Scléroderme citron, Scleroderma citrinum
Photo de trois Sclérodermes citrons ''Scleroderma citrinum'', sur un tapis de feuilles, dans un sous-bois de feuillus, au coeur de la Forêt de Haguenau à la fin du mois de septembre. Description du Scléroderme citron.
Photo d'un Scléroderme citron ''Scleroderma citrinum'', avec son chapeau ocre jaune à orangé couvert de petites verrues, dans le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord au mois d'octobre. Yves Noto Campanella photographe.
Photo d'un groupe de Sclérodermes citrons ''Scleroderma citrinum'' ou Scléroderme commun ''Scleroderma vulgare'' sous un tapis de bruyères en fleur à la fin de l'été, dans le massif des Vosges en Alsace. Description du massif des Vosges en Alsace.
Photo de deux Sclérodermes citrons ''Scleroderma citrinum'', avec leurs chapeaux subglobuleux formés d'une enveloppe jaune citron à ochracé couverte de petites verrues, dans une forêt de feuillus des Vosges du Nord. Description des Vosges du Nord.
Photo d'un Scléroderme commun blanchâtre ''Scleroderma vulgare'' ou Scléroderme citron ''Scleroderma citrinum'', dans un sous-bois de résineux, au coeur de la forêt sainte de Haguenau au mois de novembre. Histoire de la forêt de Haguenau.
Photo de trois Sclérodermes citrons ''Scleroderma citrinum'', sur un tapis de feuilles, dans un sous-bois de feuillus, au coeur de la Forêt de Haguenau à la fin du mois de septembre. Description du Scléroderme citron.
Le Scléroderme commun ou Scléroderme citron "Scleroderma citrinum" ou "Scleroderma vulgare", il est également appelé Scléroderme orangé "Scleroderma aurantium", un champignon toxique de la famille des Sclérodermatacées "Sclerodermataceae". Le chapeau subglobuleux est constitué d'une enveloppe épaisse de couleur jaune citron à beige ochracé, voir orangé, couverte de petites verrues, il est rattaché au sol par des filaments mycéliens, sa taille varie de 5 à 13 cm de diamètre. L'intérieur est blanchâtre à grisâtre, puis noire marbrée de blanc. Les spores brun foncé s'éjectent à maturité par le sommet. L'odeur caoutchoutée est très caractéristique. Commun, le Scléroderme citron se rencontre de l'été à l'automne dans les sous-bois de feuillus et de résineux à sols acides.
Photo d'un Scléroderme citron ''Scleroderma citrinum'', avec son chapeau ocre jaune à orangé couvert de petites verrues, dans le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord au mois d'octobre. Yves Noto Campanella photographe.
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Photo d'un groupe de Sclérodermes citrons ''Scleroderma citrinum'' ou Scléroderme commun ''Scleroderma vulgare'' sous un tapis de bruyères en fleur à la fin de l'été, dans le massif des Vosges en Alsace. Description du massif des Vosges en Alsace.
De la Petite Suisse d'Alsace à la vallée de la Bruche dans le Bas-Rhin, au Piémont vosgien avec ses collines calcaires à la flore exceptionnelle ou couvertes de vignes qui s'étendent jusqu'à Thann, en montant dans les étages boisés jusqu'aux crêtes subalpines, le massif des Vosges occupe en grande partie le territoire alsacien. Le Piémont des Vosges dans le Bas-Rhin est surmonté par les Vosges moyennes et ses sommets: le Donon 1008 m, le Climont 965 m ou le Champ de Feu 1099 m qui donne sur le Val de Villé le pays de la cerise. Les Vosges moyennes bas-rhinoise offrent de nombreux atouts aux promeneurs, avec ses collines calcaires recouvertes de prairies en fleurs ou de vignes qui s'étendent jusqu'à Orschwiller. De nombreux sites d'exception occupent cet espace naturel comme le Mont Sainte-Odile et le Mur Païen, les nombreux châteaux médiévaux dont le Haut-Koenigsbourg, le Frankenbourg, le Bernstein ou le château d'Andlau, de Guirbaden... mais aussi des cascades et des tourbières et de vastes forêts couvertes de hêtraies-sapinière. Les Vosges haut-rhinoises partent du Val d'Argent et remontent le Piémont vosgien qui poursuit la Route des Vins d'Alsace jusqu'aux portes du Sundgau, ceinturant la partie Nord, Est et Sud des Hautes-Vosges. Le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges créé en 1989, englobe cette partie du massif jusqu'aux Hautes-Vosges. Dominées par la Route des Crêtes, les Hautes-Vosges sont le paradis des marcheurs avec ses cirques glaciaires, ses hautes chaumes et leurs sommets qui dominent le Pays de Belfort, la Lorraine et l'Alsace. Le Grand Ballon en est le plus élevé 1 424 m, il est suivi entre autres par, le Hohneck 1 363 m, le Gazon du Faing 1 306 m, le Petit Ballon 1 272 m, le Grand Ventron 1 204 m... En plus de ces sommets et ces chaumes balayés par les vents, il y a les plus beaux lacs du massif, de superbes tourbières mais également de très belles vallées comme le val d'Argent, la vallée de Munster, de la Wormsa, du Florival, de la Doller ou de la Thur.
