Photos de l'église Saint-Georges de Sélestat
Photo de la place du Marché aux Poissons de Sélestat au mois de mai, avec une belle maison alsacienne à pans de bois en encorbellement et le clocher-porche de l'église gothique Saint-Georges 1220-1500 dominant la vieille ville. Histoire de Sélestat.
Photo du portail principal Sud en arc brisé de l'église Saint-Georges de Sélestat, avec ses sculptures de 1847 réalisées par le sélestadien Emile Sichler en remplacement des originaux détruits par les révolutionnaires au XVIIIe siècle.
Photo du tympan en arc brisé représentant l'Ascension du Christ, une sculpture en grès rose réalisée en 1847 par le sculpteur Émile Sichler, au-dessus du portail principal Sud de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo de la statue en grès des Vosges de l'archange Saint Michel à droite du portail Sud de l'église Saint-Georges de Sélestat; il est représenté tenant la balance qui pèse les âmes le jour du Jugement Dernier. Histoire de Saint Michel.
Photo de la nef gothique voutée sur croisée d'ogives du XIIIe siècle, face au choeur élevé au début du XVe siècle, à l'intérieur de l'église Saint-Georges de Sélestat, dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Histoire et description de l'Alsace.
Photo de la nef centrale à quatre travées de l'église Saint-Georges de Sélestat, avec sa belle chaire à prêcher Renaissance de 1617 face au choeur construit au début du XVe siècle. Histoire et description de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo panoramique de l'exposition de sapins de Noël à travers l'histoire, dans la triple nef de l'église gothique dédiée à Saint Georges, en plein coeur historique de Sélestat au mois de décembre. Histoire et description de Noël à Sélestat.
Photo de la nef centrale du XIIIe siècle séparée de la collatérale Nord par des arcades en arc brisé, dans l'église Saint-Georges de Sélestat, face à la chaire à prêcher et à l'orgue Rinckenbach sur le balcon au-dessus du nartex.
Photo de l'orgue Rinckenbach muni d'un buffet et d'un garde-corps de tribune Klem du XIXe siècle, dans la nef centrale du XIIIe siècle de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de l'orgue de tribune de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo de la chaire Renaissance du début du XVIIe siècle réalisée par Jérôme Kruch, dans la nef centrale de l'église gothique Saint-Georges XIIIe-XVe siècles, à Sélestat, dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Description de l'Alsace.
Photo de la chaire à prêcher Renaissance de l'église Saint-Georges de Sélestat, construite par Jérôme Kruch, en 1619, elle a été remaniée en 1813 par par Joseph Jenni et en 1845 par Ignace Sichler et Catherine Vallastre.
Photo de La chaire à prêcher de l'église Saint-Georges de Sélestat; construite au XVIIe siècle, elle a été remaniée au XIXe siècle et classée aux Monuments Historiques en 1974. Histoire de la chaire à prêcher de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo de Sainte Hildegarde de Buren ou Sainte Mathilde de Magdeburg sculptée sur la rampe d'accès de la cuve de la chaire Renaissance de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Sainte Hildegarde de Buren et de Sainte Mathilde de Magdeburg.
Photo de la statue de Moïse réalisée au XIXe siècle par les sculpteurs Ignace Sichler et Catherine Vallastre sur l'abat-voix de la chaire à prêcher de 1619, dans l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Moïse.
Photo de la nef collatérale Nord de l'église Saint-Georges de Sélestat voûtée d'ogives, avec son confessionnal en bois de chêne et son chemin de croix en émail de Limoges de 1890.
Photo de la nef collatérale Sud de l'église Saint-Georges de Sélestat voûtée d'ogives, avec son confessionnal en bois de chêne, son chemin de croix en émail de Limoges du XIXe siècle et la statue de Saint Georges, le patron de la paroisse.
Photo de la statue de Saint Georges en chevalier avec son épée dans les mains, dans la nef collatérale Sud de l'église Saint-Georges de Sélestat; une sculpture réalisée en 1899 par le sculpteur colmarien Henri Wadéré. Histoire de Saint Georges.
Photo de la station II du chemin de croix en émail de Limoge du XIXe siècle, dans la collatérale de l'église Saint-Georges de Sélestat, où Jésus est chargé de sa croix, une des 14 étapes de la Passion du Christ relatées dans les Évangiles.
Photo de la station IX du chemin de croix en émail de Limoge de 1890, dans la collatérale de l'église Saint-Georges de Sélestat; elle illustre Jésus qui tombe pour la troisième fois, une des 14 étapes de la Passion du Christ.
Photo de l'autel contemporain en pierre de Trèves réalisé par Franck Kernel, au centre du transept, avec en fond, le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat muni de ses statues de saints et de ses grandes verrières. Description de Sélestat.
Photo panoramique verticale du tapis rouge du choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat; voûtée d'ogives, il abrite un maître-autel, des statues de saints et 7 verrières à 288 panneaux dont 55 sont du XVe siècle. Yves Noto Campanella photographe.
Photo en contre-plongée du choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat, avec ses stalles, son maître-autel et ses statues de saints illuminés par 7 verrières à 3, 4 et 6 lancettes. Description du choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo en gros plan d'un détail du vitrail de la grande verrière consacrée à la vie de Sainte Odile, il illustre la mort de la sainte patronne de l'Alsace, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Sainte Odile.
Photo de la grande verrière à 4 lancettes consacrée à la vie de Saint Nicolas, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Nicolas.
Photo en gros plan d'un détail du vitrail de la grande verrière consacrée à Saint Nicolas, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo en gros plan des vitraux de la grande verrière à 4 lancettes illustrant la vie de Saint-Georges, dans le choeur de l'église de Sélestat qui lui est consacrée. Histoire de Saint Georges.
Photo de la grande verrière centrale à 6 lancettes consacrée à la vie de la Vierge Marie, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat élevé au XVe siècle. Histoire de la Vierge Marie.
Photo panoramique verticale en gros plan, de la grande verrière centrale consacrée à la vie de la Vierge Marie, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo en gros plan du vitrail de la grande verrière consacrée à l'Archange Saint Michel, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Michel.
Photo en gros plan du vitrail de la grande verrière consacrée à la vie de Saint Constantin et de sa mère Sainte Hélène, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Sainte Hélène.
Photo de l'empereur Constantin sur le vitrail de la grande verrière consacrée à sa vie et à celle de sa mère Sainte Hélène, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat élevée de 1400 à 1422. Histoire de Saint Constantin.
Photo de la Pietà ou Vierge de Pitié, une statue en pierre du XVe siècle sous grille, dans une niche du choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de la Pietà.
Photo de la Vierge à l'Enfant ou Madone, une statue du XVe siècle sous grilles, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de la Vierge à l'Enfant.
Photo du Christ en croix dans le transept de l'église Saint-Georges de Sélestat, à l'entrée du choeur, avec en fond, la grande verrière consacrée à la vie de la mère de Jésus, la Vierge Marie. Histoire de la Crucifixion de Jésus.
Photo du bras de transept Nord de l'église Saint-Georges de Sélestat, avec ses très belles peintures, sa statue de l'éducation de Marie par Sainte Anne et l'autel gothique renfermant le Saint-Sacrement.
Photo du bras de transept Sud de l'église Saint-Georges de Sélestat, avec ses superbes peintures et sa statue du Sacré-Coeur de Marie qui trône sur l'autel.
