Logo Yves Noto Campanello
Accueil Contact
  

  

© 2010

Photos de la Libellule fauve, Libellula fulva


Photo d'un mâle et d'un accouplement de Libellule fauve ''Libellula fulva'' sur une tige de Roseau commun ''Phragmites australis'', au bord de l'étang du Leutesheim, à la Robertsau au début de l'été. Description de la Libellule fauve.


La Libellule fauve "Libellula fulva" est un insecte de l'ordre des Odonates "Odonata", un insecte de la famille des libellulidés "Libellulidae". Cette grosse libellule se caractérise par la couleur de son corps et de ses ailes. L'abdomen du mâle est bleu avec l'extrémité S8/S10 noire, des taches orange sont également présentes sur les côtés. Les ailes du mâle sont ornées à la base postérieure d'une tache triangulaire noire et d'un trait noir à la base des antérieures, une nervure jaune peut être visible le long de la bordure; les ptérostigmas sont également noirs comme la tache plus ou moins visible sur le bout des ailes. Chez la femelle et l'immature, l'abdomen est orange avec une bande dorsale noire. Les ailes sont ornées à la base postérieure d'une tache triangulaire noire et des nervures jaunes le long de la bordure, les antérieurs ont un trait noir à la base et également des nervures jaunes le long de la bordure, une tache noire bien visible orne le bout des 4 ailes. Sa taille varie de 40 à 45 mm pour une envergure de 55 à 70 mm. La Libellule fauve se rencontre au printemps et en été, au bord des étangs, dans les zones humides et les mares où elle peut se reproduire, chasser et se nourrir d'autres insectes.

Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' en plein vol, sur le point de se poser sur une fleur jaune d'Iris des marais ''Iris pseudacorus'', au bord de l'étang du Leutesheim à la Robertsau. Description de l'Iris des marais.


L'Iris des marais ou Iris jaune, également appelé iris faux acore "Iris pseudacorus" est une plante herbacée vivace rhizomateuse de la famille des Iridacées "Iridaceae". Les fleurs sont jaunes et formées de 3 grands tépales extérieurs rabattus et veinés de brun rougeâtre, de 3 tépales intérieurs dressés, plus petit et de couleur unie, et de 3 étamines. Les grandes feuilles vertes à nervure centrale saillante sont engainantes, linéaires, élancées et effilées, en forme de glaive. Le fruit, mûr en juillet-août, est une capsule verte à trois compartiments de 4-8 cm qui renferment des graines brunes à maturité. La tige dressée est verte. Sa taille varie de 60 à 100 cm. L'Iris des marais fleurit de mai à juillet dans les marais, au bord des étangs ou sur les berges des cours d'eau. À noter que ce n'est pas le lys qui a inspiré le blason des rois de France, mais bien l'Iris des marais, qui est également présent sur les armoiries de la ville de Lille, de la région de Bruxelles-Capitale ou encore de Louisville dans l'État du Kentucky, aux États-Unis.

Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' sur un Iris des marais ''Iris pseudacorus'', au bord de l'étang du Leutesheim, à la Robertsau au mois de juin. Description de la forêt de la Robertsau.


La forêt de la Robertsau est une forêt périurbaine située au Nord-Est de Strasbourg, elle est une des trois forêts rhénanes entourant la ville. D'une surface de 493 hectares, elle se compose de tous les éléments qui caractérisent les forêts du Rhin. Longtemps surexploitée et défigurée, elle bénéficie aujourd'hui d'une protection lui permettant de retrouver ses caractères rhénans. La forêt de la Robertsau est une mosaïque de forêts alluviales rhénanes, avec dans les parties basses "Gründe" des méandres "Giessen" qui serpentent entre les îles du "Blaueslandkoepfel" ou des bras morts du Rhin alimentés par la nappe phréatique "Brunnenwasser". Plus haut, une jungle épaisse s'est développée sur les levées "Köpfe", elle accueille son cortège de lianes arborescentes qui grimpent à la cime des plus grands chênes, frênes et autres érables. Un troisième milieu occupe le bord du Rhin ou le "Beilengrund", le "Ried Blond", de belles prairies alluviales qui se composent d'une flore et d'une faune exceptionnelles. Au Nord-Ouest de la forêt rhénane de la Robertsau s'étendent de vastes zones de prairies, de haies et de roselières, dans le Ried Brun ou Nord, entre les lieux-dits "Grossbeltzwoerth", "Pfennwoerth" et Rohrwoerth. Des milieux ouverts qui bordent la ferme Bussière; une ancienne dépendance du château de Pourtalès qui abrite le Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement CINE. La forêt de la Robertsau a été classée en Réserve Naturelle Nationale le 27 juillet 2020.

