Photos de l'Agélène à labyrinthe, Agelena labyrinthica




Photo au-dessus de la toile en forme d'entonnoir d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'', elle est postée à l'affut à l'entrée de son tunnel de retraite, dans la garrigue, aux Salles sur Verdon. Description de la garrigue.


La garrigue, mot d'origine provençale désignant un terrain pierreux et aride constitué d'une formation végétale basse. Caractéristique des régions méditerranéennes, la garrigue se développe sur un sol calcaire, sec et filtrant. Un milieu qui se compose essentiellement d'arbrisseaux résistant à la sécheresse, comme les genévriers, le chêne kermès et des ligneux de petite taille comme le ciste, la lavande, le thym, le romarin, la bruyère... La flore diversifiée constitue une des richesses de la garrigue, elle abrite également une grande variété de mammifères, d'oiseaux, de reptiles et d'insectes. La garrigue occupe une surface de 400 000 ha en Provence et Languedoc, elle est la résultante de la dégradation de la forêt méditerranéenne composée à l'origine de chênes verts et de chênes-lièges, cette forêt primaire a été plus ou moins fortement détruite par les défrichements excessifs, les pâturages intensifs ou les incendies successifs.


Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' sur sa toile en entonnoir, à l'entrée de son tunnel de retraite, dans une prairie du Ried Blond, le long du Rhin, à la Wantzenau au début du mois d'août. Description du Ried Blond.


Le Ried Blond s'est développé au rythme du Rhin sur les emplacements où le fleuve, lors des fortes crues annuelles, a décapé les forêts bordant les méandres. Progressivement les prairies inondables se sont formées sur les alluvions; des matériaux légers et calcaires déposés par le Rhin. Si un bon nombre de ces prairies ont disparu suite aux divers travaux de domestication du fleuve, une grande partie est encore magnifiquement préservée. Je citerai la réserve naturelle transfrontalière du Taubergiessen à Rhinau-Kappel, le Kühkopf en Allemagne, ou, à plus petite échelle, le Sud-Est de la forêt de la Wantzenau et le Rohrschollen. Les prairies alluviales du Ried Blond sont d'une grande richesse floristique et faunistique. Dès le début du printemps elles se couvrent de tapis de Cardamines des prés, de Marguerites, de Carottes sauvages ou encore de Vergerettes annuelles, sans oublier les nombreuses espèces d'orchidées. Ces prairies sont entourées de roselières et de haies, comme les Viornes obiers et lantanes, les Cornouillers mâles et sanguins, le Troène vulgaire ou l'Épine noire et l'Aubépine, des arbustes typiques des paysages riediens du Rhin. Le Ried Blond est bordé de dépressions, les "Gründe" où serpentent les bras du Rhin ceinturés par des saules, des aulnes ou des Peupliers noirs. Cet ensemble est dominé par une profonde jungle rhénane qui s'est développée sur les levées "Köpfe". C'est cet ensemble naturel qui fait de la forêt du Rhin, le milieu le plus riche d'Europe avec la forêt du Danube.


Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' sur une feuille de Ronce bleue ''Rubus caesius'', dans une clairière de la forêt rhénane, à la Robertsau à la fin du mois de juin. Description de la forêt de la Robertsau.


La forêt de la Robertsau est une forêt périurbaine située au Nord-Est de Strasbourg, elle est une des trois forêts rhénanes entourant la ville. D'une surface de 493 hectares, elle se compose de tous les éléments qui caractérisent les forêts du Rhin. Longtemps surexploitée et défigurée, elle bénéficie aujourd'hui d'une protection lui permettant de retrouver ses caractères rhénans. La forêt de la Robertsau est une mosaïque de forêts alluviales rhénanes, avec dans les parties basses "Gründe" des méandres "Giessen" qui serpentent entre les îles du "Blaueslandkoepfel" ou des bras morts du Rhin alimentés par la nappe phréatique "Brunnenwasser". Plus haut, une jungle épaisse s'est développée sur les levées "Köpfe", elle accueille son cortège de lianes arborescentes qui grimpent à la cime des plus grands chênes, frênes et autres érables. Un troisième milieu occupe le bord du Rhin ou le "Beilengrund", le "Ried Blond", de belles prairies alluviales qui se composent d'une flore et d'une faune exceptionnelles. Au Nord-Ouest de la forêt rhénane de la Robertsau s'étendent de vastes zones de prairies, de haies et de roselières, dans le Ried Brun ou Nord, entre les lieux-dits "Grossbeltzwoerth", "Pfennwoerth" et Rohrwoerth. Des milieux ouverts qui bordent la ferme Bussière; une ancienne dépendance du château de Pourtalès qui abrite le Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement CINE. La forêt de la Robertsau a été classée en Réserve Naturelle Nationale le 27 juillet 2020.


Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' recroquevillée à l'intérieur de son tunnel de retraite, sur un plateau de garrigue qui surplombe le lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon au mois de juillet.



Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' à l'entrée de son tunnel de retraite, dans la garrigue, au-dessus du lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon au début du mois de juillet. Description du lac de Sainte-Croix.


Le lac de Sainte-Croix est une retenue d'eau artificielle d'une superficie de plus de 2 000 ha, pour 760 millions de m³ d'eau. Il se situe en amont du lac d'Esparron, aux portes des gorges du Verdon et du plateau de Valensole, dans les départements du Var et des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Créé en 1973 avec le barrage EDF, le lac artificiel de Sainte-Croix est l'un des plus vastes de France. Il est ceinturé de forêts de chênes, de garrigues et bordé par les charmants villages de Bauduen, de Sainte-Croix-du-Verdon, des Salles-sur-Verdon, d'Aiguines et de Moustiers-Sainte-Marie. Haut lieu touristique du Parc Naturel Régional du Verdon, le lac de Sainte-Croix offre de nombreuses activités: randonnée pédestre, baignade, kayak, canoë, planche à voile, bateau à voile, électrique ou pédalos (la navigation des bateaux à moteur à essence étant interdite). De par sa surface, le lac est également utilisé par les canadairs pour l'entrainement ou lors des incendies dans la région. Au Nord du lac se trouve le Pont du Galetas, sur le ban communal d'Aiguines, il est la porte d'accès dans les célèbres gorges du Verdon.


Photo au-dessus d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' sur sa toile au lever du soleil, dans la garrigue qui borde le lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon en pleine saison estivale. Description de l'Agélène à labyrinthe.


L'Agélène à labyrinthe "Agelena labyrinthica" est une espèce d'araignée de la famille des Agélénidés "Agelenidae". Elle est de couleur gris-brun clair et possède 2 bandes foncées parallèles sur le céphalothorax. L'abdomen comprend également 2 bandes sombres et 1 bande centrale claire, avec des traits fins blanchâtres obliques, l'ensemble ressemble à une arête de poisson, l'extrémité inférieure possède de grandes filières. La femelle mesure de 10 à 14 mm et le mâle de 8 à 12 mm. L'Agélène à labyrinthe se rencontre de juin à octobre, sa grande toile et faite d'une plateforme munie d'une retraite de forme tubulaire, une sorte d'entonnoir lui servant d'abri, elle est la plupart du temps au sol, ou dans un buisson proche du sol. Elle se rencontre dans les milieux ensoleillés à végétation basse, au bord des chemins, en lisière de forêt, dans les friches ensoleillées, les garrigues et les landes.


Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' sur sa toile tissée proche du sol, sur un plateau de garrigue, dans le Parc Naturel Régional du Verdon, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Description du Parc Naturel Régional du Verdon.


Créé le 3 mars 1997, le Parc Naturel Régional du Verdon se situe dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les départements des Alpes-de-Haute-Provence et du Var. D'une surface d'environ 180 000 hectares, le Parc Naturel Régional du Verdon regroupe des paysages aussi variés que le plateau de Valensole, les Préalpes de Digne et de Castellane ou les hautes et basses gorges du Verdon, avec les lacs de Sainte-Croix et d'Esparron. Des paysages de garrigues, de montagnes, de lacs, de champs de lavande et de fenouil où se côtoient les chênes truffiers et les oliveraies, de vastes espaces parfumés de thym, de romarin et de sarriette. 46 communes sont regroupées au sein du parc pour environ 30 000 habitants, les plus importantes sont Riez, Valensole, Gréoux-les-Bains, Aups et Castellane, avec des villages remarquables comme Moustiers-Sainte-Marie ou Bargème classés dans les plus beaux villages de France. Le Parc Naturel Régional du Verdon offre un terroir particulier d'où résultent des spécialités comme la truffe, l'huile d'olive, le fromage de chèvre ou le miel. La Maison du Parc est située dans le village classé de Moustiers-Sainte-Marie. L'économie du Parc Naturel Régional du Verdon est tournée vers le tourisme vert, mais également l'agriculture, l'élevage et l'artisanat. Surnommé le château d'eau de la Provence, le Verdon et son parc accueillent chaque année environ 1,5 million de visiteurs.


