Photos de l'église Saint-Nicolas de Haguenau
Photo de l'église Saint-Nicolas de Haguenau baignée par une belle lumière au soleil couchant, le long de la rue Saint-Nicolas, dans le centre-ville; un édifice élevé au XIIe siècle et reconstruit en grande partie au XIIIe siècle.
Photo du clocher roman de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec sa base carré du XIIe siècle; détruit lors de la Seconde Guerre mondiale, la partie supérieure a été reconstruite à partir de 1965.
Photo du portail principal Ouest de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de Saint Nicolas, patron de la paroisse, sur la façade Ouest de l'église Saint-Nicolas de Haguenau; une statue en grès rose élevée au XVe siècle. Histoire de Saint-Nicolas.
Photo de Saint Norbert, fondateur de l'Ordre des Prémontrés, sur la façade Ouest de l'église Saint-Nicolas de Haguenau; une statue en pierre et grès rose élevée au XVe siècle. Histoire de Saint Norbert.
Photo du Saint-Sépulcre, avec un Christ gisant et baldaquin, gothique flamboyant XIVe siècle, dans l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Photo du Saint Sépulcre de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, visite de Haguenau.
Photo au-dessus du Christ gisant et des Saintes Femmes, à l'intérieur du Saint-Sépulcre gothique flamboyant du XIVe siècle, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Yves Noto Campanella photographe.
Photo du Christ gisant aux pieds des Saintes Femmes, dans le Saint-Sépulcre de style gothique flamboyant du XIVe siècle, à l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en gros plan du visage du Christ gisant, aux pieds des Saintes Femmes du Saint-Sépulcre gothique flamboyant réalisé au XIVe siècle, dans l'entrée Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en gros plan de la statue d'une Sainte Femme tenant le parfum, dans le Saint-Sépulcre de style gothique flamboyant du XIVe siècle, à l'intérieur de la chapelle située à l'entrée Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo d'un soldat romain endormi au pied du Saint-Sépulcre gothique flamboyant du XIVe siècle, dans l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de l'ensemble de la chapelle du baptistère ceinturée de très beaux vitraux modernes, dans l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du baptistère en grès des Vosges, au centre de la chapelle illuminée de trois grandes verrières à deux lancettes, dans l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la très belle statue en bois polychrome et doré de Sainte Anne et de sa fille Marie, la mère de Jésus, dans la chapelle du baptistère, à l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Anne.
Photo du vitrail illustrant le baptême de Jésus par Saint Jean Baptiste, dans la chapelle du baptistère, à l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Jean Baptiste.
Photo au-dessus de l'ensemble de la nef, avec le bas-côté Nord face au choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Histoire des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Photo de la nef centrale à 11 travées couverte de voûtes sur croisées d'ogives, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1930. Description de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la nef centrale de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec son plafond à voûtes sur croisée d'ogives séparée des collatérales par des arcades en arc brisé qui reposent sur des chapiteaux décorés de feuillages. Description de l'Alsace.
Photo de la nef centrale avec son plafond vouté, ses arcades en plein cintre face à la collatérale Nord et au choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la triple nef et de la chaire à prêcher face au choeur, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau qui mesure à l'intérieur, 55 mètres de long pour 16 mètres de large et 13 mètres de haut.
Photo de la nef centrale et de la chaire à prêcher du XVIIIe siècle, face à l'orgue de tribune Rohrer-Kern des XVIIIe et XXe siècles de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Haguenau.
Photo de la chaire à prêcher du XVIIIe siècle de style Louis XV, dans la nef centrale de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire et description de la chaire de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo d'une verrière à deux lancettes, dans la nef de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du balcon d'orgue dominant la nef centrale de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du beau balcon sculpté et de l'orgue construit par Johann Georg Rohrer au XVIIIe siècle, dans la nef centrale de l'église paroissiale Saint-Nicolas de Haguenau; un instrument et un buffet classés aux Monuments Historiques depuis 1982.
Photo de l'orgue monumental de 1745 du facteur Georges Rohrer restauré par Alfred Kern au XXe siècle, sur la tribune de la nef centrale de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de l'orgue de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo des 3 claviers et des tirants de registres de l'orgue de 1745 du facteur Georges Rohrer, restauré par Alfred Kern au XXe siècle, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en gros plan des 3 claviers et des tirants de registres de l'orgue de 1745 du facteur Georges Rohrer, transféré de l'Abbaye de Neubourg et remonté par Michel Stiehr en 1804, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en détail des tirants de registres avec les noms des jeux de l'orgue de 1745 du facteur Georges Rohrer, restauré par Alfred Kern au XXe siècle, dans l'église paroissiale Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en gros plan des tuyaux de l'orgue de 1745 du facteur Georges Rohrer, transféré de l'Abbaye de Neubourg et remonté par Michel Stiehr en 1804, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo au-dessus du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau avec ses magnifiques statues et boiseries du XVIIIe siècle transférées ici de l'abbaye de Neubourg, dans le département du Bas-Rhin en Région Alsace. Histoire de l'Alsace.
Photo de la nef centrale face à l'entrée du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec en ouverture, les magnifiques statues des 4 Pères de l'Église: Saint Augustin, Saint Ambroise, Saint Jérôme et Saint Grégoire le Grand.
Photo devant l'autel du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec les statues de Saint Anbroise et Saint Grégoire dominées par son plafond gothique à voûtes sur croisée d'ogives.
Photo du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, devant le baptistère et face à la nef.
Photo des statues de Saint Jérôme, Saint Ambroise, Saint Grégoire le Grand et Saint Augustin, à l'entrée du magnifique choeur gothique de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire et description du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la statue du XVIIIe siècle représentant Saint Ambroise, Père de l'Église, dans le choeur de l'église paroissiale Saint-Nicolas de Haguenau. Photos de Haguenau, visiter l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la statue du XVIIIe siècle de Saint Grégoire le Grand, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau ceinturé de belles boiseries qui proviennent de l'abbaye cistercienne de Neubourg détruite pendant la Révolution.
Photo de la statue de Saint Ambroise en habit d'évêque, coiffé de sa mitre, un des 4 Pères de l'Église; une statue du XVIIIe siècle qui orne le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Ambroise.
Photo de la statue de Saint Augustin tenant un coeur enflammé, un des 4 Pères de l'Église; une statue du XVIIIe siècle située à l'entrée du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Augustin.
Photo du Père de l'Église et pape Saint Grégoire le Grand coiffé de sa tiare qui tient sa férule pontificale à croix à trois branches et un livre ouvert, une statue du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Grégoire le Grand.
Photo de la statue de Saint Jérôme, un des Pères de l'Église, avec un lion à ses pieds ainsi qu'un crane et une Bible dans les mains; une statue du XVIIIe siècle située dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Jérôme.
Photo des boiseries du XVIIIe siècle dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau; toutes les boiseries et statues baroques-rococo proviennent de l'ancienne abbaye cistercienne de Neubourg en Alsace.
Photo panoramique verticale en gros plan des boiseries du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de l'extraordinaire richesse des stalles baroque du XVIIIe siècle, dans le choeur gothique de l'église Saint-Nicolas de Haguenau; des boiseries provenant de l'ancienne abbaye cistercienne de Neubourg détruite à la Révolution française.
Photo en gros plan des stalles baroque du XVIIIe, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du Crucifix en bois daté de la fin du Moyen-Age, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo panoramique verticale de la grande verrière à deux lancettes consacrée à Saint Nicolas, patron de la paroisse, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en gros plan de la verrière consacrée à Saint Nicolas, patron de la paroisse, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau; des vitraux réalisés entre 1950 et 1960 par Arthur Schouler de Saint-Avold en Lorraine.
Photo panoramique verticale de Saint Arbogast en évêque coiffé de sa mitre, tenant sa crosse épiscopale; un vitrail du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Arbogast.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Sainte Odile, la patronne de l'Alsace, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Odile,
Photo de la nef collatérale Nord face à l'abside de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du vitrail illustrant Saint Laurent lors de son supplice sur le gril, dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Laurent.