Photo de deux Sclérodermes citrons ''Scleroderma citrinum'', avec leurs chapeaux subglobuleux formés d'une enveloppe jaune citron à ochracé couverte de petites verrues, dans une forêt de feuillus des Vosges du Nord. Description des Vosges du Nord.
Les Vosges du Nord forment un vaste triangle délimité par les villes de Saverne, Bitche et Wissembourg, le versant alsacien couvre la partie Nord-Ouest de la région et le versant lorrain la partie Nord-Est. Le sous-sol est formé de grès rose qui résulte des dépôts de sable transportés par des cours d'eau venus de l'actuel Bassin Parisien au début de l'ère secondaire, il y a 220 millions d'années. Les Vosges du Nord ont une altitude moyenne de 350 mètres, le sommet le plus élevé est le Grand Wintersberg à Niderbronn-les-Bains qui culmine à 581 mètres d'altitude. Les forêts qui occupent ce vaste espace sont principalement constituées de Hêtres, de Chênes et de Pins sylvestres, d'autres essences occupent ces milieux comme le Châtaignier, l'Épicéa et le Sapin de Douglas, mais ces derniers ne sont pas spontanés mais introduits par l'homme. Autre spécificité des Vosges du Nord, les rochers en grès rose aux formes et aux noms parfois étranges, comme le Rocher de l'Homme, des Dames, de la Tête de Chien, du corbeau, le Klingelfels, l'Erbsenfelsen... Leurs sommets accueillent des Pins Sylvestre tortueux sur des dalles couvertes de mousse et de lichen où le Lézard des Murailles aime se chauffer au soleil. Cet habitat est également occupé par des espèces rares comme le Faucon Pèlerin ou le Hibou Grand Duc. Les vallées sont enlacées de nombreux cours d'eau qui prennent naissance dans ces basses montagnes comme le Schwarzbach, le Rothbach, le Falkensteinbach, la Zinsel du Nord ou encore la Moder... Ces vallées sont constituées de prairies humides, de friches et de forêts alluviales qui abritent de nombreuses espèces animales et végétales liées aux milieux aquatiques et aux zones humides. Les étangs et tourbières représentent également des milieux spécifiques des Vosges du Nord, ils sont bordés de Bouleaux, de Pins de Hanau et accueils une faune et une flore toute particulière comme les sphaignes, les Lycopodes inondés, les Callas des marais, les Rhynchospores blanc et brun, ou encore les Droséras, des plantes carnivores issues des dernières glaciations. Les prairies de fauche représentent également un milieu naturel important dans les Vosges du Nord, mais elles sont menacées par l'apport d'engrais excessif et l'abandon de la fauche. Quant aux vergers à hautes tiges, ils constituent une diversité paysagère intermédiaire, principalement étalée sur le piémont des Vosges du Nord. Un grand nombre d'espèces dépendent de ce milieu comme la Chouette chevêche, les Pics ou le Torcol. Mais c'est également une forte tradition dans la culture alsacienne de transformer ces fruits naturels aux saveurs multiples: quetsches, pommes, mirabelles, cerises, poires, noix... pour les tartes, les confitures, les compotes et bien sûr les eaux de vies. Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord est classé par l'UNESCO "Réserve Mondiale de la Biosphère" et a obtenu le prix Eden "Destination touristique européenne d'excellence".
Photo d'un Scléroderme commun blanchâtre ''Scleroderma vulgare'' ou Scléroderme citron ''Scleroderma citrinum'', dans un sous-bois de résineux, au coeur de la forêt sainte de Haguenau au mois de novembre. Histoire de la forêt de Haguenau.
Profonde et giboyeuse, la forêt de Haguenau s'étendait jadis tel un océan de verdure, de l'ouest de la forêt du Rhin, aux premières pentes des Vosges du Nord. Au Ve siècle la forêt de Haguenau a été qualifiée de sainte parce que devenue un lieu de paix, de méditation et de recueillement pour quelques ermites. Parmi eux se trouvait Saint Arbogast, qui devait par la suite être appelé au poste épiscopal de Strasbourg. Saint Arbogast aurait médité selon la légende à l'ombre du gros chêne qui porte depuis ce jour son nom. Mais cet arbre vénérable fut frappé par la foudre à l'âge de 600 ou 700 ans, ce qui discrédite cette belle thèse. Les Hohenstaufen chassaient dans la Forêt de Haguenau et y construisirent un château en 1030. Barberousse a reconnu en 1164 aux habitants de Haguenau, bourg né autour du castel, des droits d'usage dans la forêt pour le bois et le pâturage. Plus tard, devenue le siège de la décapole, Haguenau exerça ses droits, non seulement en y engraissant ses porcs, mais également en vendant du bois. Louis XIV a tenté de gérer seul la forêt de Haguenau, mais la ville s'y opposa et eut gain de cause auprès des tribunaux. Aujourd'hui la forêt sainte et indivise de Haguenau et la plus vaste d'Alsace, et l'une des plus importantes de France avec près de 14 000 hectares, elle s'étend sur 30 km d'Ouest en Est et sur 10 km du Nord au Sud. La forêt de Haguenau est peuplée majoritairement de Chênes, de Hêtres et de Pins de Haguenau, mais également de Bouleaux, de Charmes, de Châtaigniers et d'Aulnes.
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