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Photos de la garrigue


Photo panoramique du massif du Garlaban recouvert de garrigue, avec la Grande Tête Rouge, la Tête Ronde et le Pic du Taoumé, à Allauch, dans les Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Description du département des Bouches-du-Rhône.


Le département des Bouches-du-Rhône (13) fait partie de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, il se situe entre le Gard, le Var et le Vaucluse sur les bords de la mer Méditerranée. Les Bouches-du-Rhône sont un haut lieu touristique de France, la diversité de ses paysages, de la mer à la montagne, en fait un site privilégié. De plus, baigné d'un climat Méditerranéen, il respire un parfum de Provence. Le littoral des Bouches-du-Rhône s'étend de la Camargue aux plages de la Ciotat; 289 km de côtes le long de la Méditerranée, avec le Parc national des Calanques créé le 18 avril 2012 entre Marseille et Cassis. Les Bouches-du-Rhône sentent bon la Provence avec les Alpilles et son Parc naturel régional, les collines de Marcel Pagnol entre Aubagne, la Treille à Marseille, Allauch et Aix-en-Provence où l'écrivain-cinéaste aimait y passer ses vacances, mais également la montagne Sainte-Victoire chère à Paul Cézanne.

Photo panoramique du massif du Garlaban recouvert de garrigue au printemps, face aux Pestiférés, à la Grande Tête Rouge et à la Tête Ronde, sur le ban communal d'Allauch, à l'Ouest du massif du Garlaban. Histoire et description d'Allauch.


La ville d'Allauch se situe à 11 km à l'Est de Marseille, dans le département des Bouches-du-Rhône (13), en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Allauch est blottie à 228 mètres d'altitude, au centre d'un immense cirque constitué par la chaîne de l'Étoile au Nord, le Garlaban à l'Est et la chaîne de Saint-Cyr au Sud. La ville d'Allauch possède un patrimoine architectural et culturel remarquable comme l'église Saint-Sébastien de 1624, l'église Saint Laurent de la Bourdonnière du XIXe siècle, la chapelle Notre-Dame du Château XIIe siècle et sa collection d'ex-voto dédiés à la Vierge du XVIIe siècle à nos jours. Mais également les vestiges du château et sa poterne du XIIe siècle, la spectaculaire esplanade des moulins, le vieux bassin du XIXe siècle et les quatre oratoires dédiés à Saint Sébastien d'Allauch, Saint Blaise de Ceyreste, Saint Antoine de Cuges et Saint Vincent de Roquevaire sur le chemin de la chapelle Notre-Dame du Château. La Bastide de Fontvieille date du XIXe siècle et le Musée d'Allauch, dans l'ancien Hôtel de Ville et palais seigneurial, permet de découvrir la présentation des symboles et des collections d'art sacré ainsi que l'évocation de l'histoire et du patrimoine de la commune... Mais la ville d'Allauch c'est également un patrimoine naturel remarquable avec: la Tête Rouge, le Taoumé, la Baume Sourne, le vallon des Escaouprès... des noms évocateurs rendus célèbres dans le monde entier par Marcel Pagnol.

Photo panoramique d'un rayon du soleil couchant qui vient se poser sur les pins et la garrigue au mois de mai, aux pieds des Pestiférés, dans le massif du Garlaban à Allauch; le lieu de vacances de l'enfant Marcel Pagnol. Description des Pestiférés.


La barre rocheuse calcaire qui s'étend en diagonale au-dessus du village de la Treille abrite les grottes ou Baumes des Pestiférés. Elle culmine à 421 mètres d'altitude et surplombe le lieu-dit "Les Bellons" à Allauch, dans le massif du Garlaban. Les Pestiférés devraient leur nom aux habitants de Marseille, qui, atteints de la peste, se réfugièrent dans ces deux grottes en 1720, avant d?être massacrés par les allaudiens quelques années plus tard.

hoto panoramique du sentier dans la garrigue où c'est tourné la scène de l'arrivée dans les collines, dans le film '' la gloire de mon père '' face aux sommets de la Grande Tête Rouge, de la Tête Ronde et du Pic du Taoumé.