Photo de Sainte Agathe vierge et martyre, sur le vitrail de la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Agathe.
Photo du vitrail de Sainte Anne, mère de la Vierge Marie, dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de Sainte Aurélie en prière, un vitrail situé dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Aurélie.
Photo de Sainte Catherine, vierge et martyre décapitée par l'empereur Maxence le 25 Novembre 307, sur le vitrail de la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Catherine.
Photo du vitrail de Sainte Cécile de Rome, patronne des musiciens, dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Cécile.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Sainte Marguerite d'Antioche tuant le dragon, dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Marguerite d'Antioche.
Photo du vitrail illustrant Sainte Marie-Madeleine ou Marie Magdala, la fidèle disciple de Jésus; une verrière visible dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Madeleine.
Photo du vitrail illustrant Sainte Ursule de Cologne la montrant au port au milieu des pèlerins; une verrière visible dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Ursule.
Photo de l'abside Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau ornée des sculptures en bois de Dieu le Père avec le globe terrestre, de la Vierge à l'Enfant et de la Sainte Cène, un ensemble illuminé par des vitraux réalisés par Arthur Schouler.
Photo de la statue de la Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle, au-dessus de la Sainte Cène, dans l'abside Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de la Vierge à l'Enfant.
Photo à l'entrée de l'abside Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec son très beau plafond à voûtes sur croisées d'ogives.
Photo de l'abside Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, la chapelle du Saint Sacrement avec les statues du XVIIIe siècle de Saint Joachim, Saint Joseph et Saint Nicolas illuminées par de belles verrières gothiques à deux lancettes.
Photo de la collatérale Sud et de la nef centrale de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la nef collatérale Sud, avec l'entrée de la petite chapelle qui abrite un beau calvaire et une Pietà du XVe siècle, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la collatérale Sud avec en fond, l'abside et ses statues en bois du XVIIIe siècle, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en gros plan des piliers et chapiteaux séparant la nef centrale de la collatérale Sud, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la verrière gothique à deux lancettes consacrée à Saint Jacques le Majeur ou Saint Jacques de Zébédée, un des 12 apôtres de Jésus, dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Jacques le Majeur.
Photo du vitrail illustrant Saint Martin de Tours coupant son manteau pour le partager avec un pauvre; une verrière visible dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Martin de Tours.
Photo en gros plan du vitrail illustrant Saint Michel terrassant le dragon; une verrière à deux lancettes visible dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Michel.
Photo du vitrail de Saint Norbert, fondateur de l'ordre des Prémontrés, visible dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du vitrail de Saint Paul illustrant sa décapitation à Rome vers l'an 68; une verrière située dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Paul.
Photo du vitrail illustrant Saint Sébastien percé de flèches, un martyr romain tué lors des persécutions de Dioclétien au IVe siècle; une verrière située dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Sébastien.
Photo de l'ensemble de la petite chapelle collatérale Sud, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec sa Pietà du XVe siècle, son Christ en Croix et ses deux statues d'apôtres.
Photo en gros plan de la Pietà, une statue en bois polychrome de la Vierge Douloureuse du XVe siècle, dans la chapelle de la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de la Pietà ou Vierge Douloureuse.
Photo du Christ en Croix du XVe siècle, dans la chapelle collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du Christ sous le pressoir, un bas-relief en grès des Vosges du XVIe siècle, dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du confessional en bois de chêne du XVIIIe siècle, sous les vitraux à l'angle Sud-Ouest de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de l'église Saint-Nicolas de Haguenau baignée par une belle lumière au soleil couchant, le long de la rue Saint-Nicolas, dans le centre-ville; un édifice élevé au XIIe siècle et reconstruit en grande partie au XIIIe siècle.
Photo du clocher roman de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec sa base carré du XIIe siècle; détruit lors de la Seconde Guerre mondiale, la partie supérieure a été reconstruite à partir de 1965.
Photo du portail principal Ouest de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de Saint Nicolas, patron de la paroisse, sur la façade Ouest de l'église Saint-Nicolas de Haguenau; une statue en grès rose élevée au XVe siècle. Histoire de Saint-Nicolas.
Saint Nicolas ou Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari est né en 280 dans une famille riche à Patare en Lycie (actuelle Turquie). Prêtre à 19 ans, Nicolas devint évêque de Myre vers 300, à la place de son oncle décédé. À la mort de ses parents Nicolas de Myre distribua son héritage aux déshérités. Il fut arrêté pour sa grande foi et sa conviction chrétienne, emprisonné et torturé par l'empereur Dioclétien, il sera libéré en 313 par l'empereur Constantin. Nicolas de Myre est présent au Ier concile de Nicée en 325. Saint Nicolas était réputé pour sa foi et pour sa charité envers les pauvres et les enfants, il est mort le 6 décembre 345 à Myre. Une légende raconte que trois enfants perdus dans la campagne frappèrent à la porte d'un boucher à la tombée de la nuit afin qu'ils les hébergent. Le boucher les tua, les coupa en petits morceaux et puis les sala dans un tonneau. Sept ans plus tard, Saint Nicolas se rendit chez ce boucher et demanda à être logé, il fit fuir ce dernier et Saint Nicolas posa 3 doigts sur le saloir et ressuscita les trois enfants. Saint Nicolas de Myre est invoqué pour la protection des marins et des enfants. Le Père Noël tient son origine de Saint Nicolas, vers 1090, le chevalier lorrain Charles Aubert, récupère un morceau du Saint et le ramène en Lorraine, où la relique trône dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. C'est le départ de la fête de Saint-Nicolas qui va s'étendre dans tout le nord de l'Europe. Le père Noël est une représentation américanisée du XIXe siècle de saint Nicolas, il s'appelle là-bas Santa Claus et c'est l'entreprise Coca-Cola en 1931, qui donna l'aspect définitif du Père Noël, illustré par Haddon Sundblom, avec son air sympathique, son pantalon, sa tunique rouge, sa longue barbe blanche, il est devenu le "Santa Claus" père Noël d'aujourd'hui. Le père Noël fait son apparition en France au XXe siècle, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux à tous les enfants sages durant la nuit de Noël.
Photo de Saint Norbert, fondateur de l'Ordre des Prémontrés, sur la façade Ouest de l'église Saint-Nicolas de Haguenau; une statue en pierre et grès rose élevée au XVe siècle. Histoire de Saint Norbert.
Norbert de Gennep ou Saint Norbert de Xanten est né aux environs de 1080 à Xanten, au Nord de Cologne. Il est confié très jeune au chanoine écolâtre du chapitre de Xanten où il commence ses études en vue du sacerdoce à Laon. Norbert devient chapelain de l'archevêque de Cologne, puis renonce à tous les biens de ce monde pour devenir prédicateur itinérant. Après quoi il fonde à Prémontré, près de Laon, une communauté de chanoines réguliers. Norbert devient ensuite archevêque de Magdebourg où il décède le 6 juin 1134, le pape Grégoire XII le canonisa le 28 juillet 1582. On invoque Saint Norbert pour l'atténuation des douleurs de l'accouchement.
Photo du Saint-Sépulcre, avec un Christ gisant et baldaquin, gothique flamboyant XIVe siècle, dans l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Photo du Saint Sépulcre de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, visite de Haguenau.
À l'entrée Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau se trouve la chapelle du Saint-Sépulcre. Créé en grès rose au XIVe siècle, le Saint-Sépulcre se compose d'un Christ gisant et des trois Saintes Femmes avec leurs parfums et leurs huiles. Le baldaquin de style gothique flamboyant à trois arcades est sculpté à la base de trois soldats romains endormis.
Photo au-dessus du Christ gisant et des Saintes Femmes, à l'intérieur du Saint-Sépulcre gothique flamboyant du XIVe siècle, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Yves Noto Campanella photographe.
Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.
