Photos de l'église Saint-Laurent de Benfeld
Photo à la tombée de la nuit de la statue en grès des Vosges de Jeanne d'Arc qui trône devant l'église Saint-Laurent des XIVe et XIXe siècles, dans le coeur historique de Benfeld au mois de décembre. Histoire de Benfeld.
Photo de la rue de l'Église à Benfeld, avec ses belles maisons alsaciennes à pans de bois dominées par l'église Saint-Laurent, dans le département du Bas-Rhin, au coeur de la région historique et culturelle d'Alsace. Histoire de l'Alsace.
Photo de l'ensemble de la nef et des bas-côtés de l'église Saint-Laurent des XIVe et XIXe siècles, dans la rue de l'Église, en plein coeur historique de la ville de Benfeld. Histoire de l'église Saint-Laurent de Benfeld.
Photo de la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld séparée des bas-côtés par des arcs en plein cintre reposant sur des piliers ronds en grès des Vosges à chapiteaux sculptés de feuilles d'acanthe. Description touristique de l'Alsace.
Photo d'un chapiteau en grès des Vosges sculpté de feuilles d'acanthe, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld.
Photo de la nef, du bas-côté Nord et du choeur de l'église Saint-Laurent de Benfeld au mois de décembre, avec ses décors, sa crèche et son sapin de Noël. Description de l'intérieur de l'église Saint-Laurent de Benfeld.
Photo de l'orgue de tribune construit en 1954 par les frères Georges et Curt Schwenkedel, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Yves Noto Campanella photographe.
Photo de la chaire à prêcher en bois polychrome et doré du XVIIIe siècle sur fond de vitraux, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire et description de la chaire à prêcher de l'église Saint-Laurent de Benfeld.
Photo de la statue en bois polychrome de Saint Jean-Baptiste, sur l'abat-voix de la chaire à prêcher de 1746, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Jean-Baptiste.
Photo de la statue polychrome de la Vierge de Pitié du XVIIIe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld; la Vierge Marie pleure Jésus qu'elle tient sur ses genoux, descendu mort de la Croix avant sa mise au tombeau.
Photo en gros plan de la statue polychrome de la Pietà ou Vierge de Pitié du XVIIIe siècle, dans le bas-côté Nord de la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de la Pietà.
Photo en gros plan de la statue polychrome de la Pietà, avec des détails du remarquable travail effectué sur le visage de Jésus; une Vierge Douloureuse ou Pietà située dans le bas-côté Nord de la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld.
Photo des fonts baptismaux et de l'autel Saint Materne, dans la chapelle du baptistère de l'église Saint-Laurent de Benfeld; une cuve baptismale du XVe siècle qui provient de l'ancien couvent d'Ehl.
Photo de la statue polychrome de l'autel Saint Materne, dans la chapelle du baptistère de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Materne.
Photo de Saint Materne représenté en évêque coiffé de sa mitre et tenant sa crosse épiscopale et les Saintes Écritures, sur une dalle funéraire en grès des Vosges sculptée du XVe siècle, dans l'église Saint-Laurent de Benfeld.
Photo du bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld, avec ses magnifiques verrières du XXe siècle illustrant les Saintes et Saints chers à l'Alsace. Description de Benfeld.
Photo de Saint André Bauer, frère franciscain de Guebwiller, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint André Bauer.
Photo en gros plan de Saint Léon IX, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld; il est représenté avec sa tiare pontificale et son bâton liturgique, une férule crucifère triple. Histoire de Saint Léon IX.
Photo de Saint Gérard Majella, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Gérard Majella.
Photo de Saint Jean-Marie Vianney dit ''le Curé d'Ars'', sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Jean-Marie Vianney.
Photo de Saint Arbogast en évêque de Strasbourg tenant sa crosse épiscopale, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Arbogast.
Photo de la verrière du XXe siècle consacrée à Saint Florent, il est représenté en évêque de Strasbourg tenant sa crosse épiscopale, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Florent.
Photo de Saint Ludan en pèlerin, avec son bâton et un chapelet dans les mains, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Ludan.
Photo de Saint Louis de Gonzague appelé également Saint Aloïs, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Louis de Gonzague.
Photo de saint Louis ou Saint Ludovic, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld; roi de France mort en 1270, il a été canonisé en 1297. Histoire de Saint Louis.
Photo de Saint Paul avec l'épée de son martyr et les évangiles dans les mains, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Paul.
Photo de Saint Pierre avec les deux clefs dans la main gauche, celle du paradis en or et terrestre en argent, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Pierre.
Photo de Sainte Marguerite-Marie Alacoque avec sa vision du Sacré-Coeur de Jésus, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Marguerite-Marie Alacoque.
Photo de Sainte Marie-Bernarde Soubirous avec l'apparition de la Vierge Marie, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Bernardette Soubiroux.
Photo de Sainte Agnès de Rome et l'agneau de Dieu, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Agnès de Rome.
Photo de Sainte Anne et l'enfant Marie, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Anne.
Photo de Sainte Clotilde en reine de France, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Clotilde.
Photo de Sainte Élisabeth de Hongrie en princesse richement vêtue, tenant des roses dans un pli de son manteau, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Élisabeth de Hongrie.
Photo de Sainte Maria Goretti avec des fleurs de lys sous le bras, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Maria Goretti.
Photo de Sainte Monique, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Monique.
Photo de Sainte Odile en robe d'abbesse avec le livre de la ''Règle'' des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Odile.
Photo de Sainte Richarde de Souabe avec l'ours à ses pieds où elle désigne l'endroit de la construction de son monastère, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Richarde.
Photo de Sainte Thérèse de Lisieux inondée d'une pluie de roses, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Thérèse de Lisieux.
Photo de la Sainte famille, sur le vitrail du XXe siècle, dans l'église Saint-Laurent de Benfeld, elle illustre la Vierge Marie, Saint Joseph et l'Enfant Jésus. Histoire de la Sainte famille.
Photo de la chapelle du Saint-Sacrement, avec le vitrail de Sainte Anne et la statue de la Vierge Marie, dans l'église Saint-Laurent de Benfeld.
Photo du tableau de l'Immaculée Conception, sur l'autel secondaire, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de l'Immaculée conception.
Photo en contre-plongée de Joseph, l'enfant Jésus et la Vierge Marie, à l'intérieur de la crèche de Noël, avec le boeuf et l'âne, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld au mois de décembre. Histoire et description de Noël à Benfeld.
Photo du choeur gothique de l'église Saint-Laurent de Benfeld au mois de décembre, avec ses décors et ses sapins de Noël; construit en 1352, c'est la seule partie de l'édifice originel. Histoire et description de Noël en Alsace.
Photo en gros plan du vitrail de 1947 illustrant le martyr de Saint Laurent brûlé vif sur le gril à Rome en 258, dans le choeur gothique de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Laurent.
Photo en gros plan du vitrail de 1947 qui illustre la Vierge Marie, dans le choeur de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de la Vierge Marie.
Photo en gros plan de Saint Materne sur le vitrail du choeur de l'église Saint-Laurent de Benfeld, il illustre Saint Materne qui sort de sa tombe grâce au bâton de Saint Pierre apporté par ses amis Euchère et Valère.
Photo des maisons alsaciennes à colombages dominées par l'église Saint-Laurent, dans le centre historique de Benfeld; un clocher détruit en 1945 par des bombardements allemands lors de l'Opération Nordwind. Histoire des maisons alsaciennes.