La scène de l'arrivée dans les collines, dans le film "La gloire de mon père" d'Yves Robert sorti en 1990 se déroule à l'emplacement exact de ma photo. Là, François, le père de Lili des Bellons arrête la charrette et désigne la Grande Tête Rouge, la Tête Ronde, le Taoumé ou le Tubé et le Garlaban. Alors Joseph, le père de Marcel Pagnol lui demande que veulent dire les mots Taoumé et Tubé, François répond: << Ça veut dire que ça s'appelle le Tubé, ou bien le Taoumé >> Joseph reformule alors la question: << mais quelle est l'origine de ces mots ? >> << l'origine, c'est qu'il a deux noms, mais personne ne sait pourquoi, vous aussi vous avez deux noms, et moi aussi. >> Voilà une des scènes cultes extraite du film réalisé d'après l'autobiographie des Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol qui comprend quatre ouvrages: La Gloire de mon père, Le Château de ma mère, Le Temps des secrets et Le Temps des amours.

Photo de la garrigue au mois de septembre, sur les pas de Marcel Pagnol, au-dessus du quartier de la Treille à Marseille, aux Bellons, dans les collines du massif du Garlaban, au Sud de la ville d'Allauch. Histoire et descrition de la Treille.


Le village de La Treille est un quartier de Marseille situé dans le 11e arrondissement, il culmine à 170 mètres d'altitude, à l'extrémité Sud du massif du Garlaban, entre le vallon de la Martheline et le vallon de Passe-Temps, au bas du village passe le canal de Marseille. La Treille est voisine des villes d'Allauch et d'Aubagne, dans le département des Bouche-du-Rhône (13), en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). La Treille, c'est le pays d'enfance de Marcelle Pagnol, avec sa fontaine de 1870 d'où jaillit "l'eau des collines" "la fontaine de Manon" rendue célèbre par Marcel Pagnol avec "Manon des Source" et "Ugolin" en 1952 ainsi que "Jean de Florette" et "Manon des Source" remake de Claude Berri en 1986. La Treille c'est son église, où Henri Vilbert fait ses inoubliables sermons dans "Ugolin". Mais c'est également le restaurant "le Cigalon" où on y est reçu chaleureusement et ou on y mange divinement bien, il y crépite encore le feu d'Antoine Arnaudy et ses pieds paquets dans le film "Cigalon" de 1935. En fermant les yeux sur la place principale, on entend encore les pas de Vincent Scotto dans "Jofroi" en 1934. La Treille c'est la ferme ou habitait Lili avec sa famille au chemin des Bellons, c'est "la Pascaline", villa que Marcel Pagnol loua en 1957 pour écrire une partie de "la gloire de mon père" et la Treille c'est des mots qui résonnent dans nos coeurs à tout jamais: Provence, colline, garrigue, Garlaban, Thym, Romarin... le monde de Marcel Pagnol. Enfin, le village provençal de la Treille c'est le point de départ des sentiers de Pagnol qui jalonnent les collines du massif du Garlaban, sur les pas du petit Marcel et de son ami Lili des Bellons.

Photo de la garrigue qui recouvre le massif du Garlaban au crépuscule, au-dessus du Vallon de Passe-Temps, au coeur des collines de Marcel Pagnol, avec la Treille au pied de la Grande Tête Rouge et Marseille en fond. Description de la garrigue.


La garrigue, mot d'origine provençale désignant un terrain pierreux et aride constitué d'une formation végétale basse. Caractéristique des régions méditerranéennes, la garrigue se développe sur un sol calcaire, sec et filtrant. Un milieu qui se compose essentiellement d'arbrisseaux résistant à la sécheresse, comme les genévriers, le chêne kermès et des ligneux de petite taille comme le ciste, la lavande, le thym, le romarin, la bruyère... La flore diversifiée constitue une des richesses de la garrigue, elle abrite également une grande variété de mammifères, d'oiseaux, de reptiles et d'insectes. La garrigue occupe une surface de 400 000 ha en Provence et Languedoc, elle est la résultante de la dégradation de la forêt méditerranéenne composée à l'origine de chênes verts et de chênes-lièges, cette forêt primaire a été plus ou moins fortement détruite par les défrichements excessifs, les pâturages intensifs ou les incendies successifs.

Photo au-dessus de la garrigue qui recouvre les vallons aux pieds de la Grande Tête Rouge et de la Tête Ronde, avec le taoumé en fond, dans le massif du Garlaban, à Allauch au lever du soleil. Description de l'esprit des collines de Marcel Pagnol.