Photo du Christ gisant aux pieds des Saintes Femmes, dans le Saint-Sépulcre de style gothique flamboyant du XIVe siècle, à l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
La première mention de l'église Saint-Nicolas de Haguenau date de 1189 ou avant sa troisième croisade l'empereur Frédéric Barberousse dota richement l'établissement afin de subvenir aux besoins des pauvres. De l'église romane construite par les Hohenstaufen, il ne reste plus que la partie inférieure et carrée du clocher, le reste de l'église a été brulé par les Strasbourgeois en 1298. La reconstruction de l'église Saint-Nicolas sera réalisée par les prémontrés sur des plans de l'architecte Dietrich, avec un choeur gothique et une nef à sept travées munie de chapiteaux décorés de feuillages. En 1424 débute des travaux d'agrandissement, on allonge la nef de quatre autres travées, elle atteint alors une longueur de 55 mètres, une largeur de 16 mètres et une hauteur 13 mètres. Au XVIIIe siècle fut rajoutée une petite chapelle dans le bas-côté Sud ainsi que la chapelle du Saint Sacrement. L'église Saint-Nicolas d de Haguenau fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments Historiques depuis 1930.
Photo en gros plan du visage du Christ gisant, aux pieds des Saintes Femmes du Saint-Sépulcre gothique flamboyant réalisé au XIVe siècle, dans l'entrée Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en gros plan de la statue d'une Sainte Femme tenant le parfum, dans le Saint-Sépulcre de style gothique flamboyant du XIVe siècle, à l'intérieur de la chapelle située à l'entrée Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo d'un soldat romain endormi au pied du Saint-Sépulcre gothique flamboyant du XIVe siècle, dans l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de l'ensemble de la chapelle du baptistère ceinturée de très beaux vitraux modernes, dans l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du baptistère en grès des Vosges, au centre de la chapelle illuminée de trois grandes verrières à deux lancettes, dans l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la très belle statue en bois polychrome et doré de Sainte Anne et de sa fille Marie, la mère de Jésus, dans la chapelle du baptistère, à l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Anne.
Sainte Anne est née au 1er siècle avant Jésus-Christ à Séphoris près de Nazareth en Galilée, elle est la mère de la Vierge Marie, la grand-mère du seigneur Jésus, son mari est Joachim. Sainte Anne était de la tribu de Juda et de la race royale de David. On la représente souvent avec Marie jeune enfant à qui elle apprend à lire les Saintes Écritures ou dans la "Sainte Parenté" avec sa fille Marie, son petit fils Jésus et ses trois maris: Joachim, dont est issue la Vierge Marie, puis à sa mort avec Cléophas dont est issue Marie Jacobé qui serait la mère de Barsabbas le Juste et des apôtres Jacques le Mineur, Simon et Jude, et enfin avec Salomas ou Salomé, dont est issue Marie Salomé la mère des apôtres Jean et Jacques. Anne enfanta Marie après vingt ans de mariage, c'est pourquoi elle est implorée pour les problèmes de stérilité ainsi que dans les accouchements difficiles. Sainte Anne est honorée en Orient dès le Ve siècle et en Occident au XIe siècle avec notamment le premier sanctuaire dédié à la sainte, l'ancienne cathédrale d'Apt dans le Vaucluse. Sainte Anne est invoquée également contre la pauvreté et pour les accouchements heureux.
Photo du vitrail illustrant le baptême de Jésus par Saint Jean Baptiste, dans la chapelle du baptistère, à l'entrée de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Jean Baptiste.
Fils de Zacharie et d'Élisabeth la cousine de Marie, Jean le Baptiste ou Yahyâ ibn Zakariya, plus connu sous le nom de Saint Jean-Baptiste, était prédicateur en Judée au temps de Jésus. Il est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth et l'a désigné comme "l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde". C'est Jean le Baptiste qui a donné le baptême à Jésus sur les bords du Jourdain. Saint Jean-Baptiste est mort en martyr, décapité vers l'an 28 sur demande d'Hérodiade, la femme du gouverneur Hérode Antipas.
Photo au-dessus de l'ensemble de la nef, avec le bas-côté Nord face au choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Histoire des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Saint Jacques le Majeur est l'un des douze apôtres, le fils de Zébédée et de Salomé, c'est le frère de Saint Jean avec qui il pêchait sur le lac de Tibériade. Il est témoin, avec Pierre et Jean, des miracles et de la Transfiguration ainsi que de la prière de Jésus au mont des Oliviers. Après la mort de Jésus, Saint Jacques le Majeur est témoin de la troisième apparition du Christ, sur les bords du lac de Tibériade lors de la pêche miraculeuse. Saint Jacques le Majeur fut décapité à Jérusalem en l'an 44, la légende a fait de lui l'apôtre de l'Espagne. La tradition veut que les compagnons de Saint Jacques aient pris un bateau avec ses reliques pour les enterrer en Espagne. Ils arrivèrent sur une plage de Galice, près de la ville d'Iria Flavia, son corps fut mis en terre dans un "compostum" un cimetière. En 813 un ermite du nom de Pelayo fut guidé par une étoile surnaturelle jusqu'à l'endroit de la sépulture, appelé "campus stellaee" champ de l'étoile, ce qui a donné le mot Compostelle. Le roi Alphonse II sous l'épiscopat de l'évêque Teodemir fit construire une église à côté du tombeau, c'est ainsi que naquit Saint-Jacques-de-Compostelle. Le culte de Saint Jacques le Majeur est très local au IXe siècle, mais la ville de Compostelle va prendre de l'ampleur où une cathédrale y est érigée. Au Xe siècle la réputation du culte dépasse les frontières, et l'évêque Godescalc du Puy-en-Velay se rend à Compostelle en 950, à la suite de quoi, en 1079, la première voie sur le chemin de Compostelle est née en France. Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle sont composés aujourd'hui de plusieurs itinéraires en Espagne et en France, ils ont été déclarés en 1987 "Premier itinéraire culturel" par le Conseil de l'Europe. En 1989 le pape Jean-Paul II rassembla 500 000 jeunes aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Saint-Jacques-de-Compostelle. Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en Alsace part de Wissembourg et traverse notamment les villes, villages et sites de: Hunspach, Surbourg, Walbourg et Haguenau au Nord, la ville de Strasbourg et la route des vins d'Alsace avec Avolsheim, Molsheim, Rosheim, Obernai, le Mont Sainte-Odile, Barr, Andlau, Epfig, Dambach-la-Ville, Scherwiller, Châtenois, Kintzheim, Saint-Hippolyte, Bergheim, Ribeauvillé, Hunawihr, Riquewihr, Kaysersberg, Niedermorschwihr, Turckheim, Eguisheim, Rouffach, Soultzmatt, Guebwiller, Jungholtz, Thann, Leimbach, Bellemagny et Feldbach dans le Sundgau.
Photo de la nef centrale à 11 travées couverte de voûtes sur croisées d'ogives, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1930. Description de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
L'entrée Sud de l'église Saint-Nicolas est munie de deux chapelles, la première accueille le Saint-Sépulcre de style gothique flamboyant du XIVe siècle, la seconde le baptistère en grès des Vosges. L'église Saint-Nicolas de Haguenau comprend une triple nef à 11 travées séparé par des arcades en arc brisé qui reposent sur des chapiteaux décorés de feuillages qui coiffent les piliers ronds. Les trois nefs sont surmontées par des voûtes sur croisées d'ogives. La nef centrale et munie d'une chaire en bois du XVIIIe siècle de style Louis XV. L'orgue de tribune de 1745 est signé Georges Rohrer; remanié au XXe siècle par Alfred Kern, il est classé aux Monuments Historiques depuis 1982. Les vitraux ont été réalisés entre 1950 et 1960 par l'atelier lorrain d'Arthur Schouler. Le choeur de léglise Saint-Nicolas de Haguenau s'ouvre sur de magnifiques statues des 4 Pères de l'Église: Saint Augustin, Saint Ambroise, Saint Jérôme et Saint Grégoire le Grand. Toutes les boiseries et statues baroques-rococo du choeur proviennent de l'ancienne abbaye cistercienne de Neubourg en Alsace. Le Crucifix en bois date de la fin du Moyen-Age, il est surmonté par les vitraux de Sainte Odile, Saint Arbogast et Saint Nicolas. L'église Saint-Nicolas comprend également deux absides, l'une au Nord dédiée à la Vierge à l'Enfant et l'autre côté Sud qui accueille les statues du XVIIIe siècle de Saint Joachim, Saint Joseph et Saint Nicolas. Quant à la chapelle Sud elle est décorée d'un beau calvaire et d'une Pietà polychrome du XVe siècle.