Photo de la statue en grès des Vosges de Saint Laurent qui trône sur la tour-clocher de l'église qui lui est consacrée, dans le centre historique de Benfeld.
Photo à la tombée de la nuit de la statue en grès des Vosges de Jeanne d'Arc qui trône devant l'église Saint-Laurent des XIVe et XIXe siècles, dans le coeur historique de Benfeld au mois de décembre. Histoire de Benfeld.
À l'origine Benfeld est une annexe de la ville gallo-romaine d'Hellelum, aujourd'hui Ehl, détruite en 407 par les Vandales. Dotée de fortifications en 1306, l'empereur Albert 1er élève Benfeld au rang de ville. En 1331, la population est massacrée par les troupes du duc Ulrich de Wurtemberg, entrées, selon la légende, grâce à la trahison du fameux Stubbehansel. Ce nom est resté célèbre dans la tradition benfeldoise puisque la fête estivale reconduite chaque année au mois d'août est "la fête du Stubbehansel". En 1394, l'évêque de Strasbourg donne Benfeld en gage à la ville de Strasbourg. En redevenant propriété de l'évêché de Strasbourg en 1538, Benfeld devient chef-lieu du plus grand bailliage. Au XVIe siècle les fortifications de la ville de Benfeld sont consolidées et les Suédois vont les moderniser lors de la Guerre de Trente Ans au XVIIe siècle. Ces fortifications ont été détruites en vertu des traités de Westphalie. Durant la Révolution Benfeld devient le siège de l'un des cinq districts du Bas-Rhin. En janvier 1945, lors de la dernière contre-offensive allemande baptisée "Opération Norwind" "Vent du Nord" environ un quart de la ville est sinistrée, Benfeld recevra la croix de guerre le 12 mars 1949.
Photo de la rue de l'Église à Benfeld, avec ses belles maisons alsaciennes à pans de bois dominées par l'église Saint-Laurent, dans le département du Bas-Rhin, au coeur de la région historique et culturelle d'Alsace. Histoire de l'Alsace.
L'Alsace est la plus petite des régions de France, elle se divise en deux départements, le Haut-Rhin au Sud et le Bas-Rhin au Nord. L'Alsace se situe au coeur de l'Europe, en bordure des frontières de la Suisse et de l'Allemagne, elle est délimitée à l'Est par le Rhin et à l'Ouest par les Vosges. Au Nord, le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord est un espace naturel très diversifié qui s'étend sur 83 000 hectares, il renferme de nombreux trésors architecturaux dans les villes de Saverne Bouxwiller ou Wissembourg, de plus, la ligne Maginot témoigne de l'architecture militaire défensive de 39-40. Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord comprend également de nombreux châteaux forts, des villages pittoresques ainsi que de très belles églises romanes et gothiques. Plus au Sud, le Kochersberg, pays du houblon, renferme de petits villages de charme et de beaux sites romans. Les Vosges sont un paradis pour les marcheurs, de la vallée de la Bruche au champ du Feu en passant par le Mont Sainte-Odile, le Val de Villé, le Val d'Argent jusqu'au château du Haut-Koenigsbourg, les découvertes de l'Histoire de l'Alsace s'enchaînent dans des paysages d'exceptions. En montant aux lacs blanc et noir, les Hautes Vosges offrent des panoramas de toutes beautés avec la route des crêtes et les nombreux sommets dont le plus haut est le Grand Ballon qui culmine à 1424m. En descendant par la vallée de Munster ou par la vallée de la Thur on débouche sur le département du Haut-Rhin, à l'extrême Sud se trouve l'Alsace méridionale du Sundgau et du Jura Alsacien, un pays vallonné où l'authenticité et les traditions ont gardé toutes leurs saveurs. En remontant vers le Nord, la ville de Mulhouse qui est la deuxième agglomération d'Alsace, dévoile son histoire et ses musées, son centre-ville historique est de toute beauté avec son Hôtel de Ville de style Renaissance rhénane ou le Temple Saint-Etienne. Vient alors le coeur de la plaine d'Alsace, avec l'écomusée d'Ungersheim, l'un des plus importants d'Europe, une reconstitution d'un vieux village alsacien regroupant un patrimoine du XVe siècle au XXe siècle. Situé au coeur du vignoble, la ville de Colmar est le chef-lieu du département du Haut-Rhin, elle possède un patrimoine architectural extraordinaire, avec ses vieux quartiers et ses maisons alsaciennes colorées. La Route des Vins d'Alsace est prisée par des millions de touristes, elle s'étend depuis les villes de Thann et Guebwiller dans le Haut-Rhin jusqu'à Marlenheim dans le Bas-Rhin. Elle passe par Rouffach ou Eguisheim classé village préféré des Français le vendredi 7 juin 2013. Eguisheim est également classé dans les plus beaux villages de France comme Riquewihr, Hunawihr et Mittelbergheim. La Route des Vins d'Alsace s'étire aux pieds des Vosges où une grande quantité de châteaux médiévaux sont à visiter comme les châteaux d'Husseren, de Ribeauvillé la cité des ménétriers, de Kaysersberg l'impériale, ou d'Andlau qui possède également une magnifique abbaye. Sans oublier le mur païen au-dessus de la superbe ville d'Obernai, ou plus au Nord, la cité romane de Rosheim qui débouche sur Molsheim pour franchir une jolie vallée viticole qui va jusqu'à Marlenheim. Mais revenons du côté du Rhin, où la remarquable cité Vauban de Neuf Brisach avec ses fortifications de 1699 à 1709, nous fait arriver dans le grand Ried Centre Alsace, aux prairies magnifiquement fleuries sur les bords de l'Ill. La rivière de l'Ill nous porte à Sélestat, la ville humaniste où est né le sapin de Noël. Sélestat est la capitale du Ried Centre Alsace, Ried qui accueille une des plus belles églises baroque de France, la prestigieuse abbatiale d'Ebersmunster des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce voyage initiatique à travers l'Alsace nous amène à Strasbourg, capitale de l'Alsace et capitale de l'Europe, elle accueille les grandes institutions européennes, Conseil de l'Europe, Parlement européen, Observatoire Européen de l'Audiovisuel, Fonds Eurimages, Pharmacopée européenne, Cour européenne des Droits de l'Homme... et la chaîne franco-allemande ARTE. Outre la majestueuse Cathédrale Notre-Dame, la ville de Strasbourg possède de remarquables maisons alsaciennes, palais, fortifications... dans les différents secteurs de l'Ellipse Insulaire classée au patrimoine mondial de l'Unesco en 1988. Strasbourg est la capitale mondiale de Noël, et possède un quartier allemand des plus remarquables, la "Neustadt" également inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 09 juillet 2017. En quittant cette ville majestueuse, vers le Nord s'ouvre la ville impériale de Haguenau avec ses impressionnants monuments classés et sa forêt indivise, ou forêt sainte, où de nombreux ermites y ont élu domicile comme le très célèbre Saint Arbogast qui fut évêque de Strasbourg VIIe siècle. Cette région du Nord de l'Alsace se nomme l'Outre-Forêt, elle possède de magnifiques villages alsaciens typiques comme Seebach, Kuhlendorf ou Hunspach qui est classé dans les plus beaux villages de France. Mais cette région est également à découvrir pour ses deux villages de potiers traditionnels, Betschdorf et Soufflenheim qui accueillent chaque année de nombreux visiteurs dans leurs ateliers. Cette visite prend fin le long du Rhin avec le delta de la Sauer, un paradis de méandres des forêts rhénanes, qui, du Nord au Sud, représentent les milieux naturels les plus riches d'Europe. Cette découverte virtuelle et sommaire de l'Alsace vous a montré une partie des trésors que renferme cette région qui a été classée par le guide de voyages Lonely Planet dans les 10 plus belles régions incontournables du monde. Avec une moyenne de 20 millions de visiteurs par an, l'Alsace est également la deuxième région touristique de France.