L'esprit des collines c'est un voyage au coeur de la Provence, une découverte aux senteurs subtiles du Thym, du Romarin et de la Sarriette. Un univers qui s'ouvre au coeur d'un massif couvert de pins et de garrigues qui débute à la Bastide Neuve, au-dessus du village de la Treille, dans le hameau des Bellons à Allauch. Les plus beaux souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol se passent au pied du Garlaban dont il disait: << Ce n'est donc pas une montagne, mais ce n'est plus une colline, c'est Garlaban >>. L'esprit des collines c'est le souvenir de l'enfant Marcel et son ami Lili des Bellons qui grimpent la colline des Rapons couverte de Cistes blancs dominée par la Grande Tête Rouge. Ce sont des noms évocateurs comme, la Tête Ronde, la Baume Source, le vallon des Escaouprès, la grotte du Grosibou ou le Taoumé. Une découverte de la Provence à l'état pur, sur le sentier parcouru sous le champ des Cigales et des Rossignols dans le vallon de Passe-Temps, jusqu'à la Baume du Plantier dominée par le Plan de l'Aigle et le Garlaban. Mais l'esprit des collines c'est de s'assoir sur le rebord de cette grotte au soleil couchant et d'écouter Manon qui appelle ses chèvres au fond du vallon. Ou encore Arsule, Panturle et Gédémus qui nous font vivre une histoire d'amour dans le village abandonné d'Aubignane posé sur les barres rocheuses de Saint-Esprit. C'est une ferme, à l'entrée du vallon de Marcellin, où Angèle et son enfant sont prisonniers et seront libérés par Albin. Un univers rempli de poésies que Marcel Pagnol nous fait vivre à travers ses histoires, ses romans, ses pièces de théâtre et ses films; de la Treille au Mas de Massacan avec Manon des Sources et Ugolin, au puits de Raimu dans la fille du Puisatier, à la Treille où deux paysans s'affrontent dans Jofroi, un village où Cigalon piqué au vif par Mme Toffi se remet aux fourneaux... C'est cet ensemble qui fait l'esprit des collines, un parfum de Provence au coeur d'un massif dominé par le Garlaban, entre Roquevaire, Aubagne, le village de la Treille à Marseille et Allauch.

Photo de la garrigue qui recouvre le massif du Garlaban au printemps, sur le ban communal d'Allauch, face à la bande rocheuse qui abrite les baumes (grottes) des pestiférés dominés par la Grande Tête Rouge. Description du massif du Garlaban.


D'une superficie d'environ 8000 hectares, le massif du Garlaban s'étend au Sud-Est du massif de l'Étoile sur les communes d'Aubagne, de Marseille à la Treille, d'Allauch et de Roquevaire. Si les essences arbustives se composent principalement de Pin d'Alep, de Chêne pubescent et de Chêne vert, ce terrain calcaire est recouvert en majorité de garrigue, résultante des incendies répétés qu'a subi le massif du Garlaban. La garrigue est dominée par le Chênes kermès, les Genévriers, le Ciste, le Thym, le Romarin... Les principaux sommets du massif du Garlaban sont: la Butte des Pinsots 719 m, le Garlaban 714 m, le Pic du Taoumé 669 m, les Escaouprés 569m, Bau des Gouttes 554 m, la Grande Tête Rouge 520 m, le Ruissatel 448 m, la Tête Ronde 432 m, le Bec Cornu 419 m et les Barres Rocheuses du Saint-Esprit 385 m. De magnifiques vallons sont nés aux pieds de ces roches calcaires, comme les vallons de Passe-Temps, de Précatori, des Piches ou des Escaouprès, ils sont surmontés de grottes, les plus célèbres étant la grotte de Manon et la grotte du Grosibou. Tous ces noms évocateurs faisaient partie du terrain de jeux des vacances de Marcel Pagnol, qui écrivit: « Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers ».

Photo de la garrigue qui recouvre la Grande Tête Rouge, dans le massif du Garlaban, à Allauch; d'une altitude de 520 mètres, elle doit son nom à sa forme et à la couleur de sa terre chargée de bauxite. Description de la Grande Tête Rouge.