Photo de la nef centrale de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec son plafond à voûtes sur croisée d'ogives séparée des collatérales par des arcades en arc brisé qui reposent sur des chapiteaux décorés de feuillages. Description de l'Alsace.
L'Alsace est une Région d'une grande richesse historique et culturelle réputée pour ses vins et sa gastronomie, une région dynamique tournée en grande partie vers le tourisme. En Alsace les sites touristiques sont nombreux: Villes, villages, fleurissements, châteaux, milieux naturels, vignoble, gastronomie, ligne Maginot, musées et écomusée... font de ses vacances un séjour inoubliable. Le printemps en Alsace c'est l'explosion de la végétation, les prairies sont en fleurs comme l'intérieur des villes et des villages qui s'animent. Les journées se rallongent et les températures remontent, alors de nombreuses activités sont proposées autour des traditions alsaciennes, les lieux touristiques et historiques s'ouvrent et la découverte de l'Alsace peut commencer: châteaux, ligne Maginot, musées, écomusée... toute la région s'apprête à recevoir les visiteurs. En été, les façades colorées des maisons à pans de bois, les puits, les villes et les villages sont couverts de géraniums, de Surfinias et autres Bidens, toute l'Alsace est en fleurs. Dès lors, c'est par millions que les visiteurs parcourent les rues et les places des cités médiévales où les échoppes proposent une large gamme de produits régionaux. Une saison où les restaurants ont sorti leurs terrasses et présentent une gastronomie riche et variée, la fête bat son plein dans toute la région. En automne, l'Alsace se pare de ses couleurs chatoyantes, les villages sur la route des vins sont plongés dans les vendanges et donnent lieu à de nombreuses fêtes folkloriques, cette période et idéale pour visiter la région. Puis vient l'hiver où le dernier week-end de novembre débute l'Avent qui va s'étendre jusqu'à Noël et l'Épiphanie le premier dimanche de janvier. Ce grand cycle festif rassemble des millions de visiteurs. Toute l'Alsace est en fête, les villes et les villages se parent de lumières, de guirlandes, de sapins et de marchés de Noël, une période particulièrement féérique connue dans le monde entier. L'Alsace et la deuxième région la plus visitée de France avec environ 20 millions de visiteurs par an, dont 14 millions de touristes.
Photo de la nef centrale avec son plafond vouté, ses arcades en plein cintre face à la collatérale Nord et au choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la triple nef et de la chaire à prêcher face au choeur, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau qui mesure à l'intérieur, 55 mètres de long pour 16 mètres de large et 13 mètres de haut.
Photo de la nef centrale et de la chaire à prêcher du XVIIIe siècle, face à l'orgue de tribune Rohrer-Kern des XVIIIe et XXe siècles de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Haguenau.
Quatrième ville d'Alsace, et deuxième du Bas-Rhin, Haguenau est la commune la plus vaste d'Alsace, notamment grâce à sa forêt indivise qui couvre une surface de 14 000 hectares. Haguenau a été fondée vers 1115 par Frédéric le Borgne, duc d'Alsace et de Souabe. En 1164, son fils Frédéric Ier de Hohenstaufen Barberousse, empereur du Saint-Empire romain germanique, rédigea la charte de Haguenau qui octroyait à la ville de nombreux privilèges, il transforme le château de son père en une résidence luxueuse. Ville d'Empire, en 1273 l'empereur Rodolphe de Habsbourg fait de la cité, le chef-lieu de l'ensemble des possessions impériales d'Alsace. En 1354, Haguenau devient la capitale des dix villes impériales d'Alsace formants la décapole. La guerre de Trente Ans ouvre une période noire pour la ville de Haguenau qui va s'étendre jusqu'au XVIIe siècle où Louis XIV fera incendier la cité en 1677. La ville de Haguenau se reconstruit au début du XVIIIe siècle et va prospérer grâce au commerce agricole et à l'implantation d'une grande garnison. Aujourd'hui, la ville de Haguenau possède de nombreux vestiges de ce passé, comme l'église Saint-Georges XIIe-XIIIe siècle, l'église Saint-Nicolas XIIIe siècle, la tour des chevaliers XIIIe siècle, la tour des pêcheurs XIIIe siècle, le grenier de l'hôpital XVe siècle, l'ancienne chancellerie XVe siècle, l'ancienne douane XVIe siècle... une ville à découvrir à la porte de l'Outre-Forêt.
Photo de la chaire à prêcher du XVIIIe siècle de style Louis XV, dans la nef centrale de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire et description de la chaire de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
La chaire à prêcher de l'église Saint-Nicolas de Haguenau est une chaire suspendue de style Louis XV du XVIIIe siècle. Elle évoque Saint Bernard patron des Cisterciens prêchant la croisade de l'empereur Barberousse parti de Haguenau pour la troisième croisade en 1189. Cette belle chaire en bois de chêne sombre est également sculptée de 2 angelots avec la table de la Loi.
Photo d'une verrière à deux lancettes, dans la nef de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du balcon d'orgue dominant la nef centrale de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du beau balcon sculpté et de l'orgue construit par Johann Georg Rohrer au XVIIIe siècle, dans la nef centrale de l'église paroissiale Saint-Nicolas de Haguenau; un instrument et un buffet classés aux Monuments Historiques depuis 1982.
Photo de l'orgue monumental de 1745 du facteur Georges Rohrer restauré par Alfred Kern au XXe siècle, sur la tribune de la nef centrale de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de l'orgue de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Le buffet d'orgue de l'église paroissiale Saint-Nicolas de Haguenau a été construit par Johann Georg Rohrer en 1747 pour l'Abbaye de Neubourg, il a été transféré et installé en 1804 par Michel Stiehr. L'orgue a été restauré au XXe siècle par la Maison Kern de Strasbourg-Koenigshoffen. Le buffet en chêne et magnifiquement sculpté d'instruments de musique et de végétaux. L'ensemble est surmonté d'une belle horloge. La tribune, le buffet et l'orgue de l'église paroissiale Saint-Nicolas de Haguenau sont classés aux Monuments Historiques depuis 1982.
Photo des 3 claviers et des tirants de registres de l'orgue de 1745 du facteur Georges Rohrer, restauré par Alfred Kern au XXe siècle, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en gros plan des 3 claviers et des tirants de registres de l'orgue de 1745 du facteur Georges Rohrer, transféré de l'Abbaye de Neubourg et remonté par Michel Stiehr en 1804, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en détail des tirants de registres avec les noms des jeux de l'orgue de 1745 du facteur Georges Rohrer, restauré par Alfred Kern au XXe siècle, dans l'église paroissiale Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en gros plan des tuyaux de l'orgue de 1745 du facteur Georges Rohrer, transféré de l'Abbaye de Neubourg et remonté par Michel Stiehr en 1804, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo au-dessus du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau avec ses magnifiques statues et boiseries du XVIIIe siècle transférées ici de l'abbaye de Neubourg, dans le département du Bas-Rhin en Région Alsace. Histoire de l'Alsace.
