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Divers photos de Verdun


Photo au-dessus de la ville de Verdun dominée par la cathédrale Notre-Dame au lever du jour; une belle cité touristique située en Lorraine, au nord du département de la Meuse, dans la région Grand Est. Histoire de la ville de Verdun.


D'origine celte, le site de Verdun fut une forteresse gauloise au IIIe siècle avant J.C., puis romaine en 57 avant J.C.. La cité entre dans l'histoire en 843 avec le traité de Verdun, où les petits-fils de Charlemagne s'y partagent son Empire. Devenue siège épiscopale, la cité de Verdun est intégrée à l'espace germanique comme en témoigne sa cathédrale de style roman-rhénan. En 1552, le roi de France Henri II occupe les " Trois Evêchés ": Metz, Toul et Verdun. La souveraineté française de ces trois villes ne sera reconnue que beaucoup plus tard, par le traité de Westphalie en 1648. La première citadelle de Verdun, construite entre 1624 et 1636 fut renforcée par Vauban à la fin du XVIIe siècle. La cité verdunoise va connaître une ère de paix et de prospérité aux XVIIIe et XIXe siècles. La ville de Verdun est assiégée lors de la guerre de 1870 où elle se rend à l'ennemi, et malgré la défaite, elle restera française. C'est dans le cadre de la militarisation de l'espace lorrain que Séré de Rivières va édifier une double ceinture de forts autour de Verdun. La Grande Guerre arrive, et la terrible bataille de Verdun, commencée le 21 février 1916 par l'attaque allemande, va durer jusqu'au mois de novembre. L'armée allemande, après avoir pris les forts de Douaumont et de Vaux, recule et le front se stabilise jusqu'à l'offensive américaine de septembre 1918 qui va aboutir à l'armistice du 11 novembre. C'est le 13 septembre 1916 que Verdun à reçu la Croix de la Légion d'honneur et la Croix de guerre française avec palmes par le président de la République, Raymond Poincaré. Lors de la Seconde Guerre mondiale Verdun est évacuée dès juin 1940, la ville sera le siège de la Gestapo et abritera un camp de prisonniers, le Frontstalag 240. Verdun sera libérée le 31 août 1944 par la troisième armée des États-Unis. Elle devient dès lors, l'un des sièges des forces américaines de l'OTAN jusqu'en 1966. Aujourd'hui Verdun est une très belle ville tournée vers le tourisme; avec ses sites de mémoire, elle est l'une des communes les plus visitées de Lorraine.

Photo au-dessus du coeur historique de la ville de Verdun baignée par une douce lumière au lever du soleil, avec l'église Saint-Jean-Baptiste qui domine la ville basse, et la cathédrale Notre-Dame, la ville haute. Description de Verdun.


Verdun est une très belle ville lorraine située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Chef-lieu de l'arrondissement, elle fait partie de la communauté d'agglomération du Grand Verdun. La ville est traversée par le fleuve Meuse. Magnifiquement restaurée dans les années 2000, Verdun possède un charme indéniable avec sa vieille ville, et ses rues, ruelles et place commerçantes, elle sera charmée les plus exigeants. Une ville connue dans le monde entier pour ses champs de bataille, pour sa citadelle et ses forts de la Grande Guerre. Outre ses sites de mémoires, Verdun embrasse des siècles d'histoire avec un grand nombre de monuments remarquables, comme la cathédrale Notre-Dame des Xe, XIIe et XVIe siècles, classée aux Monuments Historiques depuis le 30 octobre 1906, et son cloître depuis le 13 juillet 1907. À côté se trouve l'ancien palais épiscopal édifié à partir de 1724, sur des plans de l'architecte royal Robert de Cotte pour l'évêque Charles François d'Hallencourt, il abrite le centre mondial de la paix, un bâtiment prestigieux classé en 1920. Quant à l'abbaye Saint-Paul fondée en 973 par les moines bénédictins, elle a été reconstruite au XVIIe siècle, sa façade est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1926 et une partie des intérieurs depuis 1946. Les vestiges de l'enceinte fortifiée sont également classés depuis 1920, ainsi que la tour de l'Islot en 1930, la porte Châtel en 1927, et bien sûr, la porte Chaussée en 1881. L'hôtel de ville de Verdun a été classé en 1886; construit au XVIIe siècle dans le style Louis XIII pour Nicolas Japin, il a été racheté par la ville le 18 novembre 1737. Autre monument prestigieux, l'hôtel de la Princerie de style Renaissance, il date de 1525 et a été classé en 1921; racheté en 1926 par la ville, il abrite le musée de la Princerie depuis 1932. Situé en plein coeur de la ville, le monument à la Victoire et aux Soldats fut inauguré en 1929, il domine le coeur du centre-ville du haut de ses 73 marches d'escalier. Le monument a été construit sur les anciens remparts du castrum romain par l'architecte Léon Chesnay, à l'emplacement des ruines de la collégiale de la Magdeleine du XIe siècle. Sa haute tour de 30 mètres est coiffée d'un guerrier appuyé sur son épée, une sculpture réalisée par Jean Boucher. L'édifice comprend également une crypte qui abrite les répertoires des noms des soldats titulaires de la médaille de Verdun. Une cérémonie s'y déroule chaque année le 1er novembre pour accueillir la flamme sacrée de la tombe du Soldat Inconnu qui brûle sous l'Arc de Triomphe à Paris. Cette cérémonie s'inscrit dans le cadre des commémorations de l'Armistice et du Choix du Soldat Inconnu. Le monument à la Victoire et aux Soldats est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1989. Au total, 22 édifices et 253 objets sont inscrits ou classés aux Monuments Historiques à Verdun, et 119 lieux et monuments sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel; une ville d'histoire très accueillante, où il fait bon vivre.