La Grande Tête Rouge se situe au Sud du massif du Garlaban, sur le ban communal d'Allauch, dans le département des Bouche-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Sur son sommet qui culmine à 520 mètres d'altitude, on domine la ville de Marseille, le village de la Treille, la ville d'Allauch et le massif du Garlaban. La Grande Tête Rouge doit son nom à sa forme et à la couleur de sa terre ocre rouge chargée de bauxite. Dans son enfance, Marcelle Pagnol partait du village de ses vacances à la Treille, pour ses collines aux pieds de la Grande Tête Rouge, de la Tête Ronde, du Taoumé, de la grotte de Grosibou et du Garlaban.

Photo des Coronilles à tiges de jonc en fleurs au printemps, dans la garrigue, au pied de la Grande Tête Rouge, dans le massif du Garlaban, sur le ban communal d'Allauch.


Photo du fleurissement des Cistes blancs ''Cistus albidus'' et des Coronilles à tiges de jonc ''Coronilla juncea'', dans la garrigue, au coeur du massif du Garlaban, à Allauch au mois de mai. Description de la Coronilles à tiges de jonc.


La Coronille à branches de jonc ou Coronille à tige de jonc, également appelée Coronille à allure de jonc, est une plante herbacée vivace de la famille des Fabacées "Fabaceae". Cette grande coronille de 50 centimètres à 1 mètre de hauteur présente de nombreux rameaux droits et effilés surmontés de 5 à 8 fleurs jaunes disposées en ombelle. Les feuilles imparipennées comprennent 2 à 3 paires de folioles linéaires-oblongues, les florales sont très souvent à 3 folioles. Les fruits sont des gousses pendantes, un peu arquées, qui mesure de 15 à 25 minimètres de long. La Coronille à branches de jonc aime les sols calcaires, elle fleurit d'avril à juin, dans les garrigues ou sur les coteaux secs et rocailleux, notamment au bord de la mer Méditerranée.

Photo des Cistes cotonneux en fleurs au mois de mai, dans la garrigue au-dessus du village de la Treille, dans le hameau des Bellons, sur le ban communal d'Allauch, au Sud du massif du Garlaban. Description du Ciste blanc.


Le Ciste cotonneux ou Ciste blanc "Cistus albidus" est un buisson de la famille des Cistacées "Cistaceae", il mesure de 0,50 à 1,20 m de hauteur. La fleur rose à violacée du Ciste cotonneux comprend 5 pétales à l'aspect fripé, les étamines sont de couleur jaune-orangé et sa floraison s'étale d'avril à juin. Les fleurs d'une taille moyenne de 4 à 8 cm attirent de nombreux insectes. Elles se renouvellent tous les jours. Le fruit est une capsule sèche à 5 valves recouvertes de poils, elle comprend de nombreuses graines. Les feuilles aromatiques oblongues vertes à vert-gris sont persistantes et couvertes d'un duvet velu et blanchâtre. Le Ciste cotonneux est un arbrisseau caractéristique des garrigues et des maquis, il aime les lieux secs, ensoleillés et rocailleux sur sol calcaire, il supporte de longues périodes d'aridité, on le retrouve sur tout le pourtour méditerranéen.

Photo du fleurissement des Cistes cotonneux au printemps, dans la garrigue, sur le sentier qu'empruntaient les enfants Marcel et Lili, au-dessus de la Bastide Neuve, aux Bellons, à Allauch, dans le massif du Garlaban. Histoire de Marcel Pagnol.


Marcel Pagnol est né le 28 février 1895 à Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône, il est le fils de Joseph Pagnol, instituteur et d'Augustine Pauline Henriette La Brochette Lansot, couturière, il avait 3 frères et une soeur: Paul, René, Maurice et Germaine. Répétiteur au collège de Digne, puis de Tarascon en 1915, Marcel Pagnol épousa Simone Collin le 2 mars 1916 dont il divorcera en 1941. En 1945, il se marie avec Jacqueline Bouvier qu'il aimera jusqu'à la fin de sa vie qui survient en 1974. Cinéaste, écrivain, dramaturge, membre de l'Académie française, Marcel Pagnol passa ses plus belles années dans ses collines, dans le massif du Garlaban, entre Allauch, la Treille et Aubagne.

Photo de la garrigue en fleurs sous un ciel d'orage, au sommet de la colline des Rapons, au-dessus du hameau des Bellons, dans le massif du Garlaban dominé par la Grande Tête Ronde, à Allauch à la fin du printemps.


Photo au nord de la Treille, sous la Tête Ronde, dans le massif du Garlaban, au-dessus d'une grotte de bauxite ceinturée de garrigues, résultante de l'extraction de la bauxite, un minerai rouge riche en alumine et en oxydes de fer.