Photo de la statue du Sacré-Coeur de Marie ou Immaculée Conception, sur l'autel du bras dd transept Sud de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat. Histoire de l'Immaculée Conception.
Photo du décor floral du vitrail situé dans le bras du transept Sud de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat.
Photo de la face du Christ (voile de Véronique) sculpté en 1501 par Conrad Sifer, dans le transept Nord de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat.
Photo de la statue baroque de Saint Ambroise en évêque coiffé de sa belle mitre, dans le transept de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Ambroise.
Photo de la statue baroque de Saint Augustin en évêque, coiffé de sa mitre, avec un coeur enflammé et sa crosse en mains, dans le transept de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Augustin.
Photo de la statue baroque du pape Saint Grégoire le Grand coiffé de sa tiare pontificale, avec la Bible en main, dans le transept de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Grégoire.
Photo de la statue de Saint Vincent de Paul portant un enfant trouvé, dans le transept de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Vincent de Paul.
Photo en gros plan d'un chapiteau gothique sculpté de mascarons, dans l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo de la représentation de la Vierge de la Passion ''Notre-Dame du Perpétuel Secours'', dans la collatérale Sud de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat, en Alsace. Histoire de Notre-Dame du Perpétuel Secours.
Photo de la représentation peinte de la Cène, avec Jésus entouré des 12 apôtres, au-dessus du portail principal Sud, dans la nef de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat, en Alsace. Histoire et description de la sainte Cène.
Photo de la verrière du XIVe siècle illustrant le Décalogue, ou les dix paroles, généralement traduit par les Dix Commandements, dans l'église Saint-Georges de Sélestat. Description de la verrière du Décalogue de l'église Saint-Georges.
Photo en gros plan de la rose de la baie du Décalogue, dans l'église gothique dédiée à Saint Georges, dans le coeur historique de Sélestat.
Photo d'un des sapins de Noël sur fond de vitrail exposé dans la nef centrale de l'église Saint-Georges, à Sélestat où est né le premier sapin de Noël en 1521. Description de l'exposition de sapins de Noël de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo de la place du Marché aux Poissons de Sélestat au mois de mai, avec une belle maison alsacienne à pans de bois en encorbellement et le clocher-porche de l'église gothique Saint-Georges 1220-1500 dominant la vieille ville. Histoire de Sélestat.
Sélestat au VIIIe siècle n'était qu'un petit village nommé "Scladistat" "lieu des marécages" et construit autour d'un palais royal carolingien où le futur empereur Charlemagne s'arrêta en 775 pour y fêter Noël. Au XIe siècle Sélestat commence à prendre de l'ampleur lorsque Hildegarde de Buren, mère du premier des Hohenstaufen, grand-mère de l'empereur Frédéric Barberousse, y fit fonder en 1094, par les moines de Conques, un prieuré dont il reste aujourd'hui l'église Sainte-Foy du XIIe siècle. La cité est fortifiée par Frédéric II de Hohenstaufen en 1216, elle obtient le statut de ville libre en 1217. Les bourgeois et les commerçants de Sélestat firent construire entre 1220 et 1500 l'église paroissiale Saint-Georges dans un beau style gothique flamboyant. Sélestat devient membre de la Décapole en 1354 avec Munster, Colmar, Turckheim, Kaysersberg, Mulhouse, Obernai, Rosheim, Haguenau et Wissembourg. Rejointes par Seltz vers 1400 et par Landau en 1521, ces villes de la décapole s'engagent à se porter assistance en cas de guerre. En 1521 Sélestat lance une invention qui deviendra mondialement connue, le sapin de Noël, le document prouvant cet événement est exposé à la Bibliothèque Humaniste, dans un livre de comptes datant du 21 décembre 1522 provenant des archives de la ville. La Renaissance marqua la période glorieuse de Sélestat qui fut l'une des capitales de l'humanisme et son école devint célèbre dans toute l'Europe. Simultanément prise par les Suédois en 1632 et par les troupes françaises de Louis XIII en 1634, Sélestat sera annexée et démantelée de ses fortifications médiévales par Louis XIV comme toutes les autres villes de la Décapole. En 1674 Sélestat est fortifiée par l'ingénieur et maréchal Vauban avec l'ingénieur Jacques de Tarade, fortifications qui furent détruites en 1874 par les Allemands. Sélestat a également beaucoup souffert lors de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale, elle sera définitivement libérée en février 1945. La commune reçoit d'ailleurs la croix de guerre 1914-1918 et la croix de guerre 1939-1945. La fin des conflits marque une grande croissance, la population augmente, la ville se reconstruit et diverses structures sont créées comme l'ADAC et le SIVOM. C'est en février 1998 qu'est fondé le Pays d'Alsace Centrale dont le siège est à Sélestat, il regroupe huit communautés de communes: de Barr-Bernstein, de Benfeld et environs, du Pays d'Erstein, du Ried de Marckolsheim, du Rhin, de Sélestat, du canton de Villé et du Val d'Argent. Idéalement située, Sélestat offre aujourd'hui aux visiteurs un patrimoine d'exception, la ville est également le point de départ de nombreux sites remarquables comme les prairies du Ried, la Réserve Naturelle Régionale de la forêt de l'IllWald, le massif des Vosges, le château du Haut-Koenigsbourg, la Route des Vins ou les villes de Mulhouse, Colmar et Strasbourg.
Photo du portail principal Sud en arc brisé de l'église Saint-Georges de Sélestat, avec ses sculptures de 1847 réalisées par le sélestadien Emile Sichler en remplacement des originaux détruits par les révolutionnaires au XVIIIe siècle.
Photo du tympan en arc brisé représentant l'Ascension du Christ, une sculpture en grès rose réalisée en 1847 par le sculpteur Émile Sichler, au-dessus du portail principal Sud de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo de la statue en grès des Vosges de l'archange Saint Michel à droite du portail Sud de l'église Saint-Georges de Sélestat; il est représenté tenant la balance qui pèse les âmes le jour du Jugement Dernier. Histoire de Saint Michel.
Saint Michel est un des trois archanges, il représente le chef des Anges avec Gabriel et Raphaël. Saint Michel est un saint chrétien, saint patron du catholicisme, il est principalement représenté en chevalier ailé qui terrasse le dragon (diable), il est également représenté avec la balance du jugement dernier, juge et guide du salut des âmes pour l'enfer ou le paradis. L'Archange Saint Michel est le grand défenseur de Dieu, de l'église, de Jésus-Christ et du peuple chrétien; il est le protecteur de la Sainte-Croix, des évangiles et il est l'Ange de Dieu. Saint Michel est invoqué pour l'accompagnement à la mort, contre les maladies contagieuses et contre les orages.
Photo de la nef gothique voutée sur croisée d'ogives du XIIIe siècle, face au choeur élevé au début du XVe siècle, à l'intérieur de l'église Saint-Georges de Sélestat, dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Histoire et description de l'Alsace.