Photo d'une Agélène à labyrinthe femelle au coeur de l'été ''Agelena labyrinthica''; une araignée qui tisse sa grande toile en forme d'entonnoir, à ras du sol, ou dans la végétation basse.



Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' sur sa toile tubulaire tissée proche du sol, sur les branches d'un Genévrier cade, dans la garrigue; une photographie réalisée aux Salles-sur-Verdon au début du mois de juillet.



Photo d'une Agélène à labyrinthe au début de l'été ''Agelena labyrinthica''; une araignée très commune que l'on retrouve dans les milieux ouverts de l'ensemble de la France et de l'Europe de la fin du printemps au début de l'automne.



Photo d'une Agélène à labyrinthe au mois d'août ''Agelena labyrinthica''; une araignée de couleur gris-brun avec 2 bandes sombres parallèles sur le céphalothorax et sur l'abdomen qui comprend en plus, 1 bande centrale en forme d'arête de poisson.



Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'', avec sa proie, un criquet pris dans sa toile; une araignée qui peut dévorer des proies parfois aussi grosses qu'elle.



Photo au-dessus d'une parade nuptiale d'Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' dans la garrigue au mois de juillet, avec le mâle muni de ses gros pompons positionné sur la femelle qui adopte une attitude passive.



Photo d'un couple d'Agélènes à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' lors de l'accouplement au coeur de l'été, avec le mâle positionné sur la femelle qui serre ses pattes près du corps et adopte un comportement docile.



Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' entrain de dévorer un criquet à la fin du mois de mai; une araignée de la famille des Agélénidés qui chasse sur sa toile non collante munie d'une retraite tubulaire.



Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' dans le plis d'une feuille de Ronce bleue ''Rubus caesius'', dans une clairière qui borde un ancien méandre du Rhin, à la Robertsau au mois de juin. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.


Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' sur une feuille de Ronce bleue ''Rubus caesius'', dans la forêt du Rhin, à la Robertsau au début de l'été. Description de la forêt du Rhin.


Le Rhin, "Royale comme le Danube, mystérieux comme le Nil, pailleté d'or comme un fleuve d'Amérique" disait Victor Hugo. Mais ce fleuve majestueux et légendaire borde bien l'Alsace et forme la frontière avec l'Allemagne. Avec ses 1 233 km de long, il est l'un des plus grands fleuves d'Europe. Durant des millénaires il a façonné une plaine alluviale de 300 km de long, le Rhin supérieur. De Bâle à Lauterbourg, les 7000 hectares de forêts alluviales rhénanes côté alsacien abritent une flore et une faune absolument exceptionnelle. Forêt primaire, cette jungle subtropicale rhénane comprend 3 zones principales: la partie basse "Grûnde", le long des méandres du Rhin, les "Brunnenwasser" et les "Giessen" qui se compose d'espèces d'arbres à bois tendre; "Le Ried blond", des prairies alluviales bordées de saules et de roseaux et la partie haute "Kôpfe" où se développe la jungle rhénane avec ses 55 espèces d'arbres, d'arbustes et de lianes arborescentes. Une formation végétale arborée ruisselante de lianes entremêlées qui s'élance haut dans le ciel cherchant la lumière. La forêt du Rhin comprend les milieux naturels les plus riches d'Europe avec la forêt du Danube.


Photo à contre-jour de la silhouette d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica' sous une feuille d'Ortie dioïque ''Urtica dioica'', dans la forêt rhénane, à la Robertsau à la fin du mois de juin. Description de l'Ortie dioïque.