Photo du Plan de l'Aigle, sur la Butte des Pinsots, dans les collines de Pagnol couvertes de garrigue, au coeur du massif du Garlaban, avec Marseille et la mer Méditerranée en fond. Description de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur.


La région Provence-Alpes-Côte d'Azur, PACA, est une région située dans le Sud-Est de la France, elle se compose de six départements: Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, Vaucluse, Var, Bouches-du-Rhône et Alpes-Maritimes. Cette région se situe entre les Alpes du Sud et la mer Méditerranée et comprend donc deux climats: méditerranéen et montagnard. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur abrite 4 Parcs nationaux: le parc national des Écrins, le parc national du Mercantour, le parc national de Port-Cros et depuis le 18 avril 2012 le parc national des Calanques, à cela se rajoutent 5 Parcs Naturels: le parc naturel régional des Alpilles, le parc naturel régional de Camargue, le parc naturel régional du Luberon, le parc naturel régional du Queyras et le parc naturel régional du Verdon. Une vaste région qui a été rattachée à la France en 1481. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur vit principalement du tourisme et de l'agriculture, elle compte 963 communes et près de 5 millions d'habitants pour une superficie de 31 400 km².

Photo sous un beau ciel d'azur au-dessus du vallon de Passe-Temps couvert de garrigue au soleil couchant, avec en fond, le sommet du Garlaban qui culmine à 714 mètres d'altitude. Description du Garlaban.


Le sommet du Garlaban culmine à 714 mètres, il surplombe la ville et la plaine d'Aubagne et la vallée de l'Huveaune, constituant avec la butte des Pinsots 719 mètres, les points culminants du massif du Garlaban. Le Garlaban remonte à l'ère secondaire, soit 225 millions d'années, son nom proviendrait de deux mots: "Gardia" qui signifie poste d'observation en référence à une vigie qui aurait existé au sommet et "laban" signifiant grotte en provençal. Au sommet du rocher du Garlaban, on trouve une croix implantée dans les années 1930, elle a pris la place d'une chapelle détruite lors de la Révolution Française. Du haut de ses 714m le paysage est saisissant, une table d'orientation y a été installée, elle décrit parfaitement les détails de ce panorama d'exception. Marcel Pagnol disait dans "la Gloire de mon Père": << Ce n'est donc pas une montagne, mais ce n'est plus une colline, c'est Garlaban >>.

Photo de la garrigue qui recouvre des roches calcaires au printemps, au-dessus du vallon de Passe-Temps, dans le coeur du massif du Garlaban baigné par une belle lumière rasante du coucher de soleil. Description du vallon de Passe-Temps.


Le vallon de Passe-Temps se situe sur le ban communal d'Allauch, il s'étend du hameau des Bellons au-dessus du village de la Treille jusqu'à l'entrée du vallon de Précatori et du vallon des Piches aux pieds du Taoumé, du plan de l'Aigle et du Garlaban. De nombreuses scènes des films de Marcel Pagnol ont été tournées dans ce vallon, où enfant il parcourait ce lieu magique avec son ami David Magnan dit << Lili des Bellons >>. Le sentier du vallon de Passe-Temps est couvert de garrigue bordée de roches calcaires, il traverse des clairières où au printemps le chant du Rossignol s'étend jusqu'au sommet des Barres de Saint-Esprit. Ce merveilleux chemin qui serpente dans le coeur du massif du Garlaban aboutit à la grotte du Plantier dite << de Manon >> pour atteindre sa soeur jumelle, la grotte de Passe-Temps, au pied du plan de l'Aigle. En venant d'Aubagne le chemin passe par la Font de Mai, au pied du Garlaban, pour aboutir au col d'Aubignane, de là, la descente par le sentier des excursionnistes marseillais rejoint également le vallon de Passe-Temps.

Photo de la garrigue qui recouvre le vallon de Passe-Temps dominé par la Baume du Plantier dite ''grotte de Manon'', dans le massif du Garlaban au mois de juin, sur le ban communal d'Allauch. Histoire et description de la grotte de Manon.