L'Alsace est la plus petite des régions de France, elle se divise en deux départements, le Haut-Rhin au Sud et le Bas-Rhin au Nord. L'Alsace se situe au coeur de l'Europe, en bordure des frontières de la Suisse et de l'Allemagne, elle est délimitée à l'Est par le Rhin et à l'Ouest par les Vosges. Au Nord, le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord est un espace naturel très diversifié qui s'étend sur 83 000 hectares, il renferme de nombreux trésors architecturaux dans les villes de Saverne Bouxwiller ou Wissembourg, de plus, la ligne Maginot témoigne de l'architecture militaire défensive de 39-40. Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord comprend également de nombreux châteaux forts, des villages pittoresques ainsi que de très belles églises romanes et gothiques. Plus au Sud, le Kochersberg, pays du houblon, renferme de petits villages de charme et de beaux sites romans. Les Vosges sont un paradis pour les marcheurs, de la vallée de la Bruche au champ du Feu en passant par le Mont Sainte-Odile, le Val de Villé, le Val d'Argent jusqu'au château du Haut-Koenigsbourg, les découvertes de l'Histoire de l'Alsace s'enchaînent dans des paysages d'exceptions. En montant aux lacs blanc et noir, les Hautes Vosges offrent des panoramas de toutes beautés avec la route des crêtes et les nombreux sommets dont le plus haut est le Grand Ballon qui culmine à 1424m. En descendant par la vallée de Munster ou par la vallée de la Thur on débouche sur le département du Haut-Rhin, à l'extrême Sud se trouve l'Alsace méridionale du Sundgau et du Jura Alsacien, un pays vallonné où l'authenticité et les traditions ont gardé toutes leurs saveurs. En remontant vers le Nord, la ville de Mulhouse qui est la deuxième agglomération d'Alsace, dévoile son histoire et ses musées, son centre-ville historique est de toute beauté avec son Hôtel de Ville de style Renaissance rhénane ou le Temple Saint-Etienne. Vient alors le coeur de la plaine d'Alsace, avec l'écomusée d'Ungersheim, l'un des plus importants d'Europe, une reconstitution d'un vieux village alsacien regroupant un patrimoine du XVe siècle au XXe siècle. Située au coeur du vignoble, la ville de Colmar est le chef-lieu du département du Haut-Rhin, elle possède un patrimoine architectural extraordinaire, avec ses vieux quartiers et ses maisons alsaciennes colorées. La Route des Vins d'Alsace est prisée par des millions de touristes, elle s'étend depuis les villes de Thann et Guebwiller dans le Haut-Rhin jusqu'à Marlenheim dans le Bas-Rhin. Elle passe par Rouffach ou Eguisheim qui a été élu village préféré des Français le vendredi 7 juin 2013. Eguisheim est également classé dans les plus beaux villages de France comme Riquewihr, Hunawihr et Mittelbergheim. La Route des Vins d'Alsace s'étire aux pieds des Vosges où une grande quantité de châteaux médiévaux sont à visiter comme les châteaux d'Husseren, de Ribeauvillé la cité des ménétriers, de Kaysersberg l'impériale, ou d'Andlau qui possède également une magnifique abbaye. Sans oublier le mur païen au-dessus de la superbe ville d'Obernai, ou plus au Nord, la cité romane de Rosheim qui débouche sur Molsheim pour franchir une jolie vallée viticole qui va jusqu'à Marlenheim. Mais revenons du côté du Rhin, où la remarquable cité Vauban de Neuf Brisach avec ses fortifications de 1699 à 1709, nous fait arriver dans le grand Ried Centre Alsace, aux prairies magnifiquement fleuries sur les bords de l'Ill. La rivière de l'Ill nous porte à Sélestat, la ville humaniste où est né le sapin de Noël. Sélestat est la capitale du Ried Centre Alsace, Ried qui accueille une des plus belles églises baroques de France, la prestigieuse abbatiale d'Ebersmunster des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce voyage initiatique à travers l'Alsace nous amène à Strasbourg, capitale de l'Alsace et capitale de l'Europe, elle accueille les grandes institutions européennes, Conseil de l'Europe, Parlement européen, Observatoire Européen de l'Audiovisuel, Fonds Eurimages, Pharmacopée européenne, Cour européenne des Droits de l'Homme... et la chaîne franco-allemande ARTE. Outre la majestueuse Cathédrale Notre-Dame, la ville de Strasbourg possède de remarquables maisons alsaciennes, palais, fortifications... dans les différents secteurs de l'Ellipse Insulaire classée patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988. Strasbourg est la capitale mondiale de Noël, et possède un quartier allemand des plus remarquables, la "Neustadt" également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 09 juillet 2017. En quittant cette ville majestueuse, vers le Nord s'ouvre la ville impériale de Haguenau avec ses impressionnants monuments classés et sa forêt indivise, ou forêt sainte, où de nombreux ermites y ont élu domicile comme le très célèbre Saint Arbogast qui fut évêque de Strasbourg VIIe siècle. Cette région du Nord de l'Alsace se nomme l'Outre-forêt, elle possède de magnifiques villages alsaciens typiques comme Seebach, Kuhlendorf ou Hunspach qui est classé dans les plus beaux villages de France. Mais cette région est également à découvrir pour ses deux villages de potiers traditionnels, Betschdorf et Soufflenheim qui accueillent chaque année de nombreux visiteurs dans leurs ateliers. Cette visite prend fin le long du Rhin avec le delta de la Sauer, un paradis de méandres des forêts rhénanes, qui, du Nord au Sud, représentent les milieux naturels les plus riches d'Europe. Cette découverte virtuelle et sommaire de l'Alsace vous a montré une partie des trésors que renferme cette région qui a été classée par le guide de voyages Lonely Planet dans les 10 plus belles régions incontournables du monde. Avec une moyenne de 20 millions de visiteurs par an, l'Alsace est également la deuxième région touristique de France.
Photo de la nef centrale à quatre travées de l'église Saint-Georges de Sélestat, avec sa belle chaire à prêcher Renaissance de 1617 face au choeur construit au début du XVe siècle. Histoire et description de l'église Saint-Georges de Sélestat.
L'église Saint-Georges de Sélestat a été construite sur la rotonde de la chapelle palatiale dans laquelle Charles 1er, rois des francs et futur empereur Charlemagne fêta Noël en 775. Les travaux de la nouvelle église dédiée à Saint Georges ont débuté en 1230 pour prendre fin en 1500. Trois architectes se sont succédé lors de ces travaux: le premier est Jean Obrecht, le deuxième est Matthis en 1400 et le troisième Erhart Kindelin en 1415. L'église Saint-Georges possède deux clochers, le premier sur la tour de style gothique flamboyant culmine à 60m de haut; le second clocher est octogonal et se situe au-dessus de la croisée du transept. La toiture du choeur est plus haute que la nef, elle est réalisée en tuile polychrome vernissée. Le portail principal est muni de sculptures de 1847 réalisées par le sélestadien Emile Sichler en remplacement des statues et sculptures originales détruites par les révolutionnaires au XVIIIe siècle. Construite selon un plan en croix latine, l'église Saint-Georges de Sélestat comprend trois nefs, un choeur et deux transepts opposés. La nef centrale à quatre travées est séparée des collatérales par des arcades en arc brisé à chapiteaux décorés de feuillages. L'intérieur de l'édifice est entièrement voûté d'ogives construites comme les clefs de voûte, aux XIIIe et XVe siècles. La chaire à prêcher Renaissance date de 1617, les fresques sont des XIVe et XVe siècles et les vitraux des XVe et XXe siècles. Quant à l'orgue Silbermann il a été remplacé en 1896 par un instrument de Martin Rinckenbach, avec un buffet de Théophile Klem. L'église Saint-Georges de Sélestat est classée aux Monuments Historiques depuis le 18 mars 1848.