L'Alsace est la plus petite des régions de France, elle se divise en deux départements, le Haut-Rhin au Sud et le Bas-Rhin au Nord. L'Alsace se situe au coeur de l'Europe, en bordure des frontières de la Suisse et de l'Allemagne, elle est délimitée à l'Est par le Rhin et à l'Ouest par les Vosges. Au Nord, le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord est un espace naturel très diversifié qui s'étend sur 83 000 hectares, il renferme de nombreux trésors architecturaux dans les villes de Saverne Bouxwiller ou Wissembourg, de plus, la ligne Maginot témoigne de l'architecture militaire défensive de 39-40. Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord comprend également de nombreux châteaux forts, des villages pittoresques ainsi que de très belles églises romanes et gothiques. Plus au Sud, le Kochersberg, pays du houblon, renferme de petits villages de charme et de beaux sites romans. Les Vosges sont un paradis pour les marcheurs, de la vallée de la Bruche au champ du Feu en passant par le Mont Sainte-Odile, le Val de Villé, le Val d'Argent jusqu'au château du Haut-Koenigsbourg, les découvertes de l'Histoire de l'Alsace s'enchaînent dans des paysages d'exceptions. En montant aux lacs blanc et noir, les Hautes Vosges offrent des panoramas de toutes beautés avec la route des crêtes et les nombreux sommets dont le plus haut est le Grand Ballon qui culmine à 1424m. En descendant par la vallée de Munster ou par la vallée de la Thur on débouche sur le département du Haut-Rhin, à l'extrême Sud se trouve l'Alsace méridionale du Sundgau et du Jura Alsacien, un pays vallonné où l'authenticité et les traditions ont gardé toutes leurs saveurs. En remontant vers le Nord, la ville de Mulhouse qui est la deuxième agglomération d'Alsace, dévoile son histoire et ses musées, son centre-ville historique est de toute beauté avec son Hôtel de Ville de style Renaissance rhénane ou le Temple Saint-Etienne. Vient alors le coeur de la plaine d'Alsace, avec l'écomusée d'Ungersheim, l'un des plus importants d'Europe, une reconstitution d'un vieux village alsacien regroupant un patrimoine du XVe siècle au XXe siècle. Située au coeur du vignoble, la ville de Colmar est le chef-lieu du département du Haut-Rhin, elle possède un patrimoine architectural extraordinaire, avec ses vieux quartiers et ses maisons alsaciennes colorées. La Route des Vins d'Alsace est prisée par des millions de touristes, elle s'étend depuis les villes de Thann et Guebwiller dans le Haut-Rhin jusqu'à Marlenheim dans le Bas-Rhin. Elle passe par Rouffach ou Eguisheim qui a été élu village préféré des Français le vendredi 7 juin 2013. Eguisheim est également classé dans les plus beaux villages de France comme Riquewihr, Hunawihr et Mittelbergheim. La Route des Vins d'Alsace s'étire aux pieds des Vosges où une grande quantité de châteaux médiévaux sont à visiter comme les châteaux d'Husseren, de Ribeauvillé la cité des ménétriers, de Kaysersberg l'impériale, ou d'Andlau qui possède également une magnifique abbaye. Sans oublier le mur païen au-dessus de la superbe ville d'Obernai, ou plus au Nord, la cité romane de Rosheim qui débouche sur Molsheim pour franchir une jolie vallée viticole qui va jusqu'à Marlenheim. Mais revenons du côté du Rhin, où la remarquable cité Vauban de Neuf Brisach avec ses fortifications de 1699 à 1709, nous fait arriver dans le grand Ried Centre Alsace, aux prairies magnifiquement fleuries sur les bords de l'Ill. La rivière de l'Ill nous porte à Sélestat, la ville humaniste où est né le sapin de Noël. Sélestat est la capitale du Ried Centre Alsace, Ried qui accueille une des plus belles églises baroques de France, la prestigieuse abbatiale d'Ebersmunster des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce voyage initiatique à travers l'Alsace nous amène à Strasbourg, capitale de l'Alsace et capitale de l'Europe, elle accueille les grandes institutions européennes, Conseil de l'Europe, Parlement européen, Observatoire Européen de l'Audiovisuel, Fonds Eurimages, Pharmacopée européenne, Cour européenne des Droits de l'Homme... et la chaîne franco-allemande ARTE. Outre la majestueuse Cathédrale Notre-Dame, la ville de Strasbourg possède de remarquables maisons alsaciennes, palais, fortifications... dans les différents secteurs de l'Ellipse Insulaire classée patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988. Strasbourg est la capitale mondiale de Noël, et possède un quartier allemand des plus remarquables, la "Neustadt" également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 09 juillet 2017. En quittant cette ville majestueuse, vers le Nord s'ouvre la ville impériale de Haguenau avec ses impressionnants monuments classés et sa forêt indivise, ou forêt sainte, où de nombreux ermites y ont élu domicile comme le très célèbre Saint Arbogast qui fut évêque de Strasbourg VIIe siècle. Cette région du Nord de l'Alsace se nomme l'Outre-forêt, elle possède de magnifiques villages alsaciens typiques comme Seebach, Kuhlendorf ou Hunspach qui est classé dans les plus beaux villages de France. Mais cette région est également à découvrir pour ses deux villages de potiers traditionnels, Betschdorf et Soufflenheim qui accueillent chaque année de nombreux visiteurs dans leurs ateliers. Cette visite prend fin le long du Rhin avec le delta de la Sauer, un paradis de méandres des forêts rhénanes, qui, du Nord au Sud, représentent les milieux naturels les plus riches d'Europe. Cette découverte virtuelle et sommaire de l'Alsace vous a montré une partie des trésors que renferme cette région qui a été classée par le guide de voyages Lonely Planet dans les 10 plus belles régions incontournables du monde. Avec une moyenne de 20 millions de visiteurs par an, l'Alsace est également la deuxième région touristique de France.
Photo de la nef centrale face à l'entrée du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec en ouverture, les magnifiques statues des 4 Pères de l'Église: Saint Augustin, Saint Ambroise, Saint Jérôme et Saint Grégoire le Grand.
Photo devant l'autel du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec les statues de Saint Anbroise et Saint Grégoire dominées par son plafond gothique à voûtes sur croisée d'ogives.
Photo du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, devant le baptistère et face à la nef.
Photo des statues de Saint Jérôme, Saint Ambroise, Saint Grégoire le Grand et Saint Augustin, à l'entrée du magnifique choeur gothique de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire et description du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Le choeur gothique de l'église paroissiale Saint-Nicolas de Haguenau a été reconstruit suite à l'incendie de la ville par les strasbourgeois en 1298. Il comprend 7 travées munies de beaux chapiteaux décorés de feuillages variant d'un pilier à l'autre, les quatre premières colonnes sont pourvues de belles colonnades. L'entrée du choeur est marqué par les statues en bois des 4 Pères de l'Église: Saint Augustin, Saint Ambroise, Saint Jérôme et Saint Grégoire le Grand. Au centre du choeur un très beau maître-autel baroque-rococo s'ouvre sur les stalles de styles Louis XV, Louis XVI et "rococo". Les sièges des stalles sont munis de têtes d'anges ainsi que de moulures qu'on appelle les "Miséricordes". Le Crucifix est daté de la fin du Moyen-Age, quant aux trois grandes verrières à deux lancettes, elles sont ornées de vitraux réalisés par Arthur Schuler entre 1950 et 1960, ils illustrent: Saint Arbogast patron du diocèse, Saint Nicolas patron de la paroisse et Sainte Odile patronne de l'Alsace, entre ses verrières trônent deux angelots.
Photo de la statue du XVIIIe siècle représentant Saint Ambroise, Père de l'Église, dans le choeur de l'église paroissiale Saint-Nicolas de Haguenau. Photos de Haguenau, visiter l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la statue du XVIIIe siècle de Saint Grégoire le Grand, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau ceinturé de belles boiseries qui proviennent de l'abbaye cistercienne de Neubourg détruite pendant la Révolution.
Photo de la statue de Saint Ambroise en habit d'évêque, coiffé de sa mitre, un des 4 Pères de l'Église; une statue du XVIIIe siècle qui orne le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Ambroise.