Photo sous une Libellule fauve ''Libellula fulva'' posée sur la pointe d'une fleur d'Iris des marais ''Iris pseudacorus'', au bord d'une ancienne gravière, dans la forêt périurbaine de Strasbourg, à la Robertsau au printemps.


Photo d'une Libellule fauve ''Libellula fulva'' sur une fleur d'Iris des marais ''Iris pseudacorus''; une libellule très courante dans toute l'Europe, au bord des étangs, des cours d'eau à courant lent ou des bras morts.


Photo sous une Libellule fauve ''Libellula fulva'' accrochée à une tige de roseau, au bord d'un chemin qui contourne l'étang du Leutesheim, à la Robertsau au mois de mai.


Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' dans les hautes herbes qui bordent un ancien méandre du Rhin, dans la partie basse ''Gründe'' de la forêt rhénane. Description des parties basses de la forêt du Rhin.


Les forêts du Rhin se sont développées grâce au fleuve qui y a déposé des alluvions fertiles au cours de ses crues. Sur les bords du Rhin et ses méandres, dans les parties basses "Gründe" se trouvent une végétation arbustive composée essentiellement d'arbres à bois tendre: le Saule, l'Aulne et le Peuplier noir. Des essences qui supportent les inondations prolongées et les fortes crues du Rhin. Ces méandres sont bordés notamment de roselières, de carex, de joncs ponctués de Salicaires et d'Iris jaune, de Menthe aquatique et de Myosotis des marais. Des bras d'eau qui peuvent être alimentés soit par la nappe phréatique "Brunnenwasser", ou par le Rhin et la nappe phréatique "Giessen". Des Milieux d'une grande richesse faunistique et floristique.

Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' qui domine l'étang du Leutesheim, sur une Verge d'or du Canada séchée ''Solidago canadensis'', à la Robertsau au mois de juillet. Description de la Verge d'or du Canada.


Originaire d'Amérique du Nord, la Verge d'or du Canada ou Solidago, également appelée Gerbe-d'or ou Solidage du Canada "Solidago canadensis" est une plante herbacée vivace de la famille des Astéracées "Asteraceae". La tête florale est munie de nombreux petits capitules en grappe pyramidale au sommet de la tige. Les fleurs jaune d'or sont ligulées à l'extérieur et tubuleuses à l'intérieur. Les feuilles inférieures sont elliptiques et sciées, les centrales sont lancéolées et décurrentes. La tige pubescente verte à brunâtre est dressée et ramifiée au sommet. Sa taille varie de 60 à 150 cm. Très commune et envahissante, la Verge d'or du Canada a été introduite au XVIIe siècle comme plante ornementale, elle fleurit de juillet à septembre, dans les clairières, les lisières de forêts, les friches ou au bord des étangs et des cours d'eau. Très mellifère, elle est reconnue pour la qualité du miel qu'elle produit. C'est également une plante médicinale anti-inflammatoire et antiseptique.

Photo d'une Libellule fauve mâle au coeur de l'été ''Libellula fulva'' dans les hautes herbes qui bordent une ancienne gravière située le long du Rhin, à la Robertsau au Nord-Est de Strasbourg.


Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' accrochée à une brindille, au bord d'un ancien méandre du Rhin, à la Robertsau à la fin du mois de juillet; un milieu rhénan classé en Réserve Naturelle Nationale depuis le 27 juillet 2020.


Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'', sur une Verge d'or du Canada séchée ''Solidago canadensis'', au bord d'un ancien méandre du Rhin, à la Robertsau au mois d'août.


Photo en contre-plongée d'une Libellule fauve mâle sous un beau ciel bleu ''Libellula fulva'', sur une tige séchée de Roseau commun ''Phragmites australis'', au bord d'une ancienne gravière, à la Wantzenau au coeur de l'été.


Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' photographiée en plein vol, avec un objectif 180 mm macro, à une ouverture de f/8 au 1/800e de seconde à main levée.


Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'', avec son abdomen bleu jusqu'aux S8/S10 noires, et ses ailes ornées à la base des postérieures d'une tache triangulaire noire et d'un trait noir à la base des antérieurs.