Photo panoramique de l'exposition de sapins de Noël à travers l'histoire, dans la triple nef de l'église gothique dédiée à Saint Georges, en plein coeur historique de Sélestat au mois de décembre. Histoire et description de Noël à Sélestat.
C'est à Sélestat qu'a vu le jour la première mention au monde du sapin de Noël, il s'agit d'une inscription datée du 21 décembre 1521 qui figure dans les archives de la ville de Sélestat, elle est exposée à la Bibliothèque Humaniste. Autant dire que le sapin de Noël est roi à Sélestat, toute la capitale du Centre Alsace rend hommage à l'arbre de Noël, les rues, les places, les avenues et les édifices sont ornés de ce sapin mythique. Cela dit ne pensez pas qu'à Sélestat on décors les sapins de Noël comme partout, non non non, ici c'est la tradition du Noël d'antan qui est mise en valeur, les décorations sont réalisées pour la plupart comme à l'ancien temps; une plongée dans notre passé où les sapins de Noël revêtent des parures extraordinaires. Mais la ville de Sélestat possède bien d'autres atouts pendant la période de l'Avent, les illuminations de Noël sont réalisées avec une grande maîtrise mettant en valeur tous les monuments historiques de la ville humaniste. L'ensemble du coeur de Sélestat brille, scintille et respire la grande fête de Noël. Sur la place d'Armes, "le village de Noël" regroupe des maisonnettes formants un très joli marché de Noël dominé par l'hôtel de ville et la mairie, de plus, une boîte aux lettres du Père Noël attend les doléances des petits et grands. Un deuxième marché de Noël borde la rue du Sel, sur la place du Docteur Maurice Kubler, idéalement placé, il bénéficie d'une vue imprenable aux pieds de la Cour des Prélats, de la Maison du Pain et de la Bibliothèque Humaniste, un ensemble dominé par le clocher gothique de l'église Saint-Georges. La Maison du Pain, un ancien Poêle de la corporation des boulangers de 1522 abrite le fournil de Noël où les boulangers y accueillent les visiteurs, l'occasion de déguster les pains spéciaux, kougelhopfs, bretzels, pain d'anis, bredele qui sont produits et cuits sur place. L'arsenal Sainte-Barbe abrite également deux marchés de Noël et des expositions, comme " le petit monde de Noël et sa ronde artistique " au premier étage, " Noël passe à table " au deuxième étage ou les gourmandises au pied du sapin sur la place de la Victoire. Lors des festivités de Noël, Sélestat offre également d'autres expositions liées aux coutumes et traditions de Noël, comme à la Bibliothèque Humaniste " du vert au vert ", à l'église Saint-Georges " l'histoire de l'arbre de Noël " et à l'église Sainte-Foy " tel un lustre ". Des concerts sont également organisés dans l'église Saint-Georges et l'église Sainte-Foy qui abrite sur son parvis une belle patinoire. Sur le square Ehm "le Marché du Sapin" propose toutes sortes de sapins de Noël et un manège pour les enfants. Bien entendu Saint Nicolas et le Père Fouettard sont également présents à Sélestat où lors du grand défilé à travers la ville, Saint-Nicolas sur son char distribue des bonbons aux enfants. Sélestat est une ville incontournable dans la période de Noël, pour son histoire, ses marchés de Noël traditionnels, ses illuminations, ses sapins de Noël extraordinaires, ses animations... Une cité médiévale où le personnel de l'office de tourisme est des plus accueillants et compétents.
Photo de la nef centrale du XIIIe siècle séparée de la collatérale Nord par des arcades en arc brisé, dans l'église Saint-Georges de Sélestat, face à la chaire à prêcher et à l'orgue Rinckenbach sur le balcon au-dessus du nartex.
La nef centrale à quatre travées de l'église Saint-Georges de Sélestat est illuminée par de vastes verrières à deux lancettes, elle s'ouvre sur les deux collatéraux par de grandes arcades en arc brisé à chapiteaux décorés de feuillages. Entièrement voûtée d'ogives, l'édifice est élevé selon un plan en croix latine. La nef centrale comprend une chaire à prêcher Renaissance du début XVIIe siècle classée aux Monuments Historiques en 1974 et d'un orge Rinckenbach de la fin du XIXe siècle.
Photo de l'orgue Rinckenbach muni d'un buffet et d'un garde-corps de tribune Klem du XIXe siècle, dans la nef centrale du XIIIe siècle de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de l'orgue de tribune de l'église Saint-Georges de Sélestat.
L'orgue de Jean-André Silbermann de 1778 qui se trouvait dans l'église Saint-Georges de Sélestat a été transféré à l'église des Dominicains de Colmar en 1896. Il a été remplacé par un instrument des frères Callinet, lui-même remplacé en 1896 par un superbe instrument de Martin Rinckenbach dans un buffet de Théophile Klem qui a également réalisé le garde-corps de la tribune, l'ensemble est surmonté d'une horloge Schwilgué.
Photo de la chaire Renaissance du début du XVIIe siècle réalisée par Jérôme Kruch, dans la nef centrale de l'église gothique Saint-Georges XIIIe-XVe siècles, à Sélestat, dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Description de l'Alsace.
L'Alsace est une Région d'une grande richesse historique et culturelle réputée pour ses vins et sa gastronomie, une région dynamique tournée en grande partie vers le tourisme. En Alsace les sites touristiques sont nombreux: Villes, villages, fleurissements, châteaux, milieux naturels, vignoble, gastronomie, ligne Maginot, musées et écomusée... font de ses vacances un séjour inoubliable. Le printemps en Alsace c'est l'explosion de la végétation, les prairies sont en fleurs comme l'intérieur des villes et des villages qui s'animent. Les journées se rallongent et les températures remontent, alors de nombreuses activités sont proposées autour des traditions alsaciennes, les lieux touristiques et historiques s'ouvrent et la découverte de l'Alsace peut commencer: châteaux, ligne Maginot, musées, écomusée... toute la région s'apprête à recevoir les visiteurs. En été, les façades colorées des maisons à pans de bois, les puits, les villes et les villages sont couverts de géraniums, de Surfinias et autres Bidens, toute l'Alsace est en fleurs. Dès lors, c'est par millions que les visiteurs parcourent les rues et les places des cités médiévales où les échoppes proposent une large gamme de produits régionaux. Une saison où les restaurants ont sorti leurs terrasses et présentent une gastronomie riche et variée, la fête bat son plein dans toute la région. En automne, l'Alsace se pare de ses couleurs chatoyantes, les villages sur la route des vins sont plongés dans les vendanges et donnent lieu à de nombreuses fêtes folkloriques, cette période et idéale pour visiter la région. Puis vient l'hiver où le dernier week-end de novembre débute l'Avent qui va s'étendre jusqu'à Noël et l'Épiphanie le premier dimanche de janvier. Ce grand cycle festif rassemble des millions de visiteurs. Toute l'Alsace est en fête, les villes et les villages se parent de lumières, de guirlandes, de sapins et de marchés de Noël, une période particulièrement féérique connue dans le monde entier. L'Alsace et la deuxième région la plus visitée de France avec environ 20 millions de visiteurs par an, dont 14 millions de touristes.
