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Hoenheim


Photo de l'église Saint-Joseph élevée de 1874 à 1877 et des maisons alsaciennes à colombages des XVIIIe et XIXe siècles, dans la rue de la République, au coeur du village de Hoenheim, à Strasbourg Eurométropole. Histoire de Hoenheim.


La première mention de Hoenheim remonte à 742; en 884 le village apparaît comme une des propriétés des Bénédictins de Honau créé par les neveux de Sainte Odile. Dès 1457 Hoenheim revient à la famille des Uttenheim de Ramstein qui vont garder le fief jusqu'en 1681 où le village passe aux mains des Rathsammhausen von Stein. En 1689 le fief de Hoenheim revient à l'évêque de Strasbourg, puis en 1691 au maréchal de Chamlay. Lors de la Révolution Française en 1789 les hoenheimois se rallient aux révolutionnaires et rejettent le régime féodal, suite à quoi va naître la municipalité de Hoenheim où sera nommé le premier maire du village, Jean Schladenhauffen. La ville de Hoenheim fait partie de la Communauté Urbaine de Strasbourg CUS depuis 1967, aujourd'hui Strasbourg Eurométropole.

Photo du trottoir pavé de la rue de la République à Hoenheim au début du printemps, avec ses parterres de tulipes aux pieds des belles maisons alsaciennes à pans de bois. Description du fleurissement de Hoenheim.


Le fleurissement de la ville et les efforts des concitoyens ont permis à Hoenheim d'obtenir une 3ème Fleur au palmarès du Concours Régional des Villes et Villages Fleuris. La ville de Hoenheim soigne son image, de gros efforts sont fait par la municipalité pour le fleurissement des parcs, places, rues de la cité. Hoenheim est une ville accueillante, agréable à vivre, attractive, riche en espaces verts, la municipalité est particulièrement vigilante sur ces poins.

Photo de la rue de la République de Hoenheim au mois d'avril, avec ses beaux parterres fleuris de tulipes qui bordent les maisons alsaciennes à colombages des XVIIIe et XIXe siècles. Description de Hoenheim.


Hoenheim se situe au Nord de Strasbourg; traversé par le canal de la Marne au Rhin, le village est entouré de Bischheim au Sud et à l'Est, Souffelweyersheim au Nord et Niederhausbergen à l'Ouest. Hoenheim centre regroupe l'essentiel de son patrimoine remarquable le long de la rue de la République, comme la maison bleue, au n° 21; construite en 1746, elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1987. Face à la mairie, l'église Saint-Joseph du XIXe siècle domine de belles maisons alsaciennes à pans de bois des XVIIIe et XIXe siècles. Autre monument remarquable situé à côté de la mairie, la chapelle Saint-Jean construite au XIIe siècle, la première mention écrite remonte à 1350 sous le nom d'église Saint-Jean-Baptiste. Remaniée au XIVe siècle et restaurée en 1938 et 1939, elle a été en partie détruite en 1969 et reconstruite à l'identique. Hoenheim compte près de 12 000 habitants, la commune est reliée à Strasbourg par les bus, le train et la ligne B du tramway, connexion tram-train à la station "Gare de Hoenheim" réalisée par l'architecte Zaha Hadid, elle a été inaugurée en 2001.

Photo de la maison alsacienne à colombages du presbytère de 1859 dominée par le clocher de l'église Saint-Joseph construite de 1874 à 1877, rue de la République à Hoenheim. Histoire de l'église Saint-Joseph de Hoenheim.


L'église Saint-Joseph de Hoenheim a été construite de 1874 à 1877, en 1879 a lieu l'inauguration des deux premières cloches. En 1894 un bourdon de 1000kg est rajouté, il sera réquisitionné en 1917 par l'armée allemande afin d'être refondu en canons. L'intérieur de l'édifice renferme un orgue installé en 1884.

Photo de la chapelle Saint-Jean des XIIe, XIVe et XXe siècles qui domine un très beau parterre de tulipes de couleurs jaune et rouge, dans la rue de la République de Hoenheim au début du printemps. Histoire de l'Alsace fleurie.


L'Alsace est connue au-delà de nos frontières pour l'extraordinaire qualité de son fleurissement. C'est à partir du début du printemps que toute la région se mobilise, les pouvoirs publics comme les particuliers, les alsaciens ont à coeur de fleurir et d'embellir leurs villes, villages, maisons ou fermes, balcons, fenêtres, jardins et parcs... Si la plante typique de la flore ornementale alsacienne est le Géranium pelargonium ou Géranium bec de cigogne, il n'est qu'une des centaines d'espèces qui fleurissent dans nos cités. On le mélange d'ailleurs très souvent à des surfinias et des bidens. C'est les narcisses, magnolia, forsythia ou la Pâquerette "Bellis perennis" et la Primevère des jardins "Primula vulgaris" qui ouvrent le bal relayées par les giroflées, les tulipes, les renoncules multicolores, les violettes, les roses et autres Jacynthe d'Orient "Hyacinthus orientalis". Un mélange subtil de couleurs et de senteurs qui embaument l'Alsace au printemps, en été et en automne, suivis de l'hiver avec son cortège de gui, sapin de Noël, pensées, cinéraires et autres callunas.

