainte Odile, la patronne de l'Alsace, le long du chemin de Croix du bas-côté Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux, dans le centre historique de Strasbourg. Histoire de Sainte Odile.


Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.

Photo de la station III du chemin de Croix polychrome de 1900 en bois sculpté illustrant Jésus qui tombe sous le poids de la croix, dans le bas-côté de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo de la station XI du chemin de Croix de 1900 en bois polychrome sculpté, illustrant Jésus cloué sur la croix, dans le bas-côté de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux.


Photo de la station XII du chemin de Croix illustrant Sainte Marie-Madeleine, Sainte Marie et Saint Jean l'évangéliste aux pieds de Jésus qui meurt sur la croix, dans le bas-côté de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo de la station XIII du chemin de Croix de 1900 en bois polychrome sculpté illustrant Jésus qui est détaché de la croix et son corps est remis à Marie, dans le bas-côté de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo des transepts Est et Ouest ainsi que du choeur dominés par les magnifiques verrières à 3 lancettes de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Description du choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux se compose de très beaux panneaux illustrant la Passion du Christ, ils ont été réalisés vers 1495 par le peintre Henri Lutzelmann. Ils entourent le maître-autel qui est surmonté de la Sainte-Croix et de cinq grandes verrières dont les trois au centre illustres des saints: Saint Amand, Saint Michel et Saint Pierre. Sur les deux côtés de l'arc triomphal, à l'entrée du choeur trônes deux statues en grès des Vosges, la Vierge à l'Enfant à gauche et Saint Joseph à droite.

Photo de la statue de Saint Joseph sur la colonne droite de l'arc triomphal, avec en fond, la Croix du Christ surmontée du vitrail de l'archange Saint Michel, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo de la statue de Saint Joseph baignée par les rayons du soleil qui traversent les vitraux, sur la colonne centrale de l'arc triomphal, à l'entrée du choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Histoire de Saint Joseph.


Saint Joseph était artisan charpentier à Nazareth, il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte, il prit peur et songea à la congédier en secret lorsque l'Archange Gabriel lui apparut et dit: « Joseph, fils de David, ne crains pas d'admettre près de toi Marie ton épouse, car celui qu'elle enfantera est issu du Saint-Esprit. On l'appellera Jésus. C'est lui qui fera paître tous les peuples avec un sceptre de fer.» il épouse donc Marie, accepte l'enfant et devient le père nourricier de Jésus qui appartient donc à la lignée du roi David. Saint Joseph est le patron de la vie, des familles, des enfants, des artisans, des travailleurs et des mourants, il est souvent représenté tenant l'Enfant Jésus ou des fleurs de lys.

Photo panoramique des dix panneaux qui illustrent la Passion du Christ, des oeuvres réalisées en 1495 par Henri Lutzelmann, elles sont surmontées par le Calvaire, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg.


Photo du panneau illustrant la Cène, une des images de la Passion du Christ peinte au XVe siècle par Henri Lutzelmann, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg. Description de la Cène.


La Cène est le nom donné par les chrétiens au dernier repas de Jésus-Christ avec ses douze apôtres, le soir du jeudi saint, la veille de sa Passion, au cours duquel il instaura l'eucharistie en disant: « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ». C'est après qu'a eu lieu son arrestation et sa crucifixion suivie de sa résurrection trois jours plus tard.

Photo du panneau illustrant le Christ au jardin des oliviers, avec 2 des scènes de la Passion du Christ, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Description de la scène du Christ au jardin des oliviers.


Le Christ au jardin des oliviers relate sur cette oeuvre les deux scènes de la Passion du Christ où Jésus prie dans le jardin du mont des oliviers à Jérusalem, avec à ses côtés, trois de ses disciples, Pierre, Jean et Jacques le Mineur qui sont endormis. Plus loin à lieu la scène de l'arrestation de Jésus par les soldats romains guidés par Judas.

Photo du panneau illustrant le Christ devant le grand prêtre, une des scènes de la Passion du Christ, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg. Description de la scène du Christ devant le grand prêtre.


Le Christ devant le grand prêtre est une des 14 scènes de la Passion du Christ où Jésus subit son interrogatoire devant le grand prêtre Caïphe, au terme duquel, Jésus serra condamné à mort le lendemain par le préfet de Judée Ponce Pilate.

Photo du panneau illustrant le Christ aux outrages, une des scènes de la Passion du Christ, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Description de la scène du Christ aux outrages.


Le Christ aux outrages est une des 14 scènes de la Passion du Christ qui représente tous les mauvais traitements subits par Jésus lors de son procès.

Photo du panneau illustrant la flagellation de Jésus, une des scènes de la Passion du Christ, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Description de la scène de la flagellation du Christ.