Photo de la chaire à prêcher Renaissance de l'église Saint-Georges de Sélestat, construite par Jérôme Kruch, en 1619, elle a été remaniée en 1813 par par Joseph Jenni et en 1845 par Ignace Sichler et Catherine Vallastre.
Photo de La chaire à prêcher de l'église Saint-Georges de Sélestat; construite au XVIIe siècle, elle a été remaniée au XIXe siècle et classée aux Monuments Historiques en 1974. Histoire de la chaire à prêcher de l'église Saint-Georges de Sélestat.
La chaire à prêcher de l'église Saint-Georges de Sélestat fut achevée vers 1619 par Jérôme (Hieronymus) Kruch, sculpteur de Sélestat qui a sa marque et ses initiales sur la base de la cuve. Cette belle chaire Renaissance est portée par deux colonnes et la statue de Samson vêtu de la peau d'un lion. La rampe d'accès à la cuve comprend de nombreux animaux sculptés est la statue de Sainte Hildegarde de Buren ou de Sainte Mathilde de Magdebourg, les allégories de la foi et de l'espérance sont présentes sur le dorsal, ainsi que des têtes d'angelots et des rinceaux sur les colonnes et la cuve. Une cuve en pierre polychrome qui est formée de niches ornées de Saints et Saintes. L'abat-voix comprend également des statues de Saints et de Saintes avec Moïse, il est surmonté de la statue de Jésus. La chaire a fait l'objet d'une restauration en 1813 par Joseph Jenni, puis par Ignace Sichler et sa femme Catherine Vallastre en 1845, sous la direction de l'architecte Antoine Ringeisen. Entourée d'une magnifique grille en fer forgé, la chaire Renaissance de l'église Saint-Georges de Sélestat est classée aux Monuments Historiques depuis 1974.
Photo de Sainte Hildegarde de Buren ou Sainte Mathilde de Magdeburg sculptée sur la rampe d'accès de la cuve de la chaire Renaissance de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Sainte Hildegarde de Buren et de Sainte Mathilde de Magdeburg.
Hildegarde de Buren est née en Alsace, c'est la mère du premier des Hohenstaufen, la grand-mère de l'empereur Frédéric Barberousse. Hildegarde fit fonder une église en léguant en 1094 ses terres de Sélestat aux moines de Conques qui vénéraient Sainte Foy. Hildegarde de Buren mourut vers 1094 et fut inhumée dans la crypte de l'église Sainte-Foy de Sélestat.
Quant à Mathilde de Magdebourg, elle était la fille des barons de Hackeborn et une religieuse allemande née vers 1208 dans la région de Helfta, elle a sa première vision à l'âge de 12 ans. Vers 1230 elle rejoint Magdebourg où elle s'occupe des plus démunis comme béguine. Marquée par la poésie courtoise Sainte Mathilde de Magdebourg commence à écrire vers 1250, elle est l'auteure de sept ouvrages "La lumière fluente de la divinité" qui feront sa notoriété. Sainte Mathilde de Magdebourg entre au monastère cistercien Sainte-Marie de Helfta vers 1271 où elle meurt en 1283 avec l'estime de toutes les soeurs du couvent qui rédigeront un livre en son honneur intitulée "Mechtilde de Hackeborn".
Photo de la statue de Moïse réalisée au XIXe siècle par les sculpteurs Ignace Sichler et Catherine Vallastre sur l'abat-voix de la chaire à prêcher de 1619, dans l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Moïse.
Moïse est né en Égypte au XIIIe siècle avant Jésus-Christ, il est le libérateur et le législateur du peuple d'Israël. La Bible le présente comme le chef qui a donné aux hébreux leur patrie, leur religion et leurs lois. Persécuté par les égyptiens, Moïse est l'instigateur de l'exode du peuple hébreu. Il recevra de Dieu les dix commandements, la loi pour le judaïsme, préfigurant Jésus-Christ pour le christianisme et précédant le prophète Mahomet pour l'islam.
Photo de la nef collatérale Nord de l'église Saint-Georges de Sélestat voûtée d'ogives, avec son confessionnal en bois de chêne et son chemin de croix en émail de Limoges de 1890.
Photo de la nef collatérale Sud de l'église Saint-Georges de Sélestat voûtée d'ogives, avec son confessionnal en bois de chêne, son chemin de croix en émail de Limoges du XIXe siècle et la statue de Saint Georges, le patron de la paroisse.
Photo de la statue de Saint Georges en chevalier avec son épée dans les mains, dans la nef collatérale Sud de l'église Saint-Georges de Sélestat; une sculpture réalisée en 1899 par le sculpteur colmarien Henri Wadéré. Histoire de Saint Georges.
Georges de Lydda ou Saint Georges est né vers 275 à Lydda en Palestine, issu d'une famille riche, il devient officier dans l'armée romaine. Selon une des nombreuses légendes, Georges vient au secours d'une princesse victime d'un redoutable dragon, après un combat acharné et avec l'aide du Christ, il finit par triompher. Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien, arrêté il subit une série de tortures mais resta fidèle à sa foi, il sera décapité vers 303. Saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté, il est principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon, allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le Démon. Saint Georges est considéré comme le modèle des chevaliers chrétiens, il est un des 14 Saints Auxiliateurs, on l'invoque contre de nombreuses maladies mais également pour la protection des chevaux.
Photo de la station II du chemin de croix en émail de Limoge du XIXe siècle, dans la collatérale de l'église Saint-Georges de Sélestat, où Jésus est chargé de sa croix, une des 14 étapes de la Passion du Christ relatées dans les Évangiles.
Photo de la station IX du chemin de croix en émail de Limoge de 1890, dans la collatérale de l'église Saint-Georges de Sélestat; elle illustre Jésus qui tombe pour la troisième fois, une des 14 étapes de la Passion du Christ.
Photo de l'autel contemporain en pierre de Trèves réalisé par Franck Kernel, au centre du transept, avec en fond, le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat muni de ses statues de saints et de ses grandes verrières. Description de Sélestat.
Sélestat est une charmante ville au coeur de l'Alsace, chef-lieu d'arrondissement et de canton, elle se situe dans le département du Bas-Rhin. Idéalement placée, Sélestat offre aux visiteurs un patrimoine d'exception, elle est le point de départ de nombreux sites remarquables comme les prairies du Ried, la Réserve Naturelle Régionale de la forêt de l'IllWald, le massif des Vosges, le château du Haut-Koenigsbourg, la Route des Vins ou les villes de Mulhouse, Colmar et Strasbourg. Sélestat compte pas moins de 61 monuments et objets inscrits ou classés aux Monuments Historiques comme l'église romane dédiée à Sainte-Foy élevée au XIIe siècle sur une crypte du XIe siècle. À de pas de là, se trouve l'église Saint-Georges construite entre 1220 et 1500 dans un style gothique. Quant à l'ancienne église des Récollets fondée par les Franciscains, elle date du XIIIe siècle et elle est affectée au culte protestant depuis la fin du XIXe siècle. De nombreux vestiges des fortifications ont résisté au temps comme la Tour des Sorcière des XIIIe et XIVe siècles, la Tour Neuve (ou Tour de l'Horloge) des XIIIe et XVIIe siècles, la Porte de Strasbourg de 1679 et les anciens remparts du XVIIe siècle élevés sur ordre de Louis XIV. Au fil des pas, les visiteurs parcourent les rues, les ruelles et les places dominées par de prestigieux et remarquables bâtiments, les plus spectaculaires sont l'Arsenal Sainte-Barbe des XVe et XVIe siècles, la Commanderie Saint-Jean, l'ancien Hôtel d'Ebersmunster (Cour des Prélats) du XVIe siècle et l'hôtel de Chanlas du XVIIIe siècle ou l'immeuble de la Bibliothèque Humaniste du XIXe siècle mais également le Château d'Eau et les Bains Municipaux du début XXe siècle. Peu de villes moyennes possèdent un patrimoine aussi riche, la cité de l'humaniste de la Renaissance Beatus Rhenanus est une ville très accueillante et très dynamique avec son corso Fleuri qui embaume tout Sélestat au coeur de l'été. Dans la période de Noël c'est toute la cité qui se mobilise pour des décors et spectacles merveilleux autour de ses sapins géants décorés à l'ancienne.