Photo des façades du quai de Londres un matin d'été, dans la ville basse qui est dominée par les 2 tours-clochers de la cathédrale Notre-Dame, dans la ville haute de Verdun. Histoire et description de la cathédrale Notre-Dame de Verdun.


La cathédrale Notre-Dame de Verdun est un édifice catholique roman situé dans la ville haute, rue Monseigneur-Ginisty. Elle est la plus vieille cathédrale de Lorraine et l'une des plus anciennes d'Europe. Construite entre les Xe et XIe siècles selon un plan roman-rhénan, elle a pris la place d'un ancien édifice élevé vers 450 et dédié à la Vierge Marie. Fortement endommagée au XIIe siècle lors de la guerre entre l'évêque et le comte Renaud de Bar, elle a été reconstruite entre 1136 et 1160. La cathédrale est remaniée aux XIVe, XVe et XVIe siècles, des voûtes sont rajoutées dans la nef et les bas-côtés, ainsi que des chapelles, et le cloître est reconstruit dans le style gothique flamboyant. Au XVIIIe siècle la cathédrale est en partie remaniée dans le style baroque suite à un incendie causé par la foudre. Les bombardements de la Première Guerre mondiale causeront également de nombreux dégâts, elle sera restaurée de 1919 à 1935. Les grandes verrières gothiques sont dotées de vitraux réalisés au début du XXe siècle par le maître-verrier de l'école de Nancy Jean-Jacques Grüber. Cette longue histoire a enrichi cette cathédrale qui aujourd'hui comprend de nombreux styles architecturaux: roman, gothique, baroque et rocaille. L'intérieur de l'édifice est doté d'une nef encadrée de 2 transepts et de 2 choeurs se faisant face. La vaste nef à 8 travées voutée sur croisée d'ogives est séparée des bas-côtés par de hautes arcades en plein cintre. La chaire à prêcher en bois de chêne date du XVIIIe siècle, elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1907. Le choeur occidental de la cathédrale ou vieux choeur est surmonté d'un orgue de tribune de 1762 du facteur Nicolas Dupont, il est doté d'un buffet Louis XV classé aux Monuments Historiques depuis 1980. Le choeur oriental ou choeur neuf est bordé de stalles baroques classées, il est également orné d'un magnifique baldaquin monumental sculpté par le chanoine Chaligny de Prince en 1760, une réplique de celui de Saint-Pierre de Rome. Neuf chapelles gothiques ont été construites sur les côtés. Le cloître du XIVe siècle a été reconstruit dans le style gothique flamboyant entre 1509 et 1516 sur des plans de l'architecte Nicolas Masson. Il renferme 4 statues du XIIe siècle qui représentent Adam et Ève, l'Annonciation, Caïn et Abel et un évêque. Le cloître est également classé aux Monuments Historiques depuis 1907. La crypte monumentale romane de la cathédrale Notre-Dame de Verdun date des XIe et XIIe siècles; entièrement voutée, les arcades en plein cintre reposent sur des chapiteaux sculptés de scènes de la Première Guerre mondiale par Gaston Le Bourgeois en 1920. Des fresques du XVe siècle ornent l'aile Sud de la crypte, elles illustrent des passages de la vie de Jésus. La crypte abrite également la statue de Notre-Dame de Verdun, réalisée par le sculpteur Henri Bouchard (1875-1960). La cathédrale Notre-Dame de Verdun est classée aux Monuments Historiques depuis 1920.