Ambroise de Milan ou Aurelius Ambrosius ou Saint Ambroise est né à Trèves vers 340, avocat célèbre puis gouverneur de la province de Milan, il devient malgré lui évêque de Milan de 374 à 397, docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident, avec saint Augustin, saint Jérôme et saint Grégoire le Grand. Il est connu en tant qu'écrivain et poète et c'est auprès de lui qu'Augustin d'Hippone se convertit au christianisme. Saint Ambroise est mort à Milan en 397, il est honoré comme saint par l'Église orthodoxe et l'Église catholique romaine. Saint Ambroise est le saint patron des apiculteurs, des animaux domestiques, des commissariats français, de l'apprentissage, des étudiants et de la ville de Milan. Saint Ambroise est fêté le 7 décembre.
Photo de la statue de Saint Augustin tenant un coeur enflammé, un des 4 Pères de l'Église; une statue du XVIIIe siècle située à l'entrée du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Augustin.
Saint Augustin est né le 13 novembre 354 à Togast en Algérie, d'un père païen et d'une mère chrétienne Sainte Monique. Augustin était un théologien, philosophe, professeur d'éloquence, il se convertit au christianisme en 387 sous l'influence de Saint Ambroise qui le baptise. Il devient évêque d'Hippone en 396, Père de l'Église, il s'opposa au manichéisme, au donatisme et au pélagianisme. Grand écrivain Saint Augustin écrivit pas moins de 113 livres et 230 lettres, il a donné au latin toute sa noblesse et a exercé une influence capitale sur la théologie occidentale. Il meurt à Hippone, le 28 août 430 à l'âge de 75 ans. Augustin est canonisé par acclamation populaire en 1298 et reconnu comme Docteur de l'Église la même année par le pape Boniface VIII. Saint Augustin est l'un des quatre Pères de l'Église latine avec Saint Grégoire le Grand, Saint Ambroise de Milan et Saint Jérôme de Stridon. Surnommé le Docteur de l'Amour, il est le plus souvent représenté en évêque tenant un coeur enflammé. Saint Augustin est le saint patron des brasseurs, des imprimeurs et des théologiens, il est invoqué contre les maladies des oreilles, la coqueluche et les douleurs de poitrine.
Photo du Père de l'Église et pape Saint Grégoire le Grand coiffé de sa tiare qui tient sa férule pontificale à croix à trois branches et un livre ouvert, une statue du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Grégoire le Grand.
Grégoire Ier, dit Grégoire le Grand est né à Rome en 540. Préfet de la Ville de Rome, il abandonne sa richesse et ses titres de gloire pour se consacrer à la prière. Il devient le 64e pape en 590. Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident, avec Saint Ambroise, Saint Augustin et Saint Jérôme. Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique, son influence durant le Moyen Âge fut considérable. Saint Grégoire le Grand est le plus souvent représenté en Pape, avec sa tiare sur la tête qui tient sa férule pontificale surmontée d'une croix à trois branches. Son pontificat a été marqué par une profonde réorganisation de l'Église et une réorganisation du chant rituel ou plain-chant, devenu, grâce à lui, le Chant Grégorien. Grégoire Ier est mort le 12 mars 604, il a été inhumé dans la basilique Saint-Pierre de Rome.
Photo de la statue de Saint Jérôme, un des Pères de l'Église, avec un lion à ses pieds ainsi qu'un crane et une Bible dans les mains; une statue du XVIIIe siècle située dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Jérôme.
Jérôme de Stridon ou Saint Jérôme est né à Stridon en 347, Père de l'Église il se consacra principalement à l'étude de la Bible. C'est le pape Damase qui lui demanda une traduction en latin de la Bible, dont il fit de nombreux commentaires, il était également un propagateur de l'idéal monastique. Saint Jérôme a passé une partie de son existence dans le désert, menacé par la tentation du démon représenté par un animal mi-lion mi-loup. La légende raconte qu'il se serait lié d'amitié avec un lion à qui il aurait ôté une épine de la patte, d'où sa représentation régulière avec un lion couché paisiblement à ses pieds. Jérôme est à l'origine de la construction de deux monastères à Jérusalem. Saint Jérôme est également représenté avec un crâne à ses côtés, ce qui symbolise que tout homme est confronté à la mort. Saint Jérôme décède à Bethléem le 30 septembre 420 à l'âge de 73 ans.
Photo des boiseries du XVIIIe siècle dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau; toutes les boiseries et statues baroques-rococo proviennent de l'ancienne abbaye cistercienne de Neubourg en Alsace.
Photo panoramique verticale en gros plan des boiseries du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de l'extraordinaire richesse des stalles baroque du XVIIIe siècle, dans le choeur gothique de l'église Saint-Nicolas de Haguenau; des boiseries provenant de l'ancienne abbaye cistercienne de Neubourg détruite à la Révolution française.
Photo en gros plan des stalles baroque du XVIIIe, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du Crucifix en bois daté de la fin du Moyen-Age, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo panoramique verticale de la grande verrière à deux lancettes consacrée à Saint Nicolas, patron de la paroisse, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en gros plan de la verrière consacrée à Saint Nicolas, patron de la paroisse, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau; des vitraux réalisés entre 1950 et 1960 par Arthur Schouler de Saint-Avold en Lorraine.
Photo panoramique verticale de Saint Arbogast en évêque coiffé de sa mitre, tenant sa crosse épiscopale; un vitrail du choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Arbogast.
Saint Arbogast est né au VIe siècle, selon les uns en Écosse et selon les autres en Aquitaine, il avait décidé de quitter le monde pour rechercher la paix intérieure, pour ce faire, il gagna l'Alsace où il se retira en ermite dans la forêt sainte de Haguenau. Arbogast s'installa à l'ombre d'un gros chêne et se consacra à la prière et à la méditation. La réputation de grande sainteté de l'ermite Arbogast est parvenue très vite aux oreilles du roi qui l'aurait alors appelé à l'épiscopat de Strasbourg. Saint Arbogast fut évêque de Strasbourg en 550, il a fondé le premier monastère en Alsace, à Surbourg, ainsi que la première cathédrale de Strasbourg, qu'il consacra à Notre-Dame. Saint Arbogast a été enterré sur la colline Saint-Michel, (aujourd'hui chapelle de la clinique Sainte-Barbe), ses reliques ont été partagées entre le couvent Saint Arbogast de Strasbourg et celui de Surbourg (devenu l'abbatiale Saint Arbogast), des pèlerinages pour célébrer son ermitage ont également lieu à la chapelle érigée au vieux chêne, dans la forêt sainte "Silva sancta" de Haguenau. Saint Arbogast est le plus souvent représenté en évêque, avec sa mitre symbolisant la dignité épiscopale et la crosse, symbole de la houlette du pasteur qui veille son troupeau.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Sainte Odile, la patronne de l'Alsace, dans le choeur de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Odile,
Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.
Photo de la nef collatérale Nord face à l'abside de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du vitrail illustrant Saint Laurent lors de son supplice sur le gril, dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Laurent.
Laurent de Rome est né vers 210 ou 220 à Huesca, en Aragon, au Nord de l'Espagne. Très jeune il part compléter ses études humanistes et liturgiques à Saragosse où il fit la connaissance du futur pape Sixte II. Sixte II le nomme premier des sept diacres attachés au service de l'Église romaine, il avait la charge de garder le trésor de l'Église. L'empereur Valérien fait arrêter les diacres ainsi que le pape Sixte II qui seront immédiatement mis à mort, l'empereur épargnera juste Laurent dans l'espoir qu'il va lui livrer les trésors de l'Église. Mais le saint diacre rassemble alors les pauvres et les nécessiteux et leur distribue les trésors de l'Église. Suite à quoi il sera condamné à être brûlé vif sur le gril à Rome en 258. Saint Laurent est invoqué pour guérir les brûlures, les maladies de peau et les migraines.
Photo de Sainte Agathe vierge et martyre, sur le vitrail de la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Agathe.