L'Ortie dioïque ou Grande ortie, également appelée Ortie brulante ou Ortie commune et Ortie urticante "Urtica dioica" est une plante herbacée vivace, de la famille des Urticacées "Urticaceae". Les feuilles dentées sont de couleur verte; elles sont opposées, de forme ovale à lancéolée en pointe, avec d'épaisses nervures. Les fleurs blanchâtres à verdâtres, à l'aisselle des feuilles, sont dioïques, les deux sexes sont portés par des pieds différents. Les fleurs femelles, réunies en grappes sont tombantes et les fleurs mâles dressées. La tige carrée est dressée et non ramifiée. Sa taille varie de 60 à 150 cm. Le fruit est un akène ovale. Si les poils urticants contiennent un liquide irritant, elle n'en demeure pas moins une plante comestible très recherchée à l'état jeune. De plus, elle est également utilisée dans l'agriculture biologique, où, macérée, elle constitue le fameux purin d'ortie utilisé comme répulsif contre les insectes ravageurs, mais également comme engrais. Très commune, l'Ortie dioïque peut former de vastes colonies grâce à ses longs rhizomes, elle fleurit de juin à septembre au bord des forêts humides, des chemins ou des prairies.


Photo au-dessus d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' sur une feuille d'Ortie dioïque ''Urtica dioica''; d'aspect brunâtre sombre, l'abdomen est orné de petits traits clairs obliques donnant l'apparence d'une arête de poisson.



Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' sur sa toile, dans une prairie du Ried Blond, à la Wantzenau à la fin du printemps; un vaste milieu de prairies humides qui s'est développé au rythme du Rhin. Description des Rieds.


Le mot Ried vient du vieil alémanique "Rieth", qui signifie roseau et, par extension, une "zone inondable". Le Ried est un paysage formé d'un ensemble de prairies humides alimentées et traversées par des cours d'eau bordés de roseaux, de haies, de lignes d'arbres ou de petits massifs boisés. Ces milieux naturels sont cantonnés pour l'essentiel dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Ils ont chacun leurs spécificités en fonction du microclimat, de la topographie et du substrat qui s'est formé sur des alluvions déposées par le fleuve et les rivières. Les rieds sont également formés par les résurgences et nappes phréatiques affleurantes. Des berges du Rhin et du Bruch de l'Andlau, au Grand Ried Centre Alsace de l'Ill, ou des Rieds de la Bruche, la Zorn, la Lauter, la Zembs, la Moder... ils ont tous leurs particularités. La flore et la faune des prairies riediennes sont d'une grande richesse, des parterres de fleurs colorent ces vastes surfaces herbeuses dès le début du printemps: Cardamines des prés, Renoncules âcres, Marguerittes, Linaigrettes ou Vergerettes annuelles mais également des espèces plus rares comme les Orchidées, l'Iris de Sibérie ou le Glaîeul palustre. De nombreux oiseaux spécifiques à ces milieux ouverts y sont présents comme le Courlis cendré, le Hibou des marais, la Cigogne blanche, le Busard des roseaux et le Râle des genêts. On y dénombre à Sélestat, la plus grande densité de Daims en France, mais le Chevreuil et le Sanglier sont également bien représentés dans les Rieds quand la chasse y est bien gérée et les prédateurs naturels respectés, comme le Renard, la Martre ou "autres Fouines". Les Rieds sont d'une importance capitale, outre leurs richesses écologiques, ils permettent l'absorption des fortes crues et inondations annuelles ainsi que la recharge de la nappe phréatique.


Photo d'une Agélène à labyrinthe, Agelena labyrinthica à l'entrée de son tunnel de retraite en entonnoir, sur une prairie du Ried Blond, à la Wantzenau au début du mois de juin.



Photo d'un Oedémère noble femelle ''Oedemera nobilis'' dans la toile d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'', à l'entrée de son tunnel en entonnoir, à la Wantzenau à la fin du printemps. Description de l'Oedémère noble.


L'Oedémère noble "Oedemera nobilis" est un Coléoptère "Coleoptera" très commun de la famille des Oedémèridés "Oedemeridae". Un insecte aux élytres verts à reflets métalliques, rétrécis à l'apex. Le promotum et la tête sont verdâtres, avec de longues antennes filiformes. Les pattes sont noires, avec des fémurs postérieurs verts fortement renflés chez le mâle. L'espèce peut également être bleue ou beige métallique. Sa taille varie de 8 à 10 mm. Floricole, l'Oedémère noble se rencontre au printemps et en été sur les fleurs, dans les garrigues, les prairies, les clairières, les jardins et en lisière de bois où il se nourrit de pollen. Il joue donc un rôle important dans la pollinisation des fleurs. Les larves se développent dans le bois mort.


Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' postée à l'entrée de son tunnel en entonnoir tissé à ras du sol, dans les hautes herbes du Ried ello-rhénan, à la Wantzenau à la fin du mois de juin. Description de la forêt de la Wantzenau.


La forêt de La Wantzenau se situe au Nord de Strasbourg, entre la Robertsau et Gambsheim, elle est traversée au centre par la rivière de l'Ill et ses méandres, comme le "Steingiessen" et le "Waldrhein", ce qui en fait une forêt ello-rhénane. La forêt de La Wantzenau a la particularité de posséder une végétation façonnée par le Rhin et par l'Ill. Les alluvions du Rhin ont donné un sol à substrat grossier et calcaire. La rivière de l'Ill, issue des montagnes du Juras alsacien, donnant un sol à substrat fin et non-calcaire. Un ensemble qui a permis à une végétation très riche et diversifiée de s'y développer. La forêt de la Wantzenau comprend au Sud de très belles prairies du Ried Blond délimitées par le "Steingiessen", elles abritent une flore et une faune remarquables. À partir du lieu-dit "Siefferts Koepfel" et jusqu'au "Breuschkopfgrund", avec la forêt domaniale de Honau, s'étend une forêt dense, entrecoupée de méandres, une jungle rhénane des plus remarquables. Tout ce versant droit de l'Ill comprend des forêts alluviales qui se sont développées sur des levées "Köpfe" ainsi que dans les parties basses "Gründe", le long des anciens méandres du Rhin et de l'Ill. La rive gauche de l'Ill abrite une végétation plus ou moins rapportée, aux lieux-dits "Kaelberkopf" et "Waldkoepfel", le point le plus remarquable est son méandre, le Waldrhein qui ceinture avec l'Ill l'ensemble du massif. Le long de ce bras de l'Ill s'est formé une magnifique roselière bordée d'une vaste saulaie. C'est en 1994 qu'a été créée la première réserve biologique, elle a été agrandie en 2004, puis en 2018. La Réserve biologique de la Confluence Ill-Rhin couvre une surface de 103 ha: 43 ha de réserve biologique intégrale (RBI) et 60 ha de réserve biologique dirigée (RBD). De plus, le 27 juillet 2020 a été créée la Réserve naturelle nationale du massif forestier de la Robertsau et de La Wantzenau. D'une surface de 710 ha, elle regroupe la totalité de la forêt de la Robertsau, et les lieux-dits "Rosskoepfel" et "Honauerkoepfel, au Sud-Est de La Wantzenau.


Photo face à face avec une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'', à l'entrée de son tunnel, dans la garrigue au mois de juillet; une araignée qui dispose de 8 yeux sur 2 lignes horizontales presque parallèles. Description des araignées.


Les araignées font partie de la grande famille des arthropodes, comme les insectes, mais elles appartiennent à la classe des Arachnides comme les scorpions, pseudoscorpions, tiques, acariens, Opillons. Les araignées diffèrent des insectes par leur nombre de pattes 8 au lieu de 6 pour les insectes, et leurs corps comprennent 2 parties, la tête et l'abdomen au lieu de 3 pour les insectes. Les araignées n'ont pas d'antennes, elles possèdent un groupe de 6 ou 8 yeux selon les espèces. Elles produisent toutes de la soie, sécrétée par des glandes, la soie permet de produire le fil nécessaire pour tisser leurs toiles, créer des cocons, envelopper les oeufs et les proies, ou pour se déplacer... Qu'elles chassent en tissant une toile ou en affût, elles sont indispensables dans l'équilibre naturel.


Photo en gros plan ace à face avec une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' en position de défense, à l'entrée de son tunnel en entonnoir tissé à ras du sol, dans la garrigue, aux Salles-sur-Verdon, au Nord du département du Var.



Photo d'une Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' postée sur sa toile couverte de gouttes de rosée au lever du jour, dans une prairie humide du Ried, à la Wantzenau à la fin du printemps.



Photo d'une jeune Agélène à labyrinthe ''Agelena labyrinthica'' sombre et rougeâtre, sur sa toile tissée sur une feuille d'Ortie dioïque ''Urtica dioica'', dans une clairière de la forêt rhénane, à la Robertsau à la fin du printemps.



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