Photo de l'ensemble de la nef et des bas-côtés de l'église Saint-Laurent des XIVe et XIXe siècles, dans la rue de l'Église, en plein coeur historique de la ville de Benfeld. Histoire de l'église Saint-Laurent de Benfeld.
L'église Saint-Laurent de Benfeld a été construite sur les vestiges d'un édifice de l'époque mérovingienne. Des sarcophages datant de l'église primitive 762 ont été découverts sous les fondations de l'église actuelle. Une reconstruction a eu lieu en 1352 dont subsiste le choeur médiéval. La nef et le clocher ont été remaniés en 1754 et le choeur gothique a été préservé. La nef a été agrandie en 1840 sur des plans de Gustave Klotz et en 1861 dans un style néoclassique. Le clocher a été détruit par des bombardements de l'artillerie allemande en janvier 1945, lors de l'Opération Nordwind, il a été reconstruit avec une statue en grès des Vosges de Saint Laurent ornée de deux archères cruciformes de chaque côté.
Photo de la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld séparée des bas-côtés par des arcs en plein cintre reposant sur des piliers ronds en grès des Vosges à chapiteaux sculptés de feuilles d'acanthe. Description touristique de l'Alsace.
L'Alsace est une Région d'une grande richesse historique et culturelle réputée pour ses vins et sa gastronomie, une région dynamique tournée en grande partie vers le tourisme. En Alsace les sites touristiques sont nombreux: Villes, villages, fleurissements, châteaux, milieux naturels, vignoble, gastronomie, ligne Maginot, musées et écomusée... font de ses vacances un séjour inoubliable. Le printemps en Alsace c'est l'explosion de la végétation, les prairies sont en fleurs comme l'intérieur des villes et des villages qui s'animent. Les journées se rallongent et les températures remontent, alors de nombreuses activités sont proposées autour des traditions alsaciennes, les lieux touristiques et historiques s'ouvrent et la découverte de l'Alsace peut commencer: châteaux, ligne Maginot, musées, écomusée... toute la région s'apprête à recevoir les visiteurs. En été, les façades colorées des maisons à pans de bois, les puits, les villes et les villages sont couverts de géraniums, de Surfinias et autres Bidens, toute l'Alsace est en fleurs. Dès lors, c'est par millions que les visiteurs parcourent les rues et les places des cités médiévales où les échoppes proposent une large gamme de produits régionaux. Une saison où les restaurants ont sorti leurs terrasses et présentent une gastronomie riche et variée, la fête bat son plein dans toute la région. En automne, l'Alsace se pare de ses couleurs chatoyantes, les villages sur la route des vins sont plongés dans les vendanges et donnent lieux à de nombreuses fêtes folkloriques, cette période et idéale pour visiter la région. Puis vient l'hiver où le dernier week-end de novembre débute l'Avent qui va s'étendre jusqu'à Noël et l'Épiphanie le premier dimanche de janvier. Ce grand cycle festif rassemble des millions de visiteurs. Toute l'Alsace est en fête, les villes et les villages se parent de lumières, de guirlandes, de sapins et de marchés de Noël, une période particulièrement féérique connue dans le monde entier. L'Alsace et la deuxième région la plus visitée de France avec environ 20 millions de visiteurs par an, dont 14 millions de touristes.
Photo d'un chapiteau en grès des Vosges sculpté de feuilles d'acanthe, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld.
Photo de la nef, du bas-côté Nord et du choeur de l'église Saint-Laurent de Benfeld au mois de décembre, avec ses décors, sa crèche et son sapin de Noël. Description de l'intérieur de l'église Saint-Laurent de Benfeld.
L'intérieur de l'église Saint-Laurent comprend une vaste nef de style néoclassique des XVIIIe et XIXe siècles, elle est séparée des bas-côtés par des arcades en plein cintre qui reposent sur des piliers ronds en grès des Vosges à chapiteaux sculptés de feuilles d'acanthe. Le choeur gothique date du XIVe siècle et deux chapelles se situent de part et d'autre, côté Nord dédiée au Saint-Sacrement et côté Sud au Baptistère. L'édifice abrite des fonts baptismaux en grès des Vosges sculptés de la fin du XVe siècle provenant du couvent d'Ehl. L'église abrite également un orgue de 1954 attribué à Georges et Curt Schwenkedel, une très belle chaire à prêcher de 1746, une dalle funéraire sculptée de Saint Materne du XVe siècle, une statue polychrome de Saint Materne et une Pietà du XIXe siècle. Les magnifiques vitraux des bas-côtés ont été réalisés au XXe siècle, ils illustrent de nombreux saints et saintes chers à l'Alsace. Quant aux trois verrières du choeur, elles illustrent la Vierge Marie au centre et Saint Laurent et Saint Materne de part et d'autre. Les deux autels secondaires de la nef du XIXe siècle sont dédiés à l'Immaculée Conception et à Saint Materne, le tableau de 1775 illustre la glorification de Saint Materne et le deuxième du XIXe siècle l'Annonciation.
Photo de l'orgue de tribune construit en 1954 par les frères Georges et Curt Schwenkedel, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Yves Noto Campanella photographe.
Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.
Photo de la chaire à prêcher en bois polychrome et doré du XVIIIe siècle sur fond de vitraux, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire et description de la chaire à prêcher de l'église Saint-Laurent de Benfeld.
La chaire à prêcher de l'église Saint-Laurent de Benfeld a été réalisée en 1746, elle se situe dans la nef contre le bas-côté Nord. Construite en bois polychrome et doré, elle a la particularité d'être encastrée dans la colonne. La cuve de la chaire est soutenue par un lion, elle est accessible par un escalier qui serpente autour de la colonne. Quant à l'abat-voie, il est surmonté d'une statue de Saint Jean-Baptiste.
Photo de la statue en bois polychrome de Saint Jean-Baptiste, sur l'abat-voix de la chaire à prêcher de 1746, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Jean-Baptiste.
Fils de Zacharie et d'Élisabeth la cousine de Marie, Jean le Baptiste ou Yahyâ ibn Zakariya, plus connu sous le nom de Saint Jean-Baptiste, était prédicateur en Judée au temps de Jésus. Il est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth et l'a désigné comme "l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde". C'est Jean le Baptiste qui a donné le baptême à Jésus sur les bords du Jourdain. Saint Jean-Baptiste est mort en martyr, décapité vers l'an 28 sur demande d'Hérodiade, la femme du gouverneur Hérode Antipas.
Photo de la statue polychrome de la Vierge de Pitié du XVIIIe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld; la Vierge Marie pleure Jésus qu'elle tient sur ses genoux, descendu mort de la Croix avant sa mise au tombeau.
Photo en gros plan de la statue polychrome de la Pietà ou Vierge de Pitié du XVIIIe siècle, dans le bas-côté Nord de la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de la Pietà.
La Pietà, la Vierge de Pitié ou la Vierge Douloureuse, est un thème artistique de la peinture chrétienne représentant la Vierge Marie pleurant son enfant Jésus qu'elle tient sur ses genoux, descendu mort sur la croix avant sa mise au tombeau.
Photo en gros plan de la statue polychrome de la Pietà, avec des détails du remarquable travail effectué sur le visage de Jésus; une Vierge Douloureuse ou Pietà située dans le bas-côté Nord de la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld.