Photo panoramique verticale du tapis rouge du choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat; voûtée d'ogives, il abrite un maître-autel, des statues de saints et 7 verrières à 288 panneaux dont 55 sont du XVe siècle. Yves Noto Campanella photographe.
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Photo en contre-plongée du choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat, avec ses stalles, son maître-autel et ses statues de saints illuminés par 7 verrières à 3, 4 et 6 lancettes. Description du choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat vouté sur croisé d'ogive a été élevé de 1400 à 1422, il abrite 16 stalles néogothique en chêne, probablement du XVe siècle, elles ont été restaurées par Théophile Klem en 1862. Le choeur est entouré des statues de Sainte Agnès, Saint Nicolas, Saint Pierre, Saint Paul, Sainte Catherine et Saint Georges. Dans des niches fermées d'un grillage se trouvent des statues en pierre du XVe siècle, la Pietà, la Vierge à l'enfant et les pères de l'Église. L'ensemble est illuminé par sept verrières à 3, 4 et 6 lancettes, elles sont munies de 288 panneaux dont 55 d'origine médiévale du XVe siècle, les 233 restantes sont dues au peintre-verrier Max Ingrad et dates des années 1960. Elles illustrent de gauche à droite: la vie de Sainte Odile, de Sainte Catherine, de Saint Georges, au centre de la Vierge Marie, à droite de Saint Michel, de Saint Constantin et Sainte Hélène et le dernier de Sainte Agnès.
Photo en gros plan d'un détail du vitrail de la grande verrière consacrée à la vie de Sainte Odile, il illustre la mort de la sainte patronne de l'Alsace, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Sainte Odile.
Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.
Photo de la grande verrière à 4 lancettes consacrée à la vie de Saint Nicolas, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Nicolas.
Saint Nicolas ou Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari est né en 280 dans une famille riche à Patare en Lycie (actuelle Turquie). Prêtre à 19 ans, Nicolas devint évêque de Myre vers 300, à la place de son oncle décédé. À la mort de ses parents Nicolas de Myre distribua son héritage aux déshérités. Il fut arrêté pour sa grande foi et sa conviction chrétienne, emprisonné et torturé par l'empereur Dioclétien, il sera libéré en 313 par l'empereur Constantin. Nicolas de Myre est présent au Ier concile de Nicée en 325. Saint Nicolas était réputé pour sa foi et pour sa charité envers les pauvres et les enfants, il est mort le 6 décembre 345 à Myre. Une légende raconte que trois enfants perdus dans la campagne frappèrent à la porte d'un boucher à la tombée de la nuit afin qu'ils les hébergent. Le boucher les tua, les coupa en petits morceaux et puis les sala dans un tonneau. Sept ans plus tard, Saint Nicolas se rendit chez ce boucher et demanda à être logé, il fit fuir ce dernier et Saint Nicolas posa 3 doigts sur le saloir et ressuscita les trois enfants. Saint Nicolas de Myre est invoqué pour la protection des marins et des enfants. Le Père Noël tient son origine de Saint Nicolas, vers 1090, le chevalier lorrain Charles Aubert, récupère un morceau du Saint et le ramène en Lorraine, où la relique trône dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. C'est le départ de la fête de Saint-Nicolas qui va s'étendre dans tout le nord de l'Europe. Le père Noël est une représentation américanisée du XIXe siècle de saint Nicolas, il s'appelle là-bas Santa Claus et c'est l'entreprise Coca-Cola en 1931, qui donna l'aspect définitif du Père Noël, illustré par Haddon Sundblom, avec son air sympathique, son pantalon, sa tunique rouge, sa longue barbe blanche, il est devenu le "Santa Claus" père Noël d'aujourd'hui. Le père Noël fait son apparition en France au XXe siècle, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux à tous les enfants sages durant la nuit de Noël.
Photo en gros plan d'un détail du vitrail de la grande verrière consacrée à Saint Nicolas, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo en gros plan des vitraux de la grande verrière à 4 lancettes illustrant la vie de Saint-Georges, dans le choeur de l'église de Sélestat qui lui est consacrée. Histoire de Saint Georges.
Georges de Lydda ou Saint Georges est né vers 275 à Lydda en Palestine, issu d'une famille riche, il devient officier dans l'armée romaine. Selon une des nombreuses légendes, Georges vient au secours d'une princesse victime d'un redoutable dragon, après un combat acharné et avec l'aide du Christ, il finit par triompher. Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien, arrêté il subit une série de tortures mais resta fidèle à sa foi, il sera décapité vers 303. Saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté, il est principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon, allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le Démon. Saint Georges est considéré comme le modèle des chevaliers chrétiens, il est un des 14 Saints Auxiliateurs, on l'invoque contre de nombreuses maladies mais également pour la protection des chevaux.
Photo de la grande verrière centrale à 6 lancettes consacrée à la vie de la Vierge Marie, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat élevé au XVe siècle. Histoire de la Vierge Marie.
Marie est née en Judée au 1er siècle, elle est la fille de Joachim et Anne et la mère de Jésus de Nazareth, l'épouse de Joseph. C'est l'ange Gabriel envoyé par Dieu qui lui annonça que le Seigneur était en elle et qu'elle est bénie entre toutes les femmes. Dès les premiers temps de l'église apparut la croyance en la conception virginale de Jésus en Marie. Le développement de la foi chrétienne a mis en valeur le rôle de la Vierge, et le concile d'Éphèse en 431 proclama Marie "Mère de Dieu". Le Moyen Âge donna un grand essor à la piété mariale. Malgré la contestation de la Réforme au XVIe siècle, une théologie de la Vierge, la mariologie se constitua. Pie IX définit le dogme de l'immaculée Conception en 1854, et Pie XII, le dogme de l'Assomption en 1950, où trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie Notre-Dame, la Mère de Dieu vers le ciel. La Vierge Marie est vénérée dans le monde entier et elle est sollicitée pour toutes les maladies ainsi que tous les problèmes existentiels.
Photo panoramique verticale en gros plan, de la grande verrière centrale consacrée à la vie de la Vierge Marie, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo en gros plan du vitrail de la grande verrière consacrée à l'Archange Saint Michel, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Michel.