Photo du monument aux Enfants de Verdun morts pour la France, au bord de la place des Nations, sur la rive droite de la Meuse, face à la tour Chaussée des XIVe et XVIIe siècles. Histoire et description du département de la Meuse.


Le département de la Meuse est situé au Nord-Ouest de la Lorraine, dans la nouvelle région Grand Est, il doit son nom au fleuve qui le traverse. Si le département de la Meuse et connut dans le Monde entier pour ses sites de mémoires, ce département regorge également de villes, villages, châteaux et paysages des plus remarquables. Le chef-lieu est la ville de Bar-le-Duc, une magnifique cité Renaissance située dans la vallée de l'Ornain. Le Sud meusien possède de beaux châteaux et de nombreux lavoirs monumentaux. En remontant vers le Nord, s'ouvre le " val des couleurs " où Jeanne d'Arc franchit la porte de France de Vaucouleurs en 1429 pour se rendre auprès du roi Charles VII. Non loin de là, se trouve le magnifique château médiéval de Gombervaux. Parmi les belles villes de la Meuse, il y a Commercy, une cité royale célèbre pour ses madeleines et son château qui fut une des demeures du dernier duc de Lorraine Stanislas Leszczynski. Autre lieu incontournable, la vallée de la Saulx où les villages s'enchaînent, avec ses lavoirs, ses magnifiques ponts en pierre, ses châteaux et ses belles églises romanes ou gothiques. Plus au Nord, la " Petite Florence Lorraine " de Saint-Mihiel a été fondée autour de son abbatiale bénédictine, elle a vu naître le célèbre sculpteur de la Renaissance Ligier Richier. Au bord du lac de la Madine s'étire la plaine de la Woëvre dominée par la forteresse d'Hattonchâtel, une région verdoyante où la mirabelle est reine. La rivière Meuse traverse la ville de Verdun rendu célèbre par ses batailles du 21 février au 19 décembre 1916. Mais cette très belle cité meusienne possède de très beaux monuments, comme la Porte Chaussée, la cathédrale Notre-Dame et l'ancien Palais Épiscopal qui accueille le Centre Mondial de la Paix. Sur les hauteurs se trouvent les vestiges et les lieux de mémoires de la Seconde Guerre mondiale, comme: les forts de Vaux, de Douaumont et de Souville, les villages détruits de Douaumont et de Fleury-devant-Douaumont, le boyau de Londres, ou encore la tranchée des baïonnettes, les monuments Mort-Homme, André Maginot, du Lion Blessé, et le mémorial Juif qui borde l'ossuaire de Douaumont, sans oublier le mémorial de Verdun, un musée qui retrace tous les combats de la bataille de Verdun. Le département de la Meuse c'est également les vastes zones naturelles de l'Argonne, recouvertes de forêts et ponctuée de lac, elle possède de merveilleux villages de charme et de petites villes chargées d'histoires, comme Varennes-en-Argonne où fut arrêté en 1791 Louis XVI qui fuyait Paris vers Montmedy. Quant au nord meusien, il borde les Ardennes et la rivière Meuse jusqu'à la frontière avec la Belgique. L'église de Dun-sur-Meuse surplombe la vallée de la Meuse qui s'étire jusqu'à la petite ville frontière de Stenay. Plus à l'Est, la vallée du Chiers est dominée par la citadelle de Montmédy élevée à l'emplacement d'un ancien château médiéval de 1550. Cette région du département comprend également des villages de toute beauté, comme la cité Renaissance de Marville, ou le petit bourg d'Avioth surmonté de sa gigantesque basilique gothique et Renaissance dédiée à Notre-Dame.

Photo du monument aux Enfants de Verdun morts pour la France, au bord du parc Japiot, place des Nations, dans la ville basse de la '' Cité de la Paix ''. Histoire et description du Monument aux Enfants de Verdun.