Photo des fonts baptismaux et de l'autel Saint Materne, dans la chapelle du baptistère de l'église Saint-Laurent de Benfeld; une cuve baptismale du XVe siècle qui provient de l'ancien couvent d'Ehl.
Photo de la statue polychrome de l'autel Saint Materne, dans la chapelle du baptistère de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Materne.
Saint Materne est né en Lombardie vers la fin du IIe siècle. Il prit une part active au concile de Rome en 313 et à celui d'Arles en 314. Réputé pour sa sagesse, il était proche de l'empereur Constantin. Materne était évêque de Cologne, de Trèves et de Tongres, il a évangélisé les régions rhénanes. Saint Materne est mort à Trèves vers 340. Selon une très belle légende, il aurait été le fils ressuscité de la veuve de Naïm, envoyé par Saint Pierre avec Euchère et Valère pour évangéliser les régions rhénanes, il tomba gravement malade en Alsace et mourut; ses amis Euchère et Valère retournèrent à Rome auprès de Saint Pierre qui leur donna son bâton afin qu'ils le mette dans la main de Materne, après une longue marche se fut chose faite et Materne ressuscita et reprit son apostolat. Saint Materne est imploré pour la guérison des fièvres.
Photo de Saint Materne représenté en évêque coiffé de sa mitre et tenant sa crosse épiscopale et les Saintes Écritures, sur une dalle funéraire en grès des Vosges sculptée du XVe siècle, dans l'église Saint-Laurent de Benfeld.
Photo du bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld, avec ses magnifiques verrières du XXe siècle illustrant les Saintes et Saints chers à l'Alsace. Description de Benfeld.
La ville de Benfeld se situe dans le Ried Centre Alsace, chef-lieu de canton, elle fait partie de l'arrondissement de Sélestat-Erstein, dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Benfeld a conservée de nombreux monuments remarquables à l'image de l'ancien Grenier à Céréales du XVe siècle, l'ancien Hôtel de Ville Renaissance de 1531 remanié en 1619, la Maison des Baillis de 1562 ou encore la Maison d'Andlau de 1566 et le Châtelet de 1620. La cité possède de rares vestiges des fortifications du XIVe siècle mais son église dédiée à Saint Laurent a été construite entre 1352 et 1365 à l'emplacement d'un édifice mérovingien. La ville de Benfeld compte d'autres curiosités comme la tour de l'ancienne tuilerie des XVIe et XIXe siècles, un puits à potence en grès des Vosges des XVe et XVIe siècles ou l'ancien relais de poste du XVIIIe siècle. La synagogue date de 1846, elle a été agrandie en 1875 et inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1984. Quant au temple protestant, il a été construit en 1866. La mairie de Benfeld a été déplacée dans l'ancien magasin des tabacs du XIXe siècle inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1988, au 3 rue du Château. Chaque année au mois d'août Benfeld fête le "Stubbehansel" une tradition qui relate une page de l'histoire de la ville qui s'est déroulée au XIVe siècle.
Photo de Saint André Bauer, frère franciscain de Guebwiller, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint André Bauer.
André Bauer est né le 26 novembre 1866 à Guebwiller, il était frère franciscain du groupe des 120 martyrs de Chine. Il y est mort le 9 juillet 1900 à Tai-yuên-foo, massacré lors de la révolte des Boxers. Saint André Bauer a été béatifié en octobre 1946 par le Pape Pie XII et canonisé le 1er octobre 2000 par Jean-Paul II. Saint André Bauer est fêté le 9 juillet.
Photo en gros plan de Saint Léon IX, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld; il est représenté avec sa tiare pontificale et son bâton liturgique, une férule crucifère triple. Histoire de Saint Léon IX.
Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg est né le 21 juin 1002 à Eguisheim, son père, Hugues IV est seigneur d'Eguisheim et sa mère est la fille du comte de Dabo. Après avoir suivi dès l'âge de 5 ans ses études à Toul, il devient chapelain de l'Empereur Conrad II, puis évêque de Toul en 1026. Il est couronné pape le 12 février 1049 sous le nom de Léon IX. Le pape Léon IX a lutté pour la paix en Europe où il voyagea beaucoup, son pontificat est marqué par le début de la réforme grégorienne et la lutte contre les hérésies. Le pape Léon IX est mort le 19 avril 1054 à Rome, il a été canonisé par le pape Victor III en 1087.
Photo de Saint Gérard Majella, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Gérard Majella.
Gérard Majella est né le 6 avril 1726 à Muro Lucano dans le Royaume de Naples, fils de tailleur, il entra en qualité de frère dans la congrégation des rédemptoristes italiens. Il consacra sa vie à sa passion pour le Christ et la Vierge Marie. Auteur de miracles, bon pour les pauvres, il entraine de nombreuses jeunes filles sur le chemin de la vie religieuse. Gérard Majella décède de tuberculose le 16 octobre 1755 à Caposele dans le Royaume de Naples à l'âge de 29 ans, il a été béatifié le 29 janvier 1893 par Léon XIII et canonisé par le pape Pie X en 1904. Saint Gérard Majella est le saint patron des mères de famille, des femmes enceintes, des apprentis, de la ville de Muro Lucano et des personnes calomniées.
Photo de Saint Jean-Marie Vianney dit ''le Curé d'Ars'', sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Jean-Marie Vianney.
Jean-Marie Baptiste Vianney, dit le Curé d'Ars est né dans une famille de cultivateurs le 8 mai 1786 à Dardilly, à côté de Lyon. Son enfance est marquée par la Révolution Française, il fera sa première confession et sa première communion clandestinement. Jean-Marie Baptiste Vianney est ordonné prêtre en 1815, il est d'abord vicaire à Écully, puis en 1818 à la paroisse d'Ars-en-Dombes, aujourd'hui Ars-sur-Formans où il prêcha et confessa pendant 41 ans, attirant des milliers de pèlerins. Le Curé d'Ars a été un confesseur exceptionnel et a consacré une grande partie de sa vie à guider les coeurs des pénitents sur le chemin de la conversion. Jean-Marie Baptiste Vianney est mort le 4 août 1859 à Ars-sur-Formans, il a été béatifié à Rome en 1904 par Pie X et canonisé par le pape Pie XI en 1925. Saint Jean-Marie Baptiste Vianney dit le Curé d'Ars a été décrété patron de tous les curés de l'Univers par le pape Pie XI en 1929.
Photo de Saint Arbogast en évêque de Strasbourg tenant sa crosse épiscopale, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Arbogast.
Saint Arbogast est né au VIe siècle, selon les uns en Écosse et selon les autres en Aquitaine, il avait décidé de quitter le monde pour rechercher la paix intérieure, pour ce faire, il gagna l'Alsace où il se retira en ermite dans la forêt sainte de Haguenau. Arbogast s'installa à l'ombre d'un gros chêne et se consacra à la prière et à la méditation. La réputation de grande sainteté de l'ermite Arbogast est parvenue très vite aux oreilles du roi qui l'aurait alors appelé à l'épiscopat de Strasbourg. Saint Arbogast fut évêque de Strasbourg en 550, il a fondé le premier monastère en Alsace, à Surbourg, ainsi que la première cathédrale de Strasbourg, qu'il consacra à Notre-Dame. Saint Arbogast a été enterré sur la colline Saint-Michel, (aujourd'hui chapelle de la clinique Sainte-Barbe), ses reliques ont été partagées entre le couvent Saint Arbogast de Strasbourg et celui de Surbourg (devenu l'abbatiale Saint Arbogast), des pèlerinages pour célébrer son ermitage ont également lieu à la chapelle érigée au vieux chêne, dans la forêt sainte "Silva sancta" de Haguenau. Saint Arbogast est le plus souvent représenté en évêque, avec sa mitre symbolisant la dignité épiscopale et la crosse, symbole de la houlette du pasteur qui veille son troupeau.