La Baume du Plantier est également appelée la grotte de Manon ou du Plantier. Elle se situe au coeur du massif du Garlaban, sur le ban communal d'Allauch. Cette grotte est célèbre grâce au films de Marcel Pagnol réalisés en 1952 "Manon des Sources" et "Ugolin" avec notamment Jacqueline Pagnol, Raymond Pellegrin, Rellys, Henri Poupon, Robert Vattier, Fernand Sardou, Charles Blavette, Henri Vilbert, Édouard Delmont et Marcelle Geniat. La Grotte de Manon est peu profonde, elle est protégée par une longue corniche en terrasse. Marcelle Pagnol y a fait construire une petite maison pour le tournage, elle accueillait dans le film, la bergère Manon et sa mère. La grotte de Manon offre un panorama à couper le souffle au-dessus du vallon de Passe-Temps, une vue à 180° sur les sommets de la Grande Tête Rouge, le Pic du Taoumé et les Barres de Saint-Esprit, mais également sur la ville de Marseille au bord de la Méditerranée. Juste au-dessus de la grotte de Manon se trouve la grotte du Cerf (de Ser en provençal qui veux dire serpent), elle abrite une vasque ornée des empreintes des mains de Marcel Pagnol, d'Orane Demazis et de Marius Brouquier.

Photo des Barres rocheuses de Saint-Esprit au coucher du soleil, au-dessus de la Treille, des Bellons et du col d'Aubignane couverts de garrigue, avec la Grande Tête Rouge en fond. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.

Photo au coeur du massif du Garlaban au lever du soleil, à Aubagne, sur le chemin bordé de pin et de garrigues, face aux Barres de Saint-Esprit où subsistent les vestiges du faux village d'Aubignane. Histoire d'Aubignane.


C'est Redortiers, un village abandonné après la guerre de 1914-1918 en Haute-Provence, qui inspira Jean Giono pour son roman "Regain" en 1929, dans le roman, le village s'appelle Aubignane. Marcel Pagnol adapta à l'écran le roman de Jean Giono, dans son film "Regain" en 1937, pour ce faire, il va faire construire le village d'Aubignane par Marius Brouquier sur les barres de Saint-Esprit, dans les collines d'Aubagne. Le film est interprété magistralement par Orane Demazis "Arsule", Fernandel "Gédémus" le rémouleur, Gabriel Gabrio "Panturle", Henri Poupon "l'Amoureux" et Odette Roger "la femme de l'Amoureux". Aujourd'hui le faux village d'Aubignane est totalement en ruine, il ne reste que les vestiges de la maison de Panturle, de l'église, quelques pans de murs et l'arche. Une restauration d'Aubignane, de la ferme d'Angèle et de la maison de vacances des Pagnol est attendue par les nombreux visiteurs et amoureux des oeuvres de Marcel Pagnol, un atout touristique indéniable pour Marseille, Allauch et le "Pays d'Aubagne et de l'Étoile".

Photo de la garrigue qui s'étend aux pieds du Bec Cornu, du Bau des Goutes, du Pas des Quatre Fers et du Garlaban au lever du jour, sur le ban communal d'Aubagne, dans le ''Pays d'Aubagne et de l'Étoile''.


Photo sur le sentier des scolopendres qui part du Mas de Massacan, la maison d'Ugolin, jusqu'au Garlaban, sur le ban communal d'Aubagne, dans ''un désert de garrigue qui va de Marseille jusqu'à Aix''. Histoire et description de la ville d'Aubagne.