Sainte Agathe de Catane ou Agathe de Sicile est née de famille noble à Catane vers 231, sa beauté attira Quintien gouverneur de Sicile qui voulut l'épouser. Agathe ayant refusé ses avances, Quintien l'envoya dans un lupanar tenu par une certaine Aphrodisie qu'il chargea de la dévergonder et de la faire renoncer à son Dieu. Devant l'échec de la tenancière, Quintien fit jeter Agathe en prison et la fit torturer, parmi ses tortures, on lui arracha les seins à l'aide de tenailles, mais elle fut guérie par l'apôtre Pierre qui lui apparaît dans la nuit. Le lendemain elle est à nouveau torturée et un tremblement de terre ébranla toute la ville, les habitants se révoltèrent contre le gouverneur qui fit renvoyer Agathe en prison mais elle mourra peu après de ses blessures. Un an après sa mort, l'Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de Catane. Selon une des légendes, les habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d'Agathe et le placèrent devant le feu qui s'arrêta aussitôt, épargnant ainsi la ville. Sainte Agathe est invoquée contre les maladies des seins, pour se protéger des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou des incendies.
Photo du vitrail de Sainte Anne, mère de la Vierge Marie, dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de Sainte Aurélie en prière, un vitrail situé dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Aurélie.
Sainte Aurélie serait selon le bréviaire du diocèse de Strasbourg, l'une des compagnes de Sainte Ursule, au IIIe ou IVe siècle, certains voient en Aurélie l'une des onze mille vierges qui accompagnaient Sainte Ursule. Aurélie est prise d'un malaise en passant à Strasbourg, elle doit renoncer à poursuivre son voyage alors qu'Ursule continue sa route vers Cologne, Aurélie meurt peut de temps après dans la capitale alsacienne. Le culte de Sainte Aurélie est pratiqué en Alsace et une église lui a été dédiée à Strasbourg au Faubourg National et à Bischoffsheim. Les reliques de Sainte Aurélie ont été données par Strasbourg en 610 à Bregenz, en Autriche.
Photo de Sainte Catherine, vierge et martyre décapitée par l'empereur Maxence le 25 Novembre 307, sur le vitrail de la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Catherine.
Catherine d'Alexandrie est née vers 290 dans une famille noble d'Alexandrie, en Égypte, belle, riche et d'une grande intelligente, elle décida de consacrer sa vie à Jésus-Christ. Catherine d'Alexandrie voulut convertir au christianisme l'empereur de Rome, Maxence qui lui impose un débat philosophique avec cinquante savants qu'elle réussit à convertir, Maxence les fait exécuter et propose cependant le mariage à Catherine, elle refusa. L'empereur ordonne alors de la faire torturer en usant d'une machine constituée de roues garnies de pointes, par un miracle divin, les roues se brisent sur son corps, et les pointes aveuglent les bourreaux. Obstiné, Maxence ordonne alors le 25 Novembre 307 que Catherine soit décapitée. Sainte Catherine est le plus souvent représentée avec la roue de son supplice, elle est la patronne des philosophes, des orateurs, des avocats, des étudiants, des couturières et autres métiers utilisant une roue, mais également des jeunes filles. Sainte Catherine d'Alexandrie fait partie des 14 saints auxiliateurs, elle est dotée des 3 auréoles: la blanche des vierges, la verte des savants et la rouge des martyrs. Elle est invoquée contre les maladies de la langue, la dermatose, l'eczéma et les migraines.
Photo du vitrail de Sainte Cécile de Rome, patronne des musiciens, dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Cécile.
Sainte Cécile est une sainte vierge chrétienne qui a vécu à Rome aux premiers temps du christianisme, elle est la patronne des musiciens. La légende de Sainte Cécile raconte qu'elle aurait converti son époux païen Valérien au christianisme; le soir de ses noces elle obtient de garder sa virginité. Le couple est alors martyrisé, la légende affirme qu'en allant au martyre elle entendit une musique céleste, ce qui en a fait la patronne des musiciens.
Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Sainte Marguerite d'Antioche tuant le dragon, dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Marguerite d'Antioche.
Marguerite d'Antioche ou Sainte Marguerite est une vierge martyre née au IIIe siècle à Antioche. Convertie au christianisme, elle fait voeu de virginité et repousse les avances du gouverneur romain Olibrius qui vexé, la fait torturer, mais ses plaies guérissent par miracle, Olybrius ne put accepter l'échec et la fit décapiter. Une des légendes raconte également qu'elle fut avalée par un dragon et qu'elle en réchappe en transperçant son ventre pour en sortir au moyen d'une croix. C'est pourquoi on représente très souvent Sainte Marguerite avec un dragon enchainé et une palme du martyre dans la main. Sainte Marguerite d'Antioche meurt en martyre, décapitée vers 303 à cause de sa foi chrétienne et sa virginité. Elle fait partie des 14 Saints Auxiliateurs, elle est invoquée contre les maladies de la peau, les maux de reins et pour les accouchements. Sainte Marguerite est généralement illustrée avec un dragon à ses pieds, mais également sortant du ventre ou de la gueule d'un dragon, elle peut aussi être représentée tenant une croix, symbole de sa foi qu'elle refuse de renier, ou tenant la palme du martyre.
Photo du vitrail illustrant Sainte Marie-Madeleine ou Marie Magdala, la fidèle disciple de Jésus; une verrière visible dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Madeleine.
Sainte Madeleine, Marie de Magdala ou Sainte Marie-Madeleine est née au Ier siècle avant Jésus-Christ à Magdala, sur la rive occidentale du lac de Tibériade. Elle était une fidèle disciple de Jésus depuis que par miracle il lui avait chassé sept démons. Dès lors elle le suivit jusqu'à sa mort. Sainte Marie Madeleine est le premier témoin de la Résurrection de Jésus-Christ, elle fut chargée d'en prévenir les apôtres. Les Pères de l'Église soulignent son rôle de premier témoin de la Résurrection. Sainte Madeleine est également désignée comme l'"Apôtre des Apôtres" par le célèbre théologien Hippolyte de Rome. Le culte de Marie Madeleine connut un grand développement en France notamment à la Sainte Baume où une légende provençale raconte qu'elle aurait vécu ses dernières années dans une grotte. Cette grotte de la Sainte-Baume fut un haut lieu de pèlerinage.
Photo du vitrail illustrant Sainte Ursule de Cologne la montrant au port au milieu des pèlerins; une verrière visible dans la collatérale Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Sainte Ursule.
Sainte Ursule vécut à la fin du IIIe et au début du IVe siècle, avec plusieurs autres filles Ursule décide de partir, les jeunes filles se rendent d'abord en pèlerinage à Rome, puis elles sont rejointes par d'autres. Elles se seraient embarquées sur le Rhin à bord d'un bateau à destination de Cologne, capturées lors de leur voyage par les Huns, elles furent martyrisées et mises à mort parce qu'elles ne voulaient pas trahir leur foi chrétienne. Les jeunes filles ont été enterrées dans une église de Cologne. Sainte Ursule est au centre de la tradition chrétienne des onze mille vierges qui naquit au IXe siècle, puis transformée et amplifiée au XIIIe siècle.
Photo de l'abside Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau ornée des sculptures en bois de Dieu le Père avec le globe terrestre, de la Vierge à l'Enfant et de la Sainte Cène, un ensemble illuminé par des vitraux réalisés par Arthur Schouler.
Photo de la statue de la Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle, au-dessus de la Sainte Cène, dans l'abside Nord de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de la Vierge à l'Enfant.
La Vierge à l'Enfant ou Madone et un thème récurrent de l'art et de la dévotion mariale dans la tradition chrétienne. Statues, vitraux, peintures, icônes... décors les églises et les musées, elle nous renvoie à la Nativité du Christ et à la maternité de la Vierge Marie.
Photo à l'entrée de l'abside Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec son très beau plafond à voûtes sur croisées d'ogives.
Photo de l'abside Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau, la chapelle du Saint Sacrement avec les statues du XVIIIe siècle de Saint Joachim, Saint Joseph et Saint Nicolas illuminées par de belles verrières gothiques à deux lancettes.