Photo de la verrière du XXe siècle consacrée à Saint Florent, il est représenté en évêque de Strasbourg tenant sa crosse épiscopale, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Florent.
Saint Florent est un ermite venu d'Irlande vers 655, il s'installe en Alsace dans la vallée de l'Hasel au pied du Ringelsberg. L'histoire raconte que les animaux venaient se réfugier chez l'ermite lors de chasses. De plus, la légende dit qu'il aurait guéri Rathilde, la fille aveugle, sourde et muette du roi Dagobert, en remerciement le roi lui offrit des terres dans la vallée de la Hasel, Florent y fonda l'abbaye de Haslach. Vers 678 Florent est nommé évêque de Strasbourg, il succède à Saint Arbogast. Saint Florent fonda un hospice et un autre monastère à Strasbourg, sur les lieux de l'actuelle église Saint-Thomas. Saint Florent est mort vers l'an 693, son corps fut enterré d'abord à Saint-Thomas, puis transféré par l'évêque Rachio à l'abbaye de Haslach au IXe siècle. Saint Florent est invoqué pour la protection du bétail et de la famille mais également pour la guérison des hernies.
Photo de Saint Ludan en pèlerin, avec son bâton et un chapelet dans les mains, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Ludan.
Saint Ludan ou Loudain, ou encore Luden, fils du duc Hildebod est né au XIIe siècle en Écosse, après la mort de son père, il abandonna son titre et fit don de sa fortune aux services des malades, puis il fait route vers les lieux saints de Jérusalem. Là, il se recueil sur les tombes des apôtres et du Christ. Au retour de son pèlerinage sur le chemin de Dieu, Saint Ludan passa par l'Alsace où épuisé, il se couche sous un tilleul non loin du village Nartz (aujourd'hui Nordhouse), il y mourut de froid le 12 février 1202. Les habitants trouvent dans sa besace ces mots: « Je suis le fils du noble Hildebod, duc d'Écosse et je me suis fait pèlerin pour l'amour de Dieu. » Son corps fut récupéré par le village de Hipsheim où il fut inhumé dans l'église de Scheerkirche. Une chapelle dédiée à Saint Ludan a été élevée à Hipsheim au XIIIe siècle, on y trouve le tombeau néo-gothique du saint datant de 1492. Saint Ludan est fêté le 12 février.
Photo de Saint Louis de Gonzague appelé également Saint Aloïs, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Louis de Gonzague.
Saint Louis de Gonzague appelé San Luigi Gonzaga ou Saint Aloïs est né le 9 mars 1568 au château de Castiglione, dans la province de Lombardie, en Italie. Il est le fils aîné de Ferdinand de Gonzague, marquis de Castiglione delle Stiviere. À l'âge de neuf ans, Louis fait voeux de chasteté, à treize ans, il devient page à la cour de Philippe II d'Espagne et en 1585 il entre chez les jésuites au noviciat de Saint André du Quirinal à Rome où il fait ses études. En 1591 une épidémie de peste se déclarant à Rome, il va se mettre au service des malades qu'il va soigner jusqu'à épuisement, il décédera atteint par la peste le 21 juin 1591. Saint Louis de Gonzague a été canonisé par Benoît XIII en 1726 et proclamé patron de la jeunesse et des étudiants en 1729.
Photo de saint Louis ou Saint Ludovic, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld; roi de France mort en 1270, il a été canonisé en 1297. Histoire de Saint Louis.
Louis IX ou Saint Louis est né le 25 avril 1214 à Poissy, fils de Louis VIII, il est sacré roi de France le 29 novembre 1226 par l'évêque de Soissons à Reims. Louis IX était roi de France de 1226 à 1270, à vingt ans, il épouse Marguerite de Provence avec qui il aura 8 enfants. En 1239, Louis IX ramène de Constantinople la Couronne d'épines, elle trône à Notre-Dame de Paris avec un morceau de la Croix ramené par Sainte Hélène et un clou de la Passion. La mémoire collective a gardé l'image du souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne. Louis IX est mort frappé par la peste à Tunis en 1270 lors de la huitième croisade. Louis IX était un homme profondément chrétien, il a été canonisé par le pape Boniface VIII sous le nom de Saint Louis de France à Orvieto en août 1297.
Photo de Saint Paul avec l'épée de son martyr et les évangiles dans les mains, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Paul.
Paul de Tarse ou saint Paul pour les chrétiens est né vers l'an 8 à Tarse, en Cilicie (Turquie). Il est l'un des 12 apôtres et l'une des figures principales du christianisme. Paul de Tarse était un des persécuteurs des premiers disciples de Jésus de Nazareth, jusqu'à sa rencontre avec Jésus où il en sortit profondément bouleversé et définitivement persuadé que le seigneur donné par Dieu pour le salut de son peuple était Jésus-Christ. Après sa conversion, Paul réalisa de nombreux voyages comme missionnaires jusqu'à son arrestation à Jérusalem où il est renvoyé à Rome pour y être jugé. Il y passa 2 années en liberté surveillée, puis il poursuit ses voyages pour prêcher la fois chrétienne avant d'être à nouveau arrêté par les romains et condamné pour sa fois à la décapitation. Saint Paul meurt en martyr à Rome vers l'an 68, décapité par les romains avec une épée, c'est pourquoi on le représente souvent avec une épée et les évangiles dans les mains.
Photo de Saint Pierre avec les deux clefs dans la main gauche, celle du paradis en or et terrestre en argent, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Pierre.
Simon Barjona est né au début de l'ère chrétienne en Galilée, pêcheur sur le lac de Tibériade, il est l'un des premiers disciples à suivre Jésus de Nazareth qui le nomme "Képhas" le roc ou la pierre. Pierre était le chef des douze apôtres, à l'arrestation de Jésus, Pierre le renie par trois fois et après la crucifixion, au matin de Pâques, il voit le tombeau vide. Pierre fut le premier évêque de Rome, il est considéré par l'Église comme le premier Pape de l'histoire de 30 à 64. En 64 l'apôtre Pierre subit le martyr par Néron au cours des jeux du cirque à Rome, il sera considéré comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes, sous le nom de Saint Pierre. Saint Pierre est le saint patron des maçons, des pêcheurs et des poissonniers, il est invoqué pour la guérison des fièvres ainsi que pour la pluie et le beau temps. Saint Pierre est le plus souvent représenté avec deux clefs, celle du paradis en or et terrestre en argent.
Photo de Sainte Marguerite-Marie Alacoque avec sa vision du Sacré-Coeur de Jésus, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Marguerite-Marie Alacoque.