Photo d'une Libellule fauve femelle 'Libellula fulva', avec sa bande noire sur l'abdomen orange, ses ailes ornées d'une tache triangulaire noire à la base, ses nervures orange et une tache noire à l'apex des ailes.


Photo d'une Libellule fauve mâle à la fin du printemps ''Libellula fulva''; une grosse libellule qui se caractérise par la couleur de son corps et par les marques de ses ailes.


Photo d'une Libellule fauve mâle au mois de juin ''Libellula fulva''; une libellule trapue qui se rencontre au printemps et en été, au bord des étangs, des canaux, et des bras morts où elle se reproduit, chasse et se nourrit d'autres insectes.


Photo au-dessus d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' posée sur une branche qui surplombe un ancien méandre du Rhin, entre l'étang du Blauelsand et l'étang du Leutesheim, à la Robertsau au début du mois d'août.


Photo d'une Libellule fauve mâle au mois de juin ''Libellula fulva''; perchée le plus souvent sur des branches ou des plantes bien dégagées, elle observe autour d'elle, prête à défendre son territoire ou à attraper en plein vol un insecte.


Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'', posée sur une branche morte, dans une clairière qui borde une ancienne gravière, au bord du Rhin, à la Robertsau au début de l'été.


Photo face à face avec une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' perchée sur une branche, ailes déployées, au bord d'un chemin qui traverse une prairie humide du Ried blond, à la Wantzenau au coeur de l'été. Description du Ried blond.


Le Ried Blond s'est développé au rythme du Rhin sur les emplacements où le fleuve, lors des fortes crues annuelles, a décapé les forêts bordant les méandres. Progressivement les prairies inondables se sont formées sur les alluvions; des matériaux légers et calcaires déposés par le Rhin. Si un bon nombre de ces prairies ont disparu suite aux divers travaux de domestication du fleuve, une grande partie est encore magnifiquement préservée. Je citerai la réserve naturelle transfrontalière du Taubergiessen à Rhinau-Kappel, le Kühkopf en Allemagne, ou, à plus petite échelle, le Sud-Est de la forêt de la Wantzenau et le Rohrschollen. Les prairies alluviales du Ried Blond sont d'une grande richesse floristique et faunistique. Dès le début du printemps elles se couvrent de tapis de Cardamines des prés, de Marguerites, de Carottes sauvages ou encore de Vergerettes annuelles, sans oublier les nombreuses espèces d'orchidées. Ces prairies sont entourées de roselières et de haies, comme les Viornes obiers et lantanes, les Cornouillers mâles et sanguins, le Troène vulgaire ou l'Épine noire et l'Aubépine, des arbustes typiques des paysages riediens du Rhin. Le Ried Blond est bordé de dépressions, les "Gründe" où serpentent les bras du Rhin ceinturés par des saules, des aulnes ou des Peupliers noirs. Cet ensemble est dominé par une profonde jungle rhénane qui s'est développée sur les levées "Köpfe". C'est cet ensemble naturel qui fait de la forêt du Rhin, le milieu le plus riche d'Europe avec la forêt du Danube.

Photo en gros plan de la face noire d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'', avec ses yeux bleus, ses pattes noires et son thorax couvert de poils gris.


Photo en gros plan de la face beige orangé d'une Libellule fauve femelle ''Libellula fulva'', avec ses yeux bleus, ses pattes noirâtres et son thorax beige orangé couvert de poils blanchâtres.


Photo d'une Libellule fauve femelle ''Libellula fulva'' dans le Ried Blond, avec sa tête de couleur brun rougeâtre, ses ailes ornées de nervures orange le long des bordures et ses pattes noires et orange. Description des Rieds.