Aubagne est une ancienne cité médiévale fondée au Moyen Âge. Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence dans le pays d'Aubagne et de l'Étoile, au Sud-Est du département des Bouches-du-Rhône (13), en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Aubagne possède un patrimoine historique et culturel remarquable, comme l'église romane Saint-Sauveur fondée au XIe siècle, sur les hauteurs de la ville, elle a été reconstruite en 1608. La Porte Gachiou est l'entrée principale des remparts élevés en 1363, quant à la tour de l'horloge, elle a été bâtie en 1900. Le clocher triangulaire, place de l'Observance, est le reste de l'ancien couvent des Observantins du XVIIe siècle. Les 3 chapelles des Pénitents sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1927. La chapelle des Pénitents Noirs a pris la place d'une ancienne chapelle du IXe siècle dédiée à Saint-Michel, remaniée en 1728, elle fut dotée en 1784 d'une façade de style néo-classique inspirée du Panthéon de Rome. La chapelle des Pénitents Noirs accueille depuis 2008 le Centre d'Art d'Aubagne. La chapelle des Pénitents Blancs de style baroque, a été élevée en 1772, la façade principale est ornée d'un bas-relief qui représente la Colombe du Saint-Esprit ceinturée de nuages d'où partent les rayons du soleil, de part et d'autre se trouvent les statues de Saint Pierre et Saint Paul. Quant à la chapelle des Pénitents Gris fondée au XVIIIe siècle sur l'avenue Georges Clemenceau, elle est ornée d'un mur-clocher. Cette belle ville de Provence, à la porte de Marseille, possède de belles ruelles provençales et comme toutes les villes méditerranéennes, de vastes places ombragées. Dans le centre de la ville basse se trouve le cours Maréchal Foch aménagé sur l'ancienne rive droite de l'Huveaune. Arborée de platanes, la place abrite le monument aux Morts de la Grande Guerre inauguré en 1922, avec ses bassins-fontaines, une oeuvre réalisée par le sculpteur Henri Reybaud, sur des plans de l'architecte Castel; un ensemble inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques. Capitale des santons de Provence, Aubagne compte 38 ateliers de céramistes et santonniers, avec les créchistes, ils reconstituent la vie de Marcel Pagnol dans un ancien kiosque à musique, "le Petit Monde de Marcel Pagnol" où 200 santons donnent la vie aux décors des collines et mettent en scène les personnages des films de l'écrivain, cinéaste, académicien et enfant du pays d'Aubagne. « Je suis né à Aubagne, au pied du Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers », cette phrase ouvre « la gloire de mon père », le premier des volumes que Marcel Pagnol a consacrés à son enfance dans les collines. Des collines couvertes << d'un désert de garrigue qui va de Marseille jusqu'à Aix >>. De très belles demeures sont également à découvrir, comme la bastide Morochita, la villa Barthélemy, le château de la Demande, la maison natale de Marcel Pagnol ou le domaine de la Font-de-Mai au pied du Garlaban. Aubagne accueille également le Commandement de la Légion Étrangère (COMLE), avec son musée, et au mois d'avril, la grande cérémonie de Camerone.

Photo de la garrigue qui recouvre le plateau situé au sommet des barres rocheuses de Saint-Esprit, face au Ruissatel qui culmine à 448 mètres d'altitude, dans le massif du Garlaban, à Aubagne à la fin printemps. Description du Ruissatel.


Le Ruissatel se situe sur le ban communal d'Aubagne qu'il domine avec les quartiers d'Éoures et des Camoins, dans le 11e arrondissement de Marseille. Le sommet du Ruissatel culmine à 448 mètres d'altitude, il offre un panorama à 360° sur Aubagne, le Garlaban, les Barres de Saint-Esprit, jusqu'au Taoumé et la Grande Tête Rouge à la porte de Marseille. Côté Sud, le Ruissatel est couvert par le Bois de la Chapelle, et côté Nord se trouve le Jas de Fontainebleau au-dessus du vallon de Marcellin, un des accès au sommet. Au pied du versant Est se trouve le Puits de Raimu, le Mas de Massacan et la Font de Mai.

Photo d'une randonneuse dans la garrigue au mois de mai, sur un sentier du plateau situé au sommet des barres rocheuses de Saint-Esprit, à 385 m d'altitude, dans le pays de Marcel Pagnol à Aubagne. Description des barres rocheuses de Saint-Esprit.


Les barres rocheuses de Saint-Esprit se situent au-dessus du Col d'Aubignane, elles culminent à 385 mètres d'altitude et font parties du circuit Marcel Pagnol. Partant d'Aubagne ce sentier passe par le puits de Raimu, la Font de Mai, le Mas de Massacan et la ferme d'Angèle, pour aboutir face aux barres de Saint-Esprit. Ces barres rocheuses couvertes de pins et de garrigues abritent au sommet, les ruines du village d'Aubignane construit par Marius Brouquier pour le film "Regain" de Marcel Pagnol en 1937, une histoire tirée du roman de Jean Giono. Pour monter aux Barres de Saint-Esprit on passe par le vallon de Marcellin ou se trouve les ruines de la ferme d'"Angèle". Du haut des Barres de Saint-Esprit le panorama et grandiose, vue imprenable sur le massif du Garlaban: la Treille, la rade de Marseille, le Vallon de Passe-Temps, la Grande Tête Rouge, la Tête Ronde et le Taoumé ou le Bec Cornu, le Ruissatel, le domaine de la Font de Mai, Aubagne... tout le petit monde de Marcel Pagnol.