Sainte Marguerite-Marie Alacoque, de son vrai nom Marguerite Alacoque, est née le 22 juillet 1647 à Verosvres en Bourgogne, elle se consacre à la prière dès son plus jeune âge. Devenue orpheline de père, elle est recueillie avec sa mère chez ses tantes qui les tourmentent sans cesse, Marguerite trouve alors la paix et le réconfort dans la prière où elle aurait eu ses premières visions de Jésus-Christ. Le 25 mai 1671, à 24 ans, elle entre au couvent de la Visitation de Paray-le-Monial et en novembre 1672, elle y prononce ses voeux. Dès lors elle consacra sa vie au Christ, avec de nombreuses visions du Seigneur, dont l'une ou Jésus lui dit: << Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes, jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour, et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart qu'ingratitude >>. Marguerite-Marie s'investit alors de la mission d'établir une dévotion particulière envers le Sacré-Coeur de Jésus et lui voue un culte sans limite. Sainte Marguerite-Marie Alacoque est morte le 17 octobre 1690 à Paray-le-Monial, elle est béatifiée par le pape Pie IX en 1864 et canonisée par le pape Benoît XV en 1920.
Photo de Sainte Marie-Bernarde Soubirous avec l'apparition de la Vierge Marie, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Bernardette Soubiroux.
Bernadette Soubiroux, de son vrai nom Marie-Bernarde Soubirous est née le 07 janvier 1844 à Lourdes où ses parents exploitent le moulin de Boly. Le 11 février 1858, alors âgée de 14 ans, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, avec sa soeur et une amie pour ramasser du bois mort, c'est là qu'elle voit sa première apparition de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie, dans une grotte au bord du Gave. Il s'ensuivra 17 autres apparitions où Marie s'entretiendra avec Bernadette. Progressivement au fil des visions, des pèlerins arrivèrent de plus en plus nombreux relayés par la presse. Bernadette devient célèbre, trop sollicitée, elle finit par quitter Lourdes à 22 ans. Lors de la construction de la basilique, elle entre chez les soeurs de la Charité, puis au couvent Saint-Gildard où elle y vit sereinement et en prière jusqu'à sa mort le 16 avril 1879. Sainte Bernadette a été béatifiée le 14 juin 1925 et canonisée le 8 décembre 1933 par Pie XI.
Photo de Sainte Agnès de Rome et l'agneau de Dieu, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Agnès de Rome.
Sainte Agnès est née à Rome en 290, à l'âge de 12 ans elle rejeta les avances du fils du préfet de Rome en lui disant qu'elle était déjà fiancée à Jésus-Christ, fou d'amour, le jeune homme la dénonça à son père. Le préfet de Rome la fit arrêtée et torturée mais la fillette ne renonça pas à sa foi et c'est à l'âge de 13 ans qu'elle a été égorgée. Le martyre de la jeune fille fit scandale chez les chrétiens et comme on ne savait pas exactement son nom, elle est devenue "l'agneau" comme l'agneau de Dieu, d'où son nom d'Agnès. L'évêque de Milan, Saint Ambroise dira qu'elle sût donner au Christ un double témoignage: celui de sa chasteté et celui de sa foi. Sainte Agnès est notamment la patronne de la chasteté, des couples, de la pureté corporelle, des Enfants de Marie Immaculée, du Collegio Capranica de Rome, des récoltes, des filles, des victimes de viol et des vierges.
Photo de Sainte Anne et l'enfant Marie, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Anne.
Sainte Anne est née au 1er siècle avant Jésus-Christ à Séphoris près de Nazareth en Galilée, elle est la mère de la Vierge Marie, la grand-mère du seigneur Jésus, son mari est Joachim. Sainte Anne était de la tribu de Juda et de la race royale de David. On la représente souvent avec Marie jeune enfant à qui elle apprend à lire les Saintes Écritures ou dans la "Sainte Parenté" avec sa fille Marie, son petit-fils Jésus et ses trois maris: Joachim, dont est issue la Vierge Marie, puis à sa mort avec Cléophas dont est issue Marie Jacobé qui serait la mère de Barsabbas le Juste et des apôtres Jacques le Mineur, Simon et Jude, et enfin avec Salomas ou Salomé, dont est issue Marie Salomé la mère des apôtres Jean et Jacques. Anne enfanta Marie après vingt ans de mariage, c'est pourquoi elle est implorée pour les problèmes de stérilité ainsi que dans les accouchements difficiles. Sainte Anne est honorée en Orient dès le Ve siècle et en Occident au XIe siècle avec notamment le premier sanctuaire dédié à la sainte, l'ancienne cathédrale d'Apt dans le Vaucluse. Sainte Anne est invoquée également contre la pauvreté et pour les accouchements heureux.
Photo de Sainte Clotilde en reine de France, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Clotilde.
Sainte Clotilde de la dynastie des Burgondes est née vers 475, elle fut élevée dans la foie chrétienne par sa mère Carétène. En 495 elle est devenue reine des Francs en épousant Clovis qui était encore païen, avec la promesse de ce dernier de faire baptiser les enfants de leurs union. Progressivement et avec beaucoup de patience Clotilde contribua à la conversion de Clovis au christianisme. Lors de la bataille de Tolbiac, au moment où les Francs allaient perdre, Clovis s'écria: << Dieu de Clotilde, donne-moi la victoire et tu seras mon Dieu! >> dès lors la victoire des Francs fut complète. À son retour, Clovis ce fut baptisé par saint Rémi, à Reims. À la mort de Clovis en 511, Clotilde quitta la cour pour aller finir sa vie en prières dans un couvent, à Tours, auprès du tombeau de saint Martin. Clotilde est morte autour de 545 à Tours, elle a été canonisée vers 550 ou 560.
Photo de Sainte Élisabeth de Hongrie en princesse richement vêtue, tenant des roses dans un pli de son manteau, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Élisabeth de Hongrie.
Sainte Élisabeth de Hongrie était la fille du roi André II de Hongrie et de Gertrude d'Andechs-Meran, elle est née en 1207 en Hongrie. Élisabeth a été fiancée à 4 ans et mariée à 14 ans à Louis IV de Thuringe avec qui elle aura 3 enfants. Son époux mourut de la peste en 1227 alors qu'Élisabeth n'avait que vingt-deux ans, elle resta veuve et consacra le reste de sa vie à Dieu. Mal vue et repoussée des siens, elle les quitta pour se faire pauvre avec les plus pauvres et renonça à tous. Élisabeth fit construire un hôpital avec sa dot dans lequel elle travailla comme la dernière des servantes, s'occupant de préférence des malades atteints des maladies les plus repoussantes, accomplissant les besognes les plus viles. Élisabeth de Hongrie meurt le 17 novembre 1231 à Marbourg à l'âge de 24 ans, elle a été canonisée en 1235 par le pape Grégoire IX. Le miracle des roses raconte qu'Élisabeth dérobe dans la cuisine du château des victuailles pour les distribuer aux pauvres, surprise, elle dit à son beau-frère qu'elle transporte là des roses pour s'en tresser une couronne; les aliments se sont effectivement transformés en roses dans sa corbeille. C'est le miracle des roses. C'est pour cela que Sainte Élisabeth est le plus souvent représentée en princesse richement vêtue, tenant des roses dans un pli de son manteau.
Photo de Sainte Maria Goretti avec des fleurs de lys sous le bras, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Maria Goretti.
Maria Goretti dite "Marietta" est née d'une pauvre famille pieuse le 16 octobre 1890 à Corinaldo, en Italie. À la mort de son père Maria s'occupe de ses frères et soeurs, et ses temps libres sont consacrés à la prière. Extrêmement pieuse, elle passe sa première communion avec une grande ferveur dans la joie. Après cet événement Maria va subir le harcèlement du jeune Alessandro Serenelli qui vit sous le même toit et veut abuser d'elle. Elle résiste se réfugie dans la prière, en prenant soin de ne jamais être seule avec le jeune homme. Mais le 5 juillet 1902, vers quinze heures, vexé et en colère de ne pas parvenir à ses fins, Alessandro armé d'un couteau, poignarde Maria quatorze fois. Transportée à l'hôpital Orsenigo de Nettuno, elle meurt le lendemain, après avoir reçu la communion pour la dernière fois. Avant de fermer les yeux Maria déclara au prêtre qu'elle pardonne le geste d'Alessandro en disant: « Oui, pour l'amour de Jésus, je pardonne. Je veux qu'il vienne lui aussi avec moi au paradis. Que Dieu lui pardonne, car moi, je lui ai déjà pardonné ». Sainte Maria Goretti a été béatifiée par Pie XII le 27 avril 1947 à Rome et canonisée toujours par Pie XII le 24 juin 1950.