Le mot Ried vient du vieil alémanique "Rieth", qui signifie roseau et, par extension, une "zone inondable". Le Ried est un paysage formé d'un ensemble de prairies humides alimentées et traversées par des cours d'eau bordés de roseaux, de haies, de lignes d'arbres ou de petits massifs boisés. Ces milieux naturels sont cantonnés pour l'essentiel dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Ils ont chacun leurs spécificités en fonction du microclimat, de la topographie et du substrat qui s'est formé sur des alluvions déposées par le fleuve et les rivières. Les rieds sont également formés par les résurgences et nappes phréatiques affleurantes. Des berges du Rhin et du Bruch de l'Andlau, au Grand Ried Centre Alsace de l'Ill, ou des Rieds de la Bruche, la Zorn, la Lauter, la Zembs, la Moder... ils ont tous leurs particularités. La flore et la faune des prairies riediennes sont d'une grande richesse, des parterres de fleurs colorent ces vastes surfaces herbeuses dès le début du printemps: Cardamines des prés, Renoncules âcres, Marguerittes, Linaigrettes ou Vergerettes annuelles mais également des espèces plus rares comme les Orchidées, l'Iris de Sibérie ou le Glaîeul palustre. De nombreux oiseaux spécifiques à ces milieux ouverts y sont présents comme le Courlis cendré, le Hibou des marais, la Cigogne blanche, le Busard des roseaux et le Râle des genêts. On y dénombre à Sélestat, la plus grande densité de Daims en France, mais le Chevreuil et le Sanglier sont également bien représentés dans les Rieds quand la chasse y est bien gérée et les prédateurs naturels respectés, comme le Renard, la Martre ou "autres Fouines". Les Rieds sont d'une importance capitale, outre leurs richesses écologiques, ils permettent l'absorption des fortes crues et inondations annuelles ainsi que la recharge de la nappe phréatique.

Photo d'une Libellule fauve mâle au crépuscule ''Libellula fulva'', sur une feuille de Roseau commun ''Phragmites australis'', au bord de l'étang du Leutesheim, à la Robertsau en pleine saison estivale. Description du Roseau commun.


Le Roseau commun ou Phragmite, également appelé Roseau à balais ou Roseau des marais "Phragmites australis", est une plante graminée vivace de la famille des Poacées "Poaceae". L'inflorescence unique au sommet de la longue tige, est une panicule plumeuse de couleur brun pourpre, elle mesure de 10 à 40 cm de long. Les feuilles engainantes, lancéolées-linéaires, d'un beau vert brillant sont réparties le long de la tige. Sa taille varie de 2 à 4 m de haut. Si la roselière peut être envahissante, elle a surtout un rôle de stabilisateur des berges, de plus, elle fait partie des plantes épuratrices de l'eau, et elle offre un abri indispensable pour toute la faune aquatique. Le Roseau commun pousse en colonie et forme, grâce à ses rhizomes traçants, de vastes zones appelées roselières. Elles s'étendent au bord des rivières, des lacs, des étangs, des marais et des prairies très humides. Le Roseau commun fleurit de la fin du mois de juillet jusqu'au début du mois de novembre.

Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva''; un odonate bleu pâle, d'aspect pruineux, avec un thorax recouvert de poils grisâtres, des pattes noires et des yeux bleus.


Photo en contre plongée sous une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva''; on distingue bien sur cette photographie la petite tache triangulaire noire à la base des ailes postérieures et le trait noir à la base des antérieures.


Photo au lever du soleil et à contre-jour d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'', sur une plante séchée, au bord de l'étang du Leutesheim, dans la forêt de la Robertsau, une réserve naturelle nationale classée le 27 juillet 2020.


Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' postée au sommet d'une ramille en pleine saison estivale, elle surveille son territoire, de là elle bénéficie d'une vue parfaite pour pourchasser ses rivaux ou ses proies.


Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' en plein vole, sur le point de se poser sur une plante séché, au bord de la Sauer, à Munchhausen. Description de la Réserve Naturelle Nationale du Delta de la Sauer.


Si les travaux de domestication du Rhin de 1845 ont considérablement modifié le paysage du Delta de la Sauer, le site fut épargné lors des travaux de la canalisation du Rhin dans les années 1970. Devant l'extraordinaire richesse naturelle constituée de forêts et de prairies alluviales, de méandres et de saulaies remarquables, le delta de la Sauer fut classé en réserve naturelle en 1997. La réserve naturelle nationale du Delta de la Sauer se situe dans le nord du département du Bas-Rhin, en Alsace, à la confluence de la Sauer avec le Rhin, sur le territoire des communes de Seltz et de Munchhausen. D'une surface de 486 ha elle comprend la plus vaste saulaie d'Alsace, où le Saule blanc "Salix alba" en est le symbole. Les différents méandres de la Sauer serpentent tout au long de ces saulaies et roselières offrant un univers féérique en toutes saisons. Mais la réserve offre d'autres milieux comme les prairies humides du Grosswoerth bordées de grandes roselières. Toujours inondables, ces parties du delta accueillent une flore exceptionnelle. Sur les levée "Köpfe" une forêt à bois dur s'est développée avec son cortège de Frênes communs, Chênes pédonculés, Peupliers blancs, des Érables ou des Ormes, au sous-bois constitué de Sureaux noirs, des Cornouillers et des Viornes. Quant aux gravières plus récentes, elles hébergent un bon nombre d'oiseaux migrateurs durant l'hiver. Ce monde fascinant où grouillent mammifères, oiseaux et insectes, cette forêt alluviale rhénane si magique s'harmonise depuis des millénaires pour former cette nature généreuse et éblouissante. Pour toute information: Conservatoire des Sites Alsaciens, antenne du Bas-Rhin, 1, rue des écoles, 67850 Offendorf. Tél. 03 89 83 34 10, Fax 03 88 59 77 01. www. conservatoire-sites-alsaciens.eu et le Centre d'Initiation à la Nature, 42 Rue du Rhin, Munchhausen. Tel. 03 88 86 51 67.