Le monument aux Enfants de Verdun morts pour la France est situé au bord de la place des Nations, au Sud du parc Japiot. Inauguré le 1er novembre 1928, il est l'oeuvre de l'architecte Forest, et du sculpteur viennois Claude Grange. Ce monument met en scène cinq soldats représentant les différentes armes: un fantassin, un sapeur du génie, un artilleur, un cavalier et un territorial. Ils forment un rempart de leurs poitrines contre lequel l'armée allemande est venue se heurter. Cette sculpture illustre la devise de la ville " on ne passe pas ". Sur le monument aux Morts et aux Enfants de Verdun sont inscrits 510 noms de verdunois morts pendant la 1ère guerre mondiale, on y a rajouté par la suite les victimes verdunoises de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que de tous les autres conflits.

Photo de la statue du général François Chevert, réalisée par Henri Lemaire en 1837; né le 2 février 1695, ce général de Louis XV, trône au centre de la place Chevert à Verdun, sur la rive droite du fleuve Meuse.


Photo en pleine saison estivale des visiteurs qui parcourent la rue piétonne et commerçante de la Chaussée, face à la porte Chaussé, à l'entrée Est du centre-ville de Verdun. Histoire et description de la porte Chaussé de Verdun.


La porte Chaussée ou tour Chaussée est un des monuments phares de la ville de Verdun, flanquée sur la rive gauche de la Meuse, elle est la porte principale d'accès au centre historique de la ville. Elle a été construite en 1380, grâce à la générosité d'un riche bourgeois de Verdun, Jean Wautrec. La porte Chaussée et une des 3 portes monumentales du Grand Rempart qui encerclait Verdun au Moyen Âge. D'une hauteur de 20 mètres, elle comprend 2 puissantes tours semi-circulaires surmontées d'un parapet crénelé sur mâchicoulis. En 1690, au cours des travaux de fortifications réalisés selon les projets de Vauban, un portail en plein cintre surmonté d'un fronton toscan remplace la porte originale, et une des tours s'étant effondrée a été reconstruite à l'identique. En 1755, la tour Chaussée est cédée à l'état qui en fait une prison militaire jusqu'en 1860. La porte Chaussée de Verdun est classée aux Monuments Historiques depuis 1881.

Photo de la façade Ouest de la chapelle Saint-Nicolas ou chapelle Buvignier érigée entre 1731 et 1735, sur des plans de l'architecte jésuite René Maugrain, dans la rue Saunt-Paul de Verdun à la fin du mois de juillet.


Photo de la cour d'honneur de l'hôtel de ville de Verdun, avec ses 4 canons du XIXe siècle, un bâtiment qui comprend un corps principal munit de deux ailes; construit en 1623 par Nicolas Japin, il est classé aux Monuments Historiques depuis 1886.


Photo au-dessus de l'avenue de la Victoire, dans la zone piétonne de la ville de Verdun, avec sa rivière artificielle qui symbolise la vie, et qui relie le monument de la Victoire au fleuve Meuse, où elle se transforme en un immense jet d'eau.


Photo de l'entrée de la nécropole nationale du faubourg Pavé au lever du soleil, avec en fond, dominant la ville haute, la cathédrale Notre-Dame de Verdun. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo du monument ou mémorial de la Voie Sacrée également appelé mémorial du Train, un monument érigé en 1967 au bord de la Voie Sacrée qui relie les villes de Bar-le-Duc et de Verdun. Histoire et description de la Voie Sacrée.


La Voie sacrée c'est la route départementale 916 qui relie Bar-le-Duc à Verdun. C'est Maurice Barrès qui baptisa cette route la " Voie Sacrée " en raison de son utilité lors de la Grande Guerre. Elle permettait en effet l'acheminement aux fronts et aux forts de Verdun des renforts de troupes, des munitions ainsi que de la nourriture. Le monument de la Voie Sacrée rend hommage aux combattants du Train qui ont oeuvré sur cette route stratégique pendant la Première Guerre mondiale. Il est situé au lieu-dit " Moulin-Brûlé ", sur le ban communal de Nixéville-Blercourt, à la porte de Verdun. Édifié par la Fédération Nationale du Train, le mémorial de la Voie Sacrée fut pensé par l'architecte toulois Gaston Schmitt et réalisé par le sculpteur Jean Barrois de Commercy, il a été inauguré le 14 mai 1967 par le général Boucaud, président de la Fédération du Train. Ce mémorial en pierre calcaire est composé d'un mur arqué sur lequel sont sculptés des bas-reliefs illustrant des camions, des soldats à pied, une charrette et une locomotive, symboles des transports de la Voie Sacrée. Il est surmonté au centre par un obélisque orné d'une roue dentée ailée, l'insigne de l'armée du Train.

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