Saint Michel est un des trois archanges, il représente le chef des Anges avec Gabriel et Raphaël. Saint Michel est un saint chrétien, saint patron du catholicisme, il est principalement représenté en chevalier ailé qui terrasse le dragon (diable), il est également représenté avec la balance du jugement dernier, juge et guide du salut des âmes pour l'enfer ou le paradis. L'Archange Saint Michel est le grand défenseur de Dieu, de l'église, de Jésus-Christ et du peuple chrétien; il est le protecteur de la Sainte-Croix, des évangiles et il est l'Ange de Dieu. Saint Michel est invoqué pour l'accompagnement à la mort, contre les maladies contagieuses et contre les orages.
Photo en gros plan du vitrail de la grande verrière consacrée à la vie de Saint Constantin et de sa mère Sainte Hélène, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Sainte Hélène.
Hélène est née vers 250 des parents domestiques, elle est l'épouse de Constance Chlore alors officier de l'empereur Aurélien, dont elle aura un fils. Ce dernier la répudie lors de son sacre comme empereur et prend pour épouse une princesse. Hélène et son fils Constantin sont envoyés à Trèves en exil. À la mort de Constance, Constantin devient à son tour empereur de Rome, il honora sa mère, lui construisant un palais magnifique, la couvrant d'or et de bijoux, L'impératrice Hélène était chrétienne, elle a joué un grand rôle dans la fin des persécutions des chrétiens par les Romains, elle se rendit en pèlerinage en Palestine où elle découvre la vraie Croix du Sauveur, elle lança la construction de basiliques et protègent les lieux Saints, Hélène se montre généreuse avec les pauvres. Sainte Hélène trouve la mort à Nicomédie vers 330 au retour de la terre Sainte, elle fut transportée à Rome où l'on peut voir aujourd'hui son sarcophage contenant les reliques de la sainte au Vatican.
Photo de l'empereur Constantin sur le vitrail de la grande verrière consacrée à sa vie et à celle de sa mère Sainte Hélène, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat élevée de 1400 à 1422. Histoire de Saint Constantin.
Fils du centurion Constance Chlore devenu l'empereur Constance II et de Sainte Hélène, Flavius Valerius Aurelius Constantinus est né en Serbie le 27 février 272. Il a été élevé à la cour de Dioclétien et proclamé empereur après la mort de son père, en 306, par les légions de Bretagne sous le nom Constantin Ier. L'empereur Constantin marque son règne par la fin des persécutions contre les chrétiens, il est le premier empereur romain à adopter le christianisme comme religion d'État. Grâce à l'empereur Constantin qui établit la liberté des cultes, l'Église chrétienne va prendre son essor. Il est considéré comme saint par l'Église orthodoxe, de même que sa mère Hélène. L'empereur Constantin fut baptisé après 31 ans de règne, il est mort le 22 mai 337.
Photo de la Pietà ou Vierge de Pitié, une statue en pierre du XVe siècle sous grille, dans une niche du choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de la Pietà.
La Pietà, la Vierge de Pitié ou la Vierge Douloureuse, est un thème artistique de la peinture chrétienne représentant la Vierge Marie pleurant son enfant Jésus qu'elle tient sur ses genoux, descendu mort sur la croix avant sa mise au tombeau.
Photo de la Vierge à l'Enfant ou Madone, une statue du XVe siècle sous grilles, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Sélestat. Histoire de la Vierge à l'Enfant.
La Vierge à l'Enfant ou Madone et un thème récurrent de l'art et de la dévotion mariale dans la tradition chrétienne. Statues, vitraux, peintures, icônes... décors les églises et les musées, elle nous renvoie à la Nativité du Christ et à la maternité de la Vierge Marie.
Photo du Christ en croix dans le transept de l'église Saint-Georges de Sélestat, à l'entrée du choeur, avec en fond, la grande verrière consacrée à la vie de la mère de Jésus, la Vierge Marie. Histoire de la Crucifixion de Jésus.
La représentation du Christ en Croix illustre Jésus seul sur la croix de sa crucifixion, une image qui a vu le jour dès le VIe siècle dans les lieux saints. À l'origine en pierre, cette croix va progressivement être remplacée par le bois. Le Christ en croix représente une des scènes de la Passion du Christ sur le mont Golgotha. La Crucifixion de Jésus est souvent illustrée avec la présence de Marie, de Jean l'Évangéliste, de Marie-Madeleine, des larrons et des soldats. Cette représentation est un élément-clé de la vie du Christ, la passion nous amène à réfléchir sur le sacrifice suprême de Jésus-Christ mort sur la croix en rémission de nos péchés. La vraie Croix, dite également Sainte-Croix sur laquelle Jésus-Christ a été crucifié, aurait été faite en bois d'olivier et de cèdre, c'est Sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin Ier qui l'aurait trouvée lors d'un pèlerinage en Palestine au IVe siècle. La croix est le symbole du christianisme et de la foi chrétienne.
Photo du bras de transept Nord de l'église Saint-Georges de Sélestat, avec ses très belles peintures, sa statue de l'éducation de Marie par Sainte Anne et l'autel gothique renfermant le Saint-Sacrement.
Photo du bras de transept Sud de l'église Saint-Georges de Sélestat, avec ses superbes peintures et sa statue du Sacré-Coeur de Marie qui trône sur l'autel.
Photo de la statue du Sacré-Coeur de Marie ou Immaculée Conception, sur l'autel du bras dd transept Sud de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat. Histoire de l'Immaculée Conception.
Le Coeur Immaculé de Marie également appelé l'Immaculée Conception ou la Conception de Marie représente une fête chrétienne depuis le Moyen Âge, elle signifie que Marie la mère de Jésus est née préservée du péché originel, après avoir consulté l'ensemble des évêques catholiques qui marquèrent leur agrément à une très large majorité, le dogme de l'Immaculée Conception a été proclamé par Pie IX en 1854, la bulle dit: << Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine, qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu'ainsi elle doit être crue fermement, et constamment par tous les fidèles. >> La fête de l'Immaculée conception est célébrée le 8 décembre.
Photo du décor floral du vitrail situé dans le bras du transept Sud de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat.
Photo de la face du Christ (voile de Véronique) sculpté en 1501 par Conrad Sifer, dans le transept Nord de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat.
Photo de la statue baroque de Saint Ambroise en évêque coiffé de sa belle mitre, dans le transept de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Ambroise.
Ambroise de Milan ou Aurelius Ambrosius ou Saint Ambroise est né à Trèves vers 340, avocat célèbre puis gouverneur de la province de Milan, il devient malgré lui évêque de Milan de 374 à 397. Docteur de l'Église, il est l'un des quatre pères de l'Église d'Occident, avec saint Augustin, saint Jérôme et saint Grégoire le Grand. Ambroise de Milan est connu en tant qu'écrivain et poète et c'est auprès de lui qu'Augustin d'Hippone se convertit au christianisme. Saint Ambroise est mort à Milan en 397, il est honoré comme saint par l'Église orthodoxe et l'Église catholique romaine. Saint Ambroise est le saint patron des apiculteurs, des animaux domestiques, des commissariats français, de l'apprentissage, des étudiants et de la ville de Milan. Saint Ambroise est fêté le 7 décembre.
Photo de la statue baroque de Saint Augustin en évêque, coiffé de sa mitre, avec un coeur enflammé et sa crosse en mains, dans le transept de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Augustin.