Photo d'une Libellule fauve ''Libellula fulva'', dans le delta de la Sauer au début du mois d'août, au coeur de la réserve naturelle classée en 1997, sur les communes de Seltz et de Munchhausen.


Photo en contre-plongée sous une Libellule fauve ''Libellula fulva'' postée en affût au lever du soleil, sur un rameau qui surplombe la Sauer, à Munchhausen au coeur de l'été, dans la Réserve Naturelle Nationale du Delta de la Sauer.


Photo d'une Libellule fauve ''Libellula fulva'' posée sur du Liseron des haies ''Calystegia sepium'' au bord d'un ancien méandre du Rhin, à la Robertsau au début du mois d'août. Description du Liseron des haies.


Le Liseron des haies "Calystegia sepium" est une plante médicinale herbacée vivace rampante ou grimpante de la famille des Convolvulacées "Convolvulaceae". La fleur en forme de trompette se compose d'une corolle formée de 5 pétales soudés en tube élargi de couleur blanc, avec les sépales verts en pointe, bordés de pourpre et les étamines blanchâtres. Les fruits sont des capsules vertes de forme ovoïde. Les feuilles vertes sont en forme de tête de flèche. Les tiges vertes sont coriaces, sinueuses et volubiles, elles s'enroulent autour des tiges des autres plantes. Il mesure de 30 à 100 cm. Le Liseron des haies fleurit de mai à octobre au bord des étangs, dans les clairières, les haies ou dans les broussailles qui bordent les chemins et les talus.

Photo d'une Libellule fauve ''Libellula fulva'' posée sur des feuilles de Ronce bleue ''Rubus caesius'' au bord de l'étang du Leutesheim, à la Robertsau à la fin du printemps. Description de la Ronce bleue.


La Ronce bleue "Rubus caesius" est une plante rampante et épineuse de la famille des Rosacées "Rosaceae". La corolle est formée de 5 pétales blancs à rosâtre, entre les 5 sépales verts en pointe et les nombreuses étamines blanchâtres à anthère brunâtre. Les feuilles vertes à 3 à 7 folioles ont les bords dentés et souvent pourprés, elles sont velues sur les deux faces. Les fruits comestibles sont formés d'un empilement de petites boules de couleur verte, puis rouge pour devenir bleu-noir. Les tiges recourbées, couchées ou grimpantes sont vertes, ponctuées de pourpres, elles sont très épineuses. Ce sous-arbrisseau mesure de 50 à 100 cm. La Ronce bleue fleurit de mai à juillet sur sol calcaire, dans les lieux humides, les clairières, les haies ou dans les broussailles qui bordent les chemins et les talus.

Photo en gros plan d'une Libellule fauve femelle ''Libellula fulva'', avec ses yeux bruns et gris bleu, ses pattes noires et orange, son thorax beige orangé et les nervures de ses ailes jaune orangé le long de la bordure.


Photo d'un accouplement de Libellule fauve ''Libellula fulva'', sur une tige de roseau, au bord d'une ancienne gravière, à la Robertsau au mois de mai. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.

Gros plan de l'accouplement de Libellule fauve ''Libellula fulva'', le mâle saisit la femelle au niveau de l'articulation tête-thorax avec ses appendices anaux, la femelle s'accroche à l'abdomen du mâle, ce qui lui laissera des marques d'abrasion.


Photo au-dessus d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva''; sur cette photo on distingue bien sur l'abdomen les marques d'abrasion de la pruinosité faites par les pattes de la femelle pendant l'accouplement.


