Photo de Kaysersberg élu village préféré des français en 2017.




Photo du vignoble de Kaysersberg en automne, avec la cité médiévale surmontée de son château au lever du soleil; une commune viticole élue ''Village Préféré des Français en 2017'' suite à l'émission de France 2 du 13 juin. Histoire de Kaysersberg.


Le site de Kaysersberg "Mont de l'empereur" en français fut occupé dès le néolithique et va se développer sous l'occupation des légions romaines. En 1140 un couvent de bénédictins s'implante dans la ville. De 1218 à 1227, Frédéric II de Hohenstaufen va y faire bâtir le château impérial ainsi que des remparts autour de la cité de Kaysersberg. Entre 1230 et 1235 a été construite l'église Sainte-Croix, et le couvent des bénédictins est repris par les clarisses en 1283. En 1293 la ville de Kaysersberg devient une ville libre de l'Empire. Elle fonde en 1354 la Décapole, avec les villes de Haguenau, Colmar, Wissembourg, Turckheim, Obernai, Rosheim, Munster, Sélestat et Mulhouse, elles seront rejointes par Seltz vers 1358 et Landau en 1521. Les XIVe et XVe siècles sont des périodes de prospérités, Kaysersberg s'agrandit, le commerce s'y développe et le vin s'exporte. C'est la guerre de 30 ans qui va stopper cette croissance jusqu'à la fin du conflit. Au XVIIe siècle la ville impériale de Kaysersberg va connaitre une nouvelle expansion économique, la population augmente, la paix règne et Joseph Barthélémy y implante une manufacture de toiles peintes, suivi au XIXe siècle par l'industrie du textile. En 1944 la ville sera gravement endommagée par les combats d'artillerie et les combats de rue, elle sera décorée le 12 février 1949, de la Croix de guerre 1939-1945. Sans suit une nouvelle période de croissance où la cité impériale accueille de plus en plus de touristes. C'est le 13 juin 2017 que la cité médiévale de Kaysersberg a été élue "Village Préféré des Français 2017" suite à l'émission de France 2 présentée par Stéphane Bern.


Photo sous un ciel d'orage du vignoble de Kaysersberg au soleil couchant, avec la cité viticole et médiévale surmontée de l'ancien château impérial construit par le bailli Woelflin vers 1218, dans l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé.



Photo à la fin de l'été d'une belle maison à colombages dominée par la Tour Kessler du XIVe siècle, avec ses archères surmontées d'un nid de Cigogne blanche, au Sud de la ville de Kaysersberg. Histoire de la Tour Kessler de Kaysersberg.


La Tour Kessler "Kessler Turm" se situe sur la place Henri Jaeglé à Kaysersberg, elle a été édifiée en 1371 et remaniée en 1525 avec le rajout de 2 arquebuses, elle protégée la partie Sud de la ville. D'une hauteur de 22 mètres, son accès se faisait au premier étage par une échelle que l'on retirait pour la protéger des éventuels assaillants. Cette tour carrée servit régulièrement de prison comme en 1943 où les nazies y ont emprisonné 20 jeunes réfractaires. La Tour Kessler est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932.


Photo au printemps d'un groupe de visiteurs le long des remparts qui bordent l'ancien fossé dominé par la Tour Kessler élevée en 1371, au Sud de la ville médiévale et fortifiée de Kaysersberg, au coeur de l'Alsace. Histoire de l'Alsace.


L'Alsace est la plus petite des régions de France, elle se divise en deux départements, le Haut-Rhin au Sud et le Bas-Rhin au Nord. L'Alsace se situe au coeur de l'Europe, en bordure des frontières de la Suisse et de l'Allemagne, elle est délimitée à l'Est par le Rhin et à l'Ouest par les Vosges. Au Nord, le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord est un espace naturel très diversifié qui s'étend sur 83 000 hectares, il renferme de nombreux trésors architecturaux dans les villes de Saverne Bouxwiller ou Wissembourg, de plus, la ligne Maginot témoigne de l'architecture militaire défensive de 39-40. Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord comprend également de nombreux châteaux forts, des villages pittoresques ainsi que de très belles églises romanes et gothiques. Plus au Sud, le Kochersberg, pays du houblon, renferme de petits villages de charme et de beaux sites romans. Les Vosges sont un paradis pour les marcheurs, de la vallée de la Bruche au champ du Feu en passant par le Mont Sainte-Odile, le Val de Villé, le Val d'Argent jusqu'au château du Haut-Koenigsbourg, les découvertes de l'Histoire de l'Alsace s'enchaînent dans des paysages d'exceptions. En montant aux lacs blanc et noir, les Hautes Vosges offrent des panoramas de toutes beautés avec la route des crêtes et les nombreux sommets dont le plus haut est le Grand Ballon qui culmine à 1424m. En descendant par la vallée de Munster ou par la vallée de la Thur on débouche sur le département du Haut-Rhin, à l'extrême Sud se trouve l'Alsace méridionale du Sundgau et du Jura Alsacien, un pays vallonné où l'authenticité et les traditions ont gardé toutes leurs saveurs. En remontant