Photo de la collatérale Sud et de la nef centrale de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la nef collatérale Sud, avec l'entrée de la petite chapelle qui abrite un beau calvaire et une Pietà du XVe siècle, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la collatérale Sud avec en fond, l'abside et ses statues en bois du XVIIIe siècle, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo en gros plan des piliers et chapiteaux séparant la nef centrale de la collatérale Sud, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo de la verrière gothique à deux lancettes consacrée à Saint Jacques le Majeur ou Saint Jacques de Zébédée, un des 12 apôtres de Jésus, dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Jacques le Majeur.
Jacques de Zébédée ou Saint Jacques le Majeur est né au premier siècle à Bethsaïde en Galilée, fils de Zébédée il est pêcheur comme son frère Saint Jean l'Évangesliste, tous deux suivent Jésus et deviennent 2 des 12 apôtres de Jésus-Christ. Saint Jacques le Majeur est témoin, avec Pierre et Jean, de miracles et de la Transfiguration ainsi que la prière de Jésus au Mont des Oliviers. Après la mort de Jésus, Saint Jacques le Majeur est témoin de la troisième apparition du Christ, sur les bords du lac de Tibériade, lors de la pêche miraculeuse rapportée par saint Jean. Saint Jacques le Majeur fut décapité à Jérusalem en l'an 44 par le roi Hérode Agrippa 1er, la légende à fait de lui l'apôtre de l'Espagne. Ses reliques vénérées à Compostelle sont le but, à partir du Xe siècle, du célèbre pèlerinage. À partir du XIIIe siècle, sous l'influence du pèlerinage de Compostelle, Saint Jacques le Majeur est représenté en tenue traditionnelle du jacquet, avec le bâton de pèlerin, la besace, la gourde, une grande cape et un chapeau à larges bords orné d'une coquille Saint-Jacques. Saint Jacques le Majeur est invoqué contre les rhumatismes, pour les moissons et pour une belle mort, ainsi que par les pèlerins et les randonneurs dont il est le saint patron.
Photo du vitrail illustrant Saint Martin de Tours coupant son manteau pour le partager avec un pauvre; une verrière visible dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Martin de Tours.
Saint Martin de Tours ou Martin le Miséricordieux est né en Hongrie en 316 ou en 317; fils de militaire il rentre dans l'armée romaine où il fait une partie de sa carrière. Il se fait baptiser à Amiens où il aurait partagé son manteau avec un pauvre grelottant de froid. Saint Martin quitte l'armée en 356 et se rend chez l'évêque Hilaire de Poitiers qui l'ordonne exorciste, après quoi il va vivre en ermite près de Tours. Saint Martin est proclamé évêque de Tours malgré lui en 371 par le peuple. Il est l'artisan de l'apostolat rural en Gaule au IVe siècle et fondateur de nombreux monastères dont celui de Marmoutier en Alsace. Saint Martin est mort à Candes le 8 novembre 397 et enterré à Tours le 11 novembre. Son culte se répandit dans toute la Gaule, et Clovis roi des Francs le proclama protecteur de son peuple. Saint Martin et le saint patron des soldats, des maréchaux-ferrants, des policiers et des commissaires des armées, il est imploré pour la guérison des blessures et la bonne santé des animaux domestiques. Saint Martin est le plus souvent représenté coupant son manteau pour le partager avec un pauvre.
Photo en gros plan du vitrail illustrant Saint Michel terrassant le dragon; une verrière à deux lancettes visible dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Michel.
Saint Michel est un des trois archanges, il représente le chef des Anges avec Gabriel et Raphaël. Saint Michel est un saint chrétien, saint patron du catholicisme, il est principalement représenté en chevalier ailé qui terrasse le dragon (diable), il est également représenté avec la balance du jugement dernier, juge et guide du salut des âmes pour l'enfer ou le paradis. L'Archange Saint Michel est le grand défenseur de Dieu, de l'église, de Jésus-Christ et du peuple chrétien; il est le protecteur de la Sainte-Croix, des évangiles et il est l'Ange de Dieu. Saint Michel est invoqué pour l'accompagnement à la mort, contre les maladies contagieuses et contre les orages.
Photo du vitrail de Saint Norbert, fondateur de l'ordre des Prémontrés, visible dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du vitrail de Saint Paul illustrant sa décapitation à Rome vers l'an 68; une verrière située dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Paul.
Paul de Tarse ou saint Paul pour les chrétiens est né vers l'an 8 à Tarse, en Cilicie (Turquie). Il est l'un des 12 apôtres et l'une des figures principales du christianisme. Paul de Tarse était un des persécuteurs des premiers disciples de Jésus de Nazareth, jusqu'à sa rencontre avec Jésus où il en sortit profondément bouleversé et définitivement persuadé que le seigneur donné par Dieu pour le salut de son peuple était Jésus-Christ. Après sa conversion, Paul réalisa de nombreux voyages comme missionnaires jusqu'à son arrestation à Jérusalem où il est renvoyé à Rome pour y être jugé. Il y passa 2 années en liberté surveillée, puis il poursuit ses voyages pour prêcher la fois chrétienne avant d'être à nouveau arrêté par les romains et condamné pour sa fois à la décapitation. Saint Paul meurt en martyr à Rome vers l'an 68, décapité par les romains avec une épée, c'est pourquoi on le représente souvent avec une épée et les évangiles dans les mains.
Photo du vitrail illustrant Saint Sébastien percé de flèches, un martyr romain tué lors des persécutions de Dioclétien au IVe siècle; une verrière située dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de Saint Sébastien.
Sébastien serait né à Narbonne au IIIe siècle, élevé au christianisme par ses parents. Il s'engagea dans l'armée Romaine vers 283 où il sera nommé capitaine de la garde prétorienne de Rome par l'empereur romain Dioclétien. Durant son service Sébastien soutenait les chrétiens persécutés et les condamnés à mort, il fit même de nombreuses conversions. Suite à une dénonciation, l'empereur se considéra trahi par son officier et le condamna à mourir sous les flèches des archers romains, mais les archers estimaient leur capitaine et ils n'atteignirent pas d'organes vitaux. Laissé pour mort, il fut recueilli et soigné par Irène, veuve du martyr chrétien Castalus. Une fois guéri Sébastien retourna devant l'empereur pour lui reprocher sa cruauté, excédé Dioclétien le fit battre à mort et jeté dans les égouts. Une chrétienne , guidée par une vision de Sainte Lucine retrouva le corps et l'enterra à l'emplacement actuel, dans les catacombes de Saint-Sébastien, près de Saint Pierre. Saint Sébastien est le patron des archers, des soldats, des athlètes et de plusieurs villes dans le monde. Il est invoqué contre la poliomyélite, la peste, les maladies contagieuses, les fièvres, les douleurs aux jambes ainsi que pour la guérison des enfants faibles. Saint Sébastien est représenté le plus souvent vêtu d'un simple linge noué à la hanche, attaché à un tronc d'arbre et frappé de plusieurs flèches.
Photo de l'ensemble de la petite chapelle collatérale Sud, dans l'église Saint-Nicolas de Haguenau, avec sa Pietà du XVe siècle, son Christ en Croix et ses deux statues d'apôtres.
Photo en gros plan de la Pietà, une statue en bois polychrome de la Vierge Douloureuse du XVe siècle, dans la chapelle de la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. Histoire de la Pietà ou Vierge Douloureuse.
La Pietà, la Vierge de Pitié ou la Vierge Douloureuse, est un thème artistique de la peinture chrétienne représentant la Vierge Marie pleurant son enfant Jésus qu'elle tient sur ses genoux, descendu mort sur la croix avant sa mise au tombeau.
Photo du Christ en Croix du XVe siècle, dans la chapelle collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
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Photo du Christ sous le pressoir, un bas-relief en grès des Vosges du XVIe siècle, dans la collatérale Sud de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
Photo du confessional en bois de chêne du XVIIIe siècle, sous les vitraux à l'angle Sud-Ouest de l'église Saint-Nicolas de Haguenau.
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