Photo d'un accouplement de Libellule fauve dans une roselière ''Libellula fulva'', on distingue bien la saisie du mâle avec ses appendices anaux de l'articulation tête-thorax de la femelle.


Photo d'une Libellule fauve immature ''Libellula fulva'' sous son enveloppe larvaire, après la métamorphose, dans les hautes herbes qui bordent une roselière, au coeur de la forêt de la Robertsau au printemps.


Photo d'une Libellule fauve immature ''Libellula fulva'' sous son exuvie (enveloppe de la larve), après la dernière métamorphose, dans les hautes herbes qui bordent une ancienne gravière, à la Robertsau au mois de mai.


Photo de la larve d'une Libellule fauve au début de la métamorphose ''Libellula fulva'', au bord d'une ancienne gravière, dans la forêt du Rhin au printemps, à l'est de la Réserve Naturelle Nationale de la Robertsau et de la Wantzenau.


Photo de l'exuvie d'une Libellule fauve ''Libellula fulva'', dans une roselière qui borde une ancienne gravière, à la Wantzenau au coeur du printemps.


Photo de la métamorphose d'une Libellule fauve ''Libellula fulva''; l'imago avec ses ailes encore froissées est suspendue à son exuvie, au bord d'une ancienne gravière, le long du Rhin, à la Wantzenau au printemps.


Photo de la métamorphose d'une Libellule fauve ''Libellula fulva'', avec l'imago accroché à son exuvie (enveloppe de la larve), dans une roselière qui borde l'étang du Leutesheim, à la Robertsau au printemps.


Photo d'une Libellule fauve ''Libellula fulva'' après la dernière phase de métamorphose, elle est suspendue à une tige, à côté de son exuvie, au bord d'une ancienne gravière, à la Robertsau à la fin du mois d'avril.


Photo après la dernière phase de métamorphose d'une Libellule fauve ''Libellula fulva'', avec l'immature au-dessus de l'enveloppe de la larve, dans une roselière, à la Wantzenau au printemps. Description de la forêt de la Wantzenau.


La forêt de La Wantzenau se situe au Nord de Strasbourg, entre la Robertsau et Gambsheim, elle est traversée au centre par la rivière de l'Ill et ses méandres, comme le "Steingiessen" et le "Waldrhein", ce qui en fait une forêt ello-rhénane. La forêt de La Wantzenau a la particularité de posséder une végétation façonnée par le Rhin et par l'Ill. Les alluvions du Rhin ont donné un sol à substrat grossier et calcaire. La rivière de l'Ill, issue des montagnes du Juras alsacien, donnant un sol à substrat fin et non-calcaire. Un ensemble qui a permis à une végétation très riche et diversifiée de s'y développer. La forêt de la Wantzenau comprend au Sud de très belles prairies du Ried Blond délimitées par le "Steingiessen", elles abritent une flore et une faune remarquables. À partir du lieu-dit "Siefferts Koepfel" et jusqu'au "Breuschkopfgrund", avec la forêt domaniale de Honau, s'étend une forêt dense, entrecoupée de méandres, une jungle rhénane des plus remarquables. Tout ce versant droit de l'Ill comprend des forêts alluviales qui se sont développées sur des levées "Köpfe" ainsi que dans les parties basses "Gründe", le long des anciens méandres du Rhin et de l'Ill. La rive gauche de l'Ill abrite une végétation plus ou moins rapportée, aux lieux-dits "Kaelberkopf" et "Waldkoepfel", le point le plus remarquable est son méandre, le Waldrhein qui ceinture avec l'Ill l'ensemble du massif. Le long de ce bras de l'Ill s'est formé une magnifique roselière bordée d'une vaste saulaie. C'est en 1994 qu'a été créée la première réserve biologique, elle a été agrandie en 2004, puis en 2018. La Réserve biologique de la Confluence Ill-Rhin couvre une surface de 103 ha: 43 ha de réserve biologique intégrale (RBI) et 60 ha de réserve biologique dirigée (RBD). De plus, le 27 juillet 2020 a été créée la Réserve naturelle nationale du massif forestier de la Robertsau et de La Wantzenau. D'une surface de 710 ha, elle regroupe la totalité de la forêt de la Robertsau, et les lieux-dits "Rosskoepfel" et "Honauerkoepfel, au Sud-Est de La Wantzenau.