Saint Augustin est né le 13 novembre 354 à Togast en Algérie, d'un père païen et d'une mère chrétienne Sainte Monique. Augustin était un théologien, philosophe, professeur d'éloquence, il se convertit au christianisme en 387 sous l'influence de Saint Ambroise qui le baptise. il devient évêque d'Hippone en 396, Père de l'Église, il s'opposa au manichéisme, au donatisme et au pélagianisme. Grand écrivain Saint Augustin écrivit pas moins de 113 livres et 230 lettres, il a donné au latin toute sa noblesse et a exercé une influence capitale sur la théologie occidentale. Il meurt à Hippone, le 28 août 430 à l'âge de 75 ans. Augustin est canonisé par acclamation populaire en 1298 et reconnu comme Docteur de l'Église la même année par le pape Boniface VIII. Saint Augustin est l'un des quatre Pères de l'Église latine avec Saint Grégoire le Grand, Saint Ambroise de Milan et Saint Jérôme de Stridon. Surnommé le Docteur de l'Amour, il est le plus souvent représenté en évêque tenant un coeur enflammé. Saint Augustin est le saint patron des brasseurs, des imprimeurs et des théologiens, il est invoqué contre les maladies des oreilles, la coqueluche et les douleurs de poitrine.
Photo de la statue baroque du pape Saint Grégoire le Grand coiffé de sa tiare pontificale, avec la Bible en main, dans le transept de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Grégoire.
Grégoire Ier, dit Grégoire le Grand est né à Rome en 540. Préfet de la Ville de Rome, il abandonne sa richesse et ses titres de gloire pour se consacrer à la prière. il devient le 64e pape en 590. Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident, avec Saint Ambroise, Saint Augustin et Saint Jérôme. Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique, son influence durant le Moyen Âge fut considérable. Saint Grégoire le Grand est le plus souvent représenté en Pape, avec sa tiare sur la tête. Son pontificat a été marqué par une profonde réorganisation de l'Église et une réorganisation du chant rituel ou plain-chant, devenu, grâce à lui, le Chant Grégorien. Grégoire Ier est mort le 12 mars 604, il a été inhumé au niveau du portique de l'Église Saint-Pierre de Rome.
Photo de la statue de Saint Vincent de Paul portant un enfant trouvé, dans le transept de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat. Histoire de Saint Vincent de Paul.
Saint Vincent de Paul ou Vincent Depaul est né à Pouy, dans les Landes, en 1581. Il est ordonné prêtre en 1600 et devient général aumônier des galères du roi en 1619. La misère matérielle et spirituelle que Vincent de Paul découvre dans cette période l'amène à fonder en 1625, un institut missionnaire des prêtres en milieu rural "les Prêtres de la Mission" ou "les Lazaristes". Vincent de Paul va multiplier les fondations de charité: "Oeuvre des Enfants Trouvés", "Dames de Charitée" et surtout, en 1633 avec Louise de Marillac "l'Ordre des Filles de la Charité" devenu aujourd'hui "les Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul", une congrégation mondialement connue, à cela se rajoute "la Charité de l'Hôtel-Dieu". Vincent de Paul décède à Paris en 1660, inhumé dans l'église Saint-Lazare, Vincent a été béatifié par Benoît XIII le 13 août 1729 et canonisé par Clément XII le 16 juin 1737. Il est déclaré patron de tous les instituts de charité en 1885 par le pape Léon XIII. Saint Vincent de Paul est le plus souvent représenté en habit d'ecclésiastique du XVII° siècle portant un enfant ou entouré des Filles de la Charité.
Photo en gros plan d'un chapiteau gothique sculpté de mascarons, dans l'église Saint-Georges de Sélestat.
Photo de la représentation de la Vierge de la Passion ''Notre-Dame du Perpétuel Secours'', dans la collatérale Sud de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat, en Alsace. Histoire de Notre-Dame du Perpétuel Secours.
Notre-Dame du Perpétuel Secours ou la Vierge de la Passion est une icône datant du XIVe siècle, elle vient de l'île de Crète en Méditerranée où elle aurait été peinte sur bois. Universellement connue, son type iconographique byzantin serait attribué à Andréas Ritzos vers 1492. Le tableau de Notre-Dame du Perpétuel Secours illustre la Mère de Dieu tenant dans ses bras l'Enfant Jésus, avec au-dessus, les lettres MP OY signifiant Mère de Dieu. l'Archange Michel (lettres AOM) tient la lance et l'éponge et l'Archange Gabriel (lettres AOT) qui portent la croix et les clous. Les lettres IC XC signifient, quant à elles, Jésus-Christ. Le fond or, dans l'art byzantin, indique la gloire et le ciel.
Photo de la représentation peinte de la Cène, avec Jésus entouré des 12 apôtres, au-dessus du portail principal Sud, dans la nef de l'église gothique Saint-Georges de Sélestat, en Alsace. Histoire et description de la sainte Cène.
La Cène est le nom donné par les chrétiens au dernier repas de Jésus-Christ avec ses douze apôtres, le soir du jeudi saint, la veille de sa Passion, au cours duquel il instaura l'eucharistie en disant: « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ». C'est après qu'a eu lieu son arrestation et sa crucifixion suivie de sa résurrection trois jours plus tard.
Photo de la verrière du XIVe siècle illustrant le Décalogue, ou les dix paroles, généralement traduit par les Dix Commandements, dans l'église Saint-Georges de Sélestat. Description de la verrière du Décalogue de l'église Saint-Georges.
C'est vers le milieu du XIVe siècle qu'a été créée la rose ou vitrail du Décalogue, elle comprend un petit médaillon central d'où partent dix rayons formant autant de feuilles à l'extrémité desquels se trouvent un médaillon rond illustrant chacun les Dix Commandements de Dieu. Entre les médaillons, le législateur est représenté dix fois muni d'une banderole, avec le texte en latin de chaque commandement. Dans le cercle extérieur dix anges tiennent également des banderoles en latin d'où les portions réunies se traduisent par: "Voici que je vois les cieux ouverts de Jésus qui se tient à droite de Dieu le Père - Voici qu'est accompli tout ce qui a été dit au sujet de la Vierge Marie. Amen" De chaque côté de la rose se trouve deux triangles illustrant l'Annonciation avec à droite les armes des donateurs, les Botzheim-Eschery. Les trois ogives sous la rose comportent six compartiments occupés chacun par un ange portant une banderole.
Photo en gros plan de la rose de la baie du Décalogue, dans l'église gothique dédiée à Saint Georges, dans le coeur historique de Sélestat.
Photo d'un des sapins de Noël sur fond de vitrail exposé dans la nef centrale de l'église Saint-Georges, à Sélestat où est né le premier sapin de Noël en 1521. Description de l'exposition de sapins de Noël de l'église Saint-Georges de Sélestat.
Durant la période de l'Avent et jusqu'à début janvier l'église Saint-Georges de Sélestat accueille une superbe exposition de sapins de Noël au fil du temps. Sous chaque sapin suspendu un panneau explicatif trilingue raconte l'histoire de la décoration des sapins de Noël en Alsace, du début du XVIe siècle à nos jours, avec un sapin décoré pour chaque période. Cette exposition sur l'histoire des décorations du sapin de Noël est remarquablement mise en scène par de beaux éclairages, une visite incontournable pour comprendre Noël et les coutumes alsaciennes.
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