Photo des pins et de la garrigue qui recouvrent le Bec Cornu au soleil couchant, une colline calcaire qui surplombe à 419 mètres d'altitude la ville d'Aubagne, dans le massif du Garlaban. Description du Bec Cornu.


La colline dite << Le Bec Cornu >> est un ancien oppidum situé dans le massif du Garlaban, sur le ban communal d'Aubagne, dans le département des Bouches-du-Rhône en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Autrefois ceinturé d'une enceinte fortifiée, le Bec Cornu fut occupé jusqu'à la fin des incursions barbares au VIe siècle. Aujourd'hui ce promontoire rocheux de forme triangulaire culmine à 419 mètres d'altitude, le sommet offre une vue panoramique de toute beauté sur le Bau des Gouttes, le Garlaban, les Barres de Saint-Esprit, le Ruissatel et Aubagne. Situé au-dessus de la Font de Mai et du Mas de Massacan, le Bec Cornu domine, avec le Ruissatel, l'entrée Sud du massif du Garlaban.

Photo de la garrigue qui recouvre le Bec Cornu dominé par le Garlaban; une colline qui fut autrefois un oppidum, puis une forteresse aux Ve et VIe siècles qui protégeait les habitants d'Aubagne des incursions barbares.


Photo en gros plan d'un Ophrys brun en fleur ''Ophrys fusca'', dans la garrigue au mois de mars, au Sud-Ouest du massif du Garlaban, au-dessus de la Treille et du quartier des Bellons, sur le ban communal d'Allauch. Description de l'Ophrys brun.


L'Ophrys brun ou Ophrys sombre "Ophrys fusca" est une plante herbacée vivace de la famille des Orchidacées "Orchidaceae". Cette orchidée à l'inflorescence en épi lâche comprend de 2 à 8 fleurs. Le labelle trilobé et allongé, il comprend deux lobes latéraux et un lobe médian denté; sa couleur brun rougeâtre est ornée de deux taches parallèles bleues ou jaune orangé à rougeâtre. Les sépales lancéolés sont vert jaunâtre, le sépale dorsal et recourbé en casque vers l'avant, au-dessus du labelle. Les pétales plus petits et linéaires sont verdâtres à jaune orangé. Les bractées sont plus longues que les ovaires. Les 4 à 6 feuilles basales de couleur verte pâle sont lancéolées et engainantes. La tige vert pâle est dressée. Cette petite orchidée mesure de 10 à 30 cm. Le fruit est une capsule qui renferme de nombreuses graines. L'Ophrys brun est une orchidée assez précoce, elle fleurit de fin février à avril, sur les sols calcaires, dans les garrigues, les bois clairs, les prairies ou les lieux herbeux et pierreux bien exposés au soleil.

Photo au-dessus d'une Grande Cigale ou Cigale commune également appelée Cigale plébéienne ''Lyristes plebejus'', un insecte associé au folklore traditionnel provençal, c'est un symbole fort du Sud de la France. Description de la Grande Cigale.


La Grande cigale ou Grande cigale commune, également appelée Cigale plébéienne ou Lyriste plébéienne "Lyristes plebejus" ou Cigala en provençal est un insecte Hémiptère "Hemiptera" de la famille des Cicadidés "Cicadidae". Cette bruyante cigale provençale se reconnaît à sa grande taille, mais également à son thorax et son abdomen grisâtres ornées de taches noirâtres qui s'étendent, ou encore à l'absence de taches noires sur les ailes antérieures. Sa large tête est ornée de deux gros yeux et d'un rostre très long, qui replié atteint la base de l'abdomen. Les ailes antérieures et extérieures sont translucides avec les nervures brunâtres à noirâtres. Sa taille varie de 30 à 35 mm pour une envergure de 85 à 100 mm. Son corps gris tacheté la rend très difficile à distinguer sur le tronc des arbres, cette couleur constitue un excellent camouflage qui la protège des prédateurs. La Grande cigale commune se rencontre, et surtout s'entend, tout au long de l'été, dans les garrigues, les forêts de pins, de chênes, et dans les oliveraies où elle suce la sève des arbres. La larve vie 2 ans sous terre où elle se nourrit des racines de plantes.

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