Photo après la dernière phase de métamorphose d'une Libellule fauve ''Libellula fulva'', avec la jeune adulte suspendue à son exuvie, au bord d'un étang à la fin du mois d'avril, dans la Réserve Naturelle Nationale de la Robertsau et de la Wantzenau.


Photo d'un mâle de Libellule fauve ''Libellula fulva'' au-dessus d'un accouplement, sur une tige de Roseau commun ''Phragmites australis'', au bord d'un étang, dans la Réserve Naturelle Nationale de la Robertsau et de la Wantzenau au mois de mai.


Photo d'un accouplement de Libellule fauve ''Libellula fulva'', sur une tige de Roseau commun ''Phragmites australis'', avec un mâle posé au sommet, au bord d'une ancienne gravière, à la Robertsau au mois de mai.


Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' posée sur une branche qui surplombe un ancien méandre du Rhin, dans la forêt rhénane de la Robertsau au mois de juin, à l'est de la Réserve Naturelle Nationale de la Robertsau et de la Wantzenau.


Photo d'une Libellule fauve femelle ''Libellula fulva'' posée sur une branche d'Églantier ''Rosa canina'', au bord d'une prairie du Ried Blond, dans la forêt rhénane au printemps, au Nord de la Réserve Naturelle de l'île du Rohrschollen.


Photo d'une Libellule fauve ''Libellula fulva'' posée sur Iris des marais ''Iris pseudacorus'', au bord d'un étang, dans la forêt rhénane, à l'est de la Réserve Naturelle Nationale de la Robertsau et de la Wantzenau, à Strasbourg au printemps.


Photo en contre-plongée sous une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' accrochée à un rameau, au bord de l'étang d'un étang, à la Robertsau au mois d'août, dans la Réserve Naturelle Nationale de la Robertsau et de la Wantzenau.


Photo d'une Libellule fauve mâle ''Libellula fulva'' à contre-jour, sur une feuille de Roseau commun ''Phragmites australis'', avec un ciel gris en fond, dans la Réserve Naturelle Nationale de la Robertsau et de la Wantzenau au début du mois de juin.


Photo d'une Libellule fauve mâle couverte de rosée ''Libellula fulva'', dans les hautes herbes d'une prairie du Ried Blond au lever du soleil, au Taubergiessen à Rhinau-Kappel. Description de la Réserve Naturelle transfrontalière du Taubergiessen.


La Réserve Naturelle du Taubergiessen se situe outre-Rhin; transfrontalière, elle occupe les communes de Rhinau en France, et Kappel-Grafenhausen en Allemagne. D'une surface totale de 1 682 hectares, dont 997 appartiennent à la commune française de Rhinau et 685 à la commune de Kappel-Grafenhausen, le Taubergiessen offre des paysages des plus féériques. Côté Est, de vastes prairies du Ried Blond abritent une flore et une faune exceptionnelle. Ce ried de Rhinau-Kappel, formé sur de fins alluvions, couvre une surface exceptionnelle. Parmi le millier d'espèces floristiques des milieux rhénans, on trouve ici d'impressionnants parterres de Renoncules âcres ou de Marguerites, des orchidées, comme l'Orchis incarnat, l'Orchis militaire, l'Orchis brûlé, les Ophrys abeille et bourdon, la Plathentère à deux feuilles, ou tout aussi remarquable, l'Iris de Sibérie. Ce lieu magique est bordé de roselières et parsemé de Bouleaux, de Saules blancs, d'Aulnes glutineux et autres Troènes et Aubépines. Côté Ouest, le long du Rhin, la forêt alluviale comprend des kilomètres de méandres, ils serpentent à travers la forêt dense et aboutissent au plan d'eau de Rhinau-Kappel; une zone importante pour l'hivernage des oiseaux d'eau. Outre les milliers de canards, ce plan d'eau abrite également des centaines d'oies sauvages. Le paysage est grandiose, des arbres morts, des saules que l'on croirait pétrifiés sont debout, les pieds dans l'eau, et sur lesquels les Grands cormorans viennent étendre leurs ailes pour les sécher au soleil. La réserve naturelle du Taubergiessen est le deuxième refuge de France après la Camargue pour de nombreuses espèces d'oiseaux hivernants.

Photo à contre-jour d'une Libellule fauve mâle couverte de rosée au lever du jour ''Libellula fulva'', dans une prairie humide du Ried Blond, dans la Réserve Naturelle transfrontalière du Taubergiessen, à Rhinau-Kappel au mois de mai.


© 2010