Photo de Sainte Monique, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Monique.
Sainte Monique est née en 331 ou en 332 à Thagaste l'actuelle Souk Ahras, en Algérie. Berbère et chrétienne, elle est la mère du futur Père de l'Église Saint Augustin. Elle avait dû se marier très jeune à un notable païen infidèle et violent du nom de Patricius. Monique luta toute sa vie pour convertir son mari et son fils au christianisme, et c'est avec douceur et amour qu'elle obtient gain de cause un an avant sa mort; son fils Augustin reçut la catéchèse de saint Ambroise, à Milan. Monique est morte en 387 à Ostie en Italie, elle est reconnue sainte par l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe, elle est fêtée le 27 août. Sainte Monique est invoquée lors d'accouchements difficiles, elle est la patronne des mères et des veuves.
Photo de Sainte Odile en robe d'abbesse avec le livre de la ''Règle'' des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Odile.
Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.
Photo de Sainte Richarde de Souabe avec l'ours à ses pieds où elle désigne l'endroit de la construction de son monastère, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Richarde.
Richarde de Souabe est née en 843, elle est la fille du comte Erchanger de Souabe. Elle épousa en 862 le jeune prince carolingien Charles III dit "le Gros" qui devient roi des Francs de Rhénanie puis empereur d'Occident en 881. Charles le Gros fit cadeaux à son épouse Richarde qui était chrétienne de nombreuses abbayes dont celle d'Étival. Richarde était une très belle femme, très pieuse et engagée en politique auprès de son mari qu'elle conseille. Mais l'empereur veut répudier son épouse pour cause d'adultère, Richarde propose de prouver sa fidélité et sa virginité par l'épreuve du feu. C'est à partir de là que la légende raconte que Richarde pour prouver son innocence, se soumet au jugement de Dieu; pour ce faire, elle marche sur un bûcher et traverse les flammes sous le regard de son mari et d'un évêque, elle sort de cette épreuve sans la moindre brûlure et pleinement justifiée. Mais meurtrie de cette humiliation, Richarde quitte Charles le Gros pour vivre retirée dans la montagne. Sur le chemin, elle voit un ange qui lui dit: << là où tu verras un ours creuser la terre, tu établiras la demeure de Dieu >>. Ce fut chose faite à l'entrée d'une vallée, à côté d'une rivière, Richarde vit un ours gratter le sol et c'est là qu'elle fonda son monastère qui deviendra l'abbaye Sainte Richarde d'Andlau. Richarde mourut le 18 septembre 896; quand le pape Léon IX vint en Alsace, il plaça les restes de la première abbesse d'Andlau sur des autels, lui rendit hommage et la canonisa en 1049 sous le nom de Sainte Richarde d'Andlau. Aujourd'hui, l'église Saint-Pierre-et-Paul, ancienne abbaye Sainte-Richarde d'Andlau et un haut lieu d'énergie en Alsace, de très nombreux visiteurs et pèlerins y viennent se ressourcer et trouver le réconfort. L'ancienne abbaye Sainte Richarde d'Andlau fut témoin de nombreuses guérisons inexpliquées, encore aujourd'hui des pèlerins souffrant de maux de tête, de douleurs articulaires, de problème de dos... y ressortent soulagés.
Photo de Sainte Thérèse de Lisieux inondée d'une pluie de roses, sur le vitrail du XXe siècle, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Sainte Thérèse de Lisieux.
Sainte Thérèse de Lisieux ou Marie-Françoise Thérèse Martin dite "Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus" est née le 2 janvier 1873 à Alençon. Issue d'une famille aisée, "la petite Thérèse" rentre comme religieuse carmélite en 1888 et devient soeur Thérèse de l'Enfant Jésus. En 1895 Thérèse rédige son premier manuscrit "L'histoire d'une âme" qui sera publié après sa mort. En 1897, alors que sa fin est proche, elle déclare à l'une des nonnes qui la veillent: "Dieu ne m'a jamais donné que de l'amour et je répandrai en retour cet amour. Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses. Soeur Thérèse meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 à l'âge de vingt-quatre ans. Après neuf ans de vie religieuse, sa théologie de la "petite voie" propose de rechercher la sainteté, non pas dans les grandes actions, mais dans les actes du quotidien même les plus insignifiants, à condition de les accomplir pour l'amour de Dieu. Sainte Thérèse de Lisieux est béatifiée puis canonisée en 1925, elle est également proclamée Patronne Secondaire de la France avec Jeanne d'Arc et Sainte Radegonde. En 1997 elle est proclamée Docteur de l'Église par Jean-Paul II. Sainte Thérèse de Lisieux est le plus souvent représentée avec un bouquet de roses et la Sainte-Croix du Christ contre elle ou rédigeant ses souvenirs d'enfance.
Photo de la Sainte famille, sur le vitrail du XXe siècle, dans l'église Saint-Laurent de Benfeld, elle illustre la Vierge Marie, Saint Joseph et l'Enfant Jésus. Histoire de la Sainte famille.
La Sainte Famille représente Marie, Joseph et l'Enfant Jésus, elle symbolise la famille chrétienne idéale, elle est citée en exemple par l'Église catholique romaine pour toutes les familles catholiques. Elle désigne les vertus familiales pour les chrétiens: un couple avec un enfant chéri vivant modestement et honnêtement de son travail, respectueuse des lois et des conventions sociales. La célébration de la Sainte Famille a été instaurée par l'Église en 1893, elle à lieu le dimanche après Noël ou le 30 décembre si Noël tombe un dimanche.
Photo de la chapelle du Saint-Sacrement, avec le vitrail de Sainte Anne et la statue de la Vierge Marie, dans l'église Saint-Laurent de Benfeld.
Photo du tableau de l'Immaculée Conception, sur l'autel secondaire, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de l'Immaculée conception.
Le Coeur Immaculé de Marie également appelé l'Immaculée Conception ou la Conception de Marie représente une fête chrétienne depuis le Moyen Âge, elle signifie que Marie, la mère de Jésus est née préservée du péché originel. Après avoir consulté l'ensemble des évêques catholiques qui marquèrent leur agrément à une très large majorité, le dogme de l'Immaculée Conception a été proclamé par Pie IX en 1854, la bulle dit: << Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu'ainsi elle doit être crue fermement, et constamment par tous les fidèles. >> La fête de l'Immaculée conception est célébrée le 8 décembre.
Photo en contre-plongée de Joseph, l'enfant Jésus et la Vierge Marie, à l'intérieur de la crèche de Noël, avec le boeuf et l'âne, dans la nef de l'église Saint-Laurent de Benfeld au mois de décembre. Histoire et description de Noël à Benfeld.