Photo de la mairie et de la chapelle Saint-Jean devant un très beau parterre de tulipes au mois d'avril, dans la rue de la République de Hoenheim, à Strasbourg-Eurométropole. Histoire de l'Eurométropole de Strasbourg.


La communauté urbaine de Strasbourg a vu le jour le 4 décembre 1967, elle devient l'Eurométropole en 2015. Une métropole qui regroupait 28 communes: Bischheim, Blaesheim, Eckbolsheim, Eckwersheim, Entzheim, Eschau, Fegersheim, Geispolsheim, Hoenheim, Holtzheim, Illkirch-Graffenstaden, Lampertheim, Lingolsheim, Lipsheim, Mittelhausbergen, Mundolsheim, Niederhausbergen, Oberhausbergen, Oberschaeffolsheim, Ostwald, Plobsheim, Reichstett, Schiltigheim, Souffelweyersheim, Strasbourg, Vendenheim, La Wantzenau et Wolfisheim. Les communes d'Achenheim, de Breuschwickersheim, Hangenbieten, Kolbsheim et d'Osthoffen ont également rejoint l'Eurométropole de Strasbourg en 2017. Cela représente près de 500 000 habitants pour 315 kilomètres carrés.

Photo du sapin de Noël géant devant la mairie et la chapelle Saint-Jean au crépuscule, dans la rue de la République de Hoenheim au mois de décembre, à Strasbourg-Eurométropole qui regroupe 33 communes. Histoire et description de Noël en Alsace.


C'est à partir de la fin du mois de novembre que toute l'Alsace se prépare pour les fééries de Noël. Les villes et villages d'Alsace se parent alors de lumières et de décorations, les marchés de Noël commencent à voir le jour. L'esprit de Noël commence à naître, l'Alsace s'illumine du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, les sapins de Noël et les illuminations habillent la région tout entière... que la fête commence. Cette ferveur pour la fête de Noël en Alsace ne date pas de ce siècle, mais il faut remonter au XIVe siècle, où à Strasbourg le premier marché de Noël au Monde voit le Jour. Ce marché de Noël au Moyen Âge est appelé marché Saint-Nicolas ou "Klausenmärik", il se trouve alors à l'emplacement de l'actuel Palais Rohan, sur le bord de l'Ill, en 1570 il prendra le nom de l'Enfant Jésus, "Christkindel". Au XIXe siècle il est déplacé à la place Kléber, puis en 1871 il est à nouveau transféré, cette fois à la place Broglie où il va y rester sous le nom définitif de marché de l'Enfant Jésus ou "Christkindelsmärik". L'origine du sapin de Noël "Weihnachtsbäume" date de 1521, il voit le jour dans la ville bas-rhinoise de Sélestat qui possède à la Bibliothèque Humaniste, les premiers écrits. Noël a toujours été une grande fête en Alsace et durant les siècles elle a perduré, aujourd'hui la magie de Noël en Alsace est reconnue dans le Monde entier, l'Alsace entière perpétue les traditions de cet évènement qui commémore la venue de l'Enfant Jésus. Les marchés de Noël en Alsace font partie des traditions et apparaissent en même temps que le début de l'avent avec sa légendaire couronne. À l'origine, les marchés de Noël ne se faisaient que dans les grandes villes, actuellement ils s'étendent jusque dans nos campagnes afin d'y apporter la magie de Noël, avec ses illuminations, lucioles, décorations... souvent animés par des crèches vivantes et les légendes de Noël.

Photo du décor de Noël devant la mairie de Hoenheimn, avec le sapin de Noël géant et la chapelle Saint-Jean à la tombée de la nuit, dans la rue de la République sous la neige, à Strasbourg-Eurométropole qui comprend près de 500 000 habitants.


Photo de la façade Nord de la chapelle Saint-Jean baignée par une douce lumière du coucher de soleil, sur le parvis de la mairie, rue de la République, dans le coeur du village de Hoenheim au mois d'avril. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo au printemps des façades Ouest et Nord de la chapelle Saint-Jean au soleil couchant, rue de la République, dans le centre du village de Hoenheim, en Alsace, dans le département du Bas-Rhin. Histoire de la chapelle Saint-Jean de Hoenheim.


La chapelle Saint-Jean a été construite au XIIe siècle, la première mention écrite remonte à 1350 sous le nom d'église Saint-Jean-Baptiste. Si la base de la tour-clocher date du XIIe siècle, l'ensemble restant épouse un style gothique tardif du XIVe siècle. Sa tour carrée à trois étages est percée au dernier étage d'ouïes géminées, elle surplombe le choeur de l'édifice qui est orienté selon la coutume vers l'Ouest. La chapelle Saint-Jean a souffert à la Révolution française, elle a été restaurée en 1938 et 1939 pour être utilisée par la paroisse protestante. La façade s'est écroulée en 1969 puis reconstruite à l'identique. La chapelle Saint-Jean se situe dans le centre-ville de Hoenheim à côté de l'hôtel de ville, elle représente une figure emblématique de la commune. L'intérieur de l'édifice renferme la pierre tombale du prêteur royal Jean-Baptiste Klinglin et de son épouse Marie-Anne Françoise Weinemer; datée de 1721, elle est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis le 17 décembre 1998.

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