La flagellation est une des scènes de la Passion du Christ qui représente Jésus livré aux bourreaux pour être flagellé, lié à une colonne, il est fouetté jusqu'au sang.

Photo du panneau illustrant le couronnement d'épines, une des scènes de la Passion du Christ, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Description de la scène du couronnement d'épines.


Le couronnement d'épines est une des scènes de la Passion du Christ. Il s'agit du supplice après sa condamnation par Ponce Pilate pour avoir voulu se faire roi. Avant d'être crucifié et après avoir été flagellé, il est tourné en dérision et stigmatisé dans les quartiers des soldats romains, coiffé d'une couronne tressée d'épines et muni d'un roseau évoquant le sceptre dans une mise en scène visant à moquer le "Roi des Juifs".

Photo du panneau illustrant l'Ecce Homo, une des scènes de la Passion du Christ, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Description de la scène l'Ecce Homo.


L'Ecce Homo est une expression latine signifiant "voici l'homme", elle représente une des scènes de la Passion du Christ ou Ponce Pilate présente Jésus battu et couronné d'épines au peuple hébreu pour qu'il choisisse qui de Jésus ou de Barabbas sera exécuté.

Photo du panneau en bois polychrome illustrant la montée au Calvaire, une des scènes de la Passion du Christ, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Description de la scène de la montée au Calvaire.


La montée au Calvaire est une des scènes de la Passion du Christ, sur cette oeuvre du XVe siècle d'Henri Lutzelmann, Véronique tient le linge avec lequel elle a essuyé le visage de Jésus, sur le chemin de croix qui le mène à la montée au Calvaire.

Photo du panneau illustrant le crucifiement de Jésus, une des scènes de la Passion du Christ, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg. Description du crucifiement de Jésus de Nazareth.


Le crucifiement de Jésus de Nazareth est une des scènes de la Passion du Christ, elle désigne le supplice de Jésus cloué sur la croix au sommet du mont du Golgotha.

Photo du panneau illustrant la descente de Croix, une des scènes de la Passion du Christ, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Description de la descente de Croix.


La descente de Croix est une des scènes de la Passion du Christ, elle retrace la descente du corps de Jésus-Christ de la croix, sur le mont du Golgotha, par Joseph d'Arimathie et Nicodème pour être remis à Marie.

Photo en contre-plongée de la croix du Christ surmontée par les magnifiques verrières, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Description des verrières du choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux .


Les cinq grandes verrières gothiques à trois lancettes du choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux ont été réalisés dans les années 1950 par la maison Ott-frères, les trois du milieu sont ornées de vitraux illustrant Saint Amand à gauche, Saint Michel au centre et Saint Pierre à droite.

Photo des vitraux de 1950 illustrant Saint Amand, sur la grande verrière centrale gauche du choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Histoire de Saint Amand.


Saint Amand fut vers 346, le premier évêque de Strasbourg, créateur du diocèse de la cité. Il a participé au concile de Sardique en 343 et à celui de Cologne en 346. Saint Amand serait mort en 355, ses reliques, d'abord conservées à Rhinau, sont transférées en 1398 à l'église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Saint Amand est sollicité pour la guérison de la stérilité et de l'arthrite.

Photo du vitrail de 1950 illustrant Saint Pierre avec les clefs du royaume des cieux, dans le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Histoire de Saint Pierre.


Simon Barjona est né au début de l'ère chrétienne en Galilée, pêcheur sur le lac de Tibériade, il est l'un des premiers disciples à suivre Jésus de Nazareth qui le nomme "Képhas" le roc ou la pierre. Pierre était le chef des douze apôtres, à l'arrestation de Jésus, Pierre le renie par trois fois et après la crucifixion, au matin de Pâques, il voit le tombeau vide. Pierre fut le premier évêque de Rome, il est considéré par l'Église comme le premier Pape de l'histoire de 30 à 64. En 64 l'apôtre Pierre subit le martyr par Néron au cours des jeux du cirque à Rome, il sera considéré comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes, sous le nom de Saint Pierre. Saint Pierre est le saint patron des maçons, des pêcheurs et des poissonniers, il est invoqué pour la guérison des fièvres ainsi que pour la pluie et le beau temps. Saint Pierre est le plus souvent représenté avec deux clefs, celle du paradis en or et terrestre en argent.

Photo du transept Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg dominé par l'orgue de tribune Roethinger de 1960. Desripion du transept Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Le transept Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg est composé d'une tribune sur 3 arcades accueillant un orgue construit en 1960 par la maison Roethinger. Sous les arcades à gauche se trouve un tableau du XVIIe siècle illustrant la Sainte Famille, au centre quatre panneaux d'un retable en tilleul de Veit Wagner de 1501 illustrent la vie de Saint Materne et de Saint Pierre. Quant aux vitraux réalisés par la maison Ott en 1950, ils illustrent la Vierge Marie et le baptême du Christ dans le Jourdain par Saint Jean le Baptiste.

Photo du soleil qui transperce une verrière à 3 lancettes du transept Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg, avec en premier plan, les vitraux de la verrière consacrée à la Vierge Marie. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo de la grande verrière illustrant Marie et l'enfant Jésus, dans le transept Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg; des vitraux réalisés par la maison Ott en 1950. Histoire de la Vierge Marie.


Marie est née en Judée, elle est la fille de Joachim et Anne et la mère de Jésus de Nazareth, l'épouse de Joseph. C'est l'ange Gabriel envoyé par Dieu qui lui annonça que le Seigneur était en elle et qu'elle est bénie entre toutes les femmes. Dès les premiers temps de l'église apparut la croyance en la conception virginale de Jésus en Marie. Le développement de la foi chrétienne a mis en valeur le rôle de la Vierge, et le concile d'Éphèse en 431 proclama Marie "Mère de Dieu". Le Moyen Âge donna un grand essor à la piété mariale. Malgré la contestation de la Réforme au XVIe siècle, une théologie de la Vierge, la mariologie se constitua. Pie IX définit le dogme de l'immaculée Conception en 1854, et Pie XII, le dogme de l'Assomption en 1950, où trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie Notre-Dame, la Mère de Dieu vers le ciel. La Vierge Marie est vénérée dans le monde entier et elle est sollicitée pour toutes les maladies ainsi que tous les problèmes existentiels.

Photo en gros plan du grand vitrail illustrant le baptême du Christ dans le Jourdain par Saint Jean le Baptiste, dans le transept Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Histoire de Saint Jean le Baptiste.


Fils de Zacharie et d'Élisabeth la cousine de Marie, Jean le Baptiste ou Yahyâ ibn Zakariya, plus connu sous le nom de Saint Jean-Baptiste, était prédicateur en Judée au temps de Jésus. Il est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth et l'a désigné comme "l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde". C'est Jean le Baptiste qui a donné le baptême à Jésus sur les bords du Jourdain. Saint Jean-Baptiste est mort en martyr, décapité vers l'an 28 sur demande d'Hérodiade, la femme du gouverneur Hérode Antipas.

Photo du panneaux illustrant Saint Pierre coiffé de la tiare qui remet sa crosse épiscopale aux évêques Valère et Euchaire avec laquelle ils vont ressusciter l'évêque Materne, dans le transept Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux.


Photo d'un des panneaux en tilleul de Veit Wagner réalisé en 1501, il illustre la vie de Saint Pierre et Saint Materne, dans le transept Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo en gros plan d'un des panneaux du début du XVIe siècle illustrant la vie de Saint Pierre lors de la christianisation de l'Alsace par Saint Materne, dans le transept Est de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Photo du retable de la Vierge, Notre-Dame du Perpétuel Secours, à l'entrée du transept Ouest, avec le choeur de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux. Description du transept Ouest de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg.


Le transept Ouest de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg est orné d'un très beau retable de la Vierge, Notre-Dame du perpétuel Secours, il est surmonté d'un vitrail de Saint Joseph. À droite quatre panneaux d'un retable de l'atelier de Martin Schungauer datant de 1457 illustrent la Résurrection du Christ, en face se trouve le tableau de l'Immaculata ou Immaculée Conception de Carole Sorg.

Photo du retable de la Vierge Marie, Notre-Dame du perpétuel Secours, dans le transept Ouest de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg; un retable réalisé par Carole Sorg en 1879 dans un style néo-gothique flamboyant.


Photo de Notre-Dame du perpétuel Secours ou Vierge de la Passion, au centre du retable du XIXe siècle, dans le transept Ouest de l'église catholique Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg. Description de Notre-Dame du Perpétuel Secours.


Notre-Dame du Perpétuel Secours ou la Vierge de la Passion est une icône datant du XIVe siècle, elle vient de l'île de Crète en Méditerranée où elle aurait été peinte sur bois. Universellement connue, son type iconographique byzantin serait attribué à Andréas Ritzos vers 1492. Le tableau de Notre-Dame du Perpétuel Secours illustre la Mère de Dieu tenant dans ses bras l'Enfant Jésus, avec au-dessus, les lettres MP OY signifiant Mère de Dieu. l'Archange Michel (lettres AOM) tient la lance et l'éponge et l'Archange Gabriel (lettres AOT) qui portent la croix et les clous. Les lettres IC XC signifient, quant à elles, Jésus-Christ. Le fond or, dans l'art byzantin, indique la gloire et le ciel.

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