La ville de Benfeld s'habille aux couleurs de Noël dès la fin du mois de novembre, les rues du Général de Gaulle et de Clemenceau s'illuminent comme la place Aristide Briand. Le sapin de Noël géant couvre de lumière l'ancien Hôtel de Ville et l'ancien Grenier à Céréale sur la place de la République. Dans la période de l'Avent et jusqu'à l'Épiphanie Benfeld c'est également ses maisons alsaciennes à pans de bois qui revêtent leurs parures de Noël. Autres temps forts de cette cité ridienne, les crèches de Noël et un concours de fabrication de bredele avec dégustation et vin chaud. Sur la façade de l'église Saint-Laurent se trouve le calendrier de l'Avent, et durant ses fêtes de fin d'année des concerts y sont organisés. L'Union des Commerçants et Artisans de Benfeld organise également le grand défilé de Saint Nicolas avec le légendaire Hans Trapp où bonbons et friandises sont distribués aux enfants sages. Le sympathique Office de Tourisme de Benfeld organise la balade des lutins avec lampions à travers la ville. Des animations et fééries qui méritent un passage dans cette belle cité du Grand Ried Centre Alsace.
Photo du choeur gothique de l'église Saint-Laurent de Benfeld au mois de décembre, avec ses décors et ses sapins de Noël; construit en 1352, c'est la seule partie de l'édifice originel. Histoire et description de Noël en Alsace.
C'est à partir de la fin du mois de novembre que toute l'Alsace se prépare pour les fééries de Noël. Les villes et villages d'Alsace se parent alors de lumières et de décorations, les marchés de Noël commencent à voir le jour. L'esprit de Noël commence à naître, l'Alsace s'illumine du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, les sapins de Noël et les illuminations habillent la région tout entière... que la fête commence. Cette ferveur pour la fête de Noël en Alsace ne date pas de ce siècle, mais il faut remonter au XIVe siècle, où à Strasbourg le premier marché de Noël au Monde voit le Jour. Ce marché de Noël au Moyen Âge est appelé marché Saint-Nicolas ou "Klausenmärik", il se trouve alors à l'emplacement de l'actuel Palais Rohan, sur le bord de l'Ill, en 1570 il prendra le nom de l'Enfant Jésus, "Christkindel". Au XIXe siècle il est déplacé à la place Kléber, puis en 1871 il est à nouveau transféré, cette fois à la place Broglie où il va y rester sous le nom définitif de marché de l'Enfant Jésus ou "Christkindelsmärik". L'origine du sapin de Noël "Weihnachtsbäume" date de 1521, il voit le jour dans la ville bas-rhinoise de Sélestat qui possède à la Bibliothèque Humaniste, les premiers écrits. Noël a toujours été une grande fête en Alsace et durant les siècles elle a perduré, aujourd'hui la magie de Noël en Alsace est reconnue dans le Monde entier, l'Alsace entière perpétue les traditions de cet évènement qui commémore la venue de l'Enfant Jésus. Les marchés de Noël en Alsace font partie des traditions et apparaissent en même temps que le début de l'avent avec sa légendaire couronne. À l'origine, les marchés de Noël ne se faisaient que dans les grandes villes, actuellement ils s'étendent jusque dans nos campagnes afin d'y apporter la magie de Noël, avec ses illuminations, lucioles, décorations... souvent animés par des crèches vivantes et les légendes de Noël.
Photo en gros plan du vitrail de 1947 illustrant le martyr de Saint Laurent brûlé vif sur le gril à Rome en 258, dans le choeur gothique de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de Saint Laurent.
Laurent de Rome est né vers 210 ou 220 à Huesca, en Aragon, au Nord de l'Espagne. Très jeune il part compléter ses études humanistes et liturgiques à Saragosse où il fit la connaissance du futur pape Sixte II. Sixte II le nomme premier des sept diacres attachés au service de l'Église romaine, il avait la charge de garder le trésor de l'Église. L'empereur Valérien fait arrêter les diacres ainsi que le pape Sixte II qui seront immédiatement mis à mort, l'empereur épargnera juste Laurent dans l'espoir qu'il va lui livrer les trésors de l'Église. Mais le saint diacre rassemble alors les pauvres et les nécessiteux et leur distribue les trésors de l'Église. Suite à quoi il sera condamné à être brûlé vif sur le gril à Rome en 258. Saint Laurent est invoqué pour guérir les brûlures, les maladies de peau et les migraines.
Photo en gros plan du vitrail de 1947 qui illustre la Vierge Marie, dans le choeur de l'église Saint-Laurent de Benfeld. Histoire de la Vierge Marie.
Marie est née en Judée, elle est la fille de Joachim et Anne et la mère de Jésus de Nazareth, l'épouse de Joseph. C'est l'ange Gabriel envoyé par Dieu qui lui annonça que le Seigneur était en elle et qu'elle est bénie entre toutes les femmes. Dès les premiers temps de l'église apparut la croyance en la conception virginale de Jésus en Marie. Le développement de la foi chrétienne a mis en valeur le rôle de la Vierge, et le concile d'Éphèse en 431 proclama Marie "Mère de Dieu". Le Moyen Âge donna un grand essor à la piété mariale. Malgré la contestation de la Réforme au XVIe siècle, une théologie de la Vierge, la mariologie se constitua. Pie IX définit le dogme de l'immaculée Conception en 1854, et Pie XII, le dogme de l'Assomption en 1950, où trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie Notre-Dame, la Mère de Dieu vers le ciel. La Vierge Marie est vénérée dans le monde entier et elle est sollicitée pour toutes les maladies ainsi que tous les problèmes existentiels.
Photo en gros plan de Saint Materne sur le vitrail du choeur de l'église Saint-Laurent de Benfeld, il illustre Saint Materne qui sort de sa tombe grâce au bâton de Saint Pierre apporté par ses amis Euchère et Valère.
Photo des maisons alsaciennes à colombages dominées par l'église Saint-Laurent, dans le centre historique de Benfeld; un clocher détruit en 1945 par des bombardements allemands lors de l'Opération Nordwind. Histoire des maisons alsaciennes.
La maison alsacienne à colombages ou en briques et pierres est indissociable de la culture régionale, sa construction diffère au fil des siècles et des régions d'Alsace en fonction des cultures de chaque secteur, des professions, du rang social, du courant artistique... Ainsi les maisons à pans de bois du Sundgau ne sont pas les mêmes que dans l'Outre-Forêt, comme une maison alsacienne de potier diffère d'une ferme du Kochersberg ou d'une maison de pêcheur le long de l'Ill. Il en va de même pour les maisons alsaciennes en briques et pierres, avec ou sans oriel, chaque propriétaire y met son rang social à travers des sculptures, des gravures, des dessins... Très souvent, sur les poteaux corniers ou sur les poutres, des épigraphes sont gravées des noms des anciens propriétaires et de la date de construction. Les maisons alsaciennes à colombages datent de la nuit des temps, les châteaux forts d'Alsace avaient largement recours aux colombages comme en témoigne la maison forte de l'écomusée d'Ungersheim. Mais les nombreuses guerres en ont détruit une grande partie. Les belles maisons alsaciennes restantes datent pour la plupart des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles voir XXe siècle. La maison alsacienne à colombages est construite avec une ossature en bois comblée de torchis ou de briques, de galets, de pierres... en fonction des matériaux disponibles sur place, les toitures sont recouvertes de tuiles et les façades peuvent être blanches ou colorées suivant la région. Des auvents "Waderdachle" recouverts de tuiles sont souvent présents sur les façades, ils servent à protéger le torchis ainsi que les fenêtres et les volets contre les intempéries.
Photo de la statue en grès des Vosges de Saint Laurent qui trône sur la tour-clocher de l'église qui lui est consacrée, dans le centre historique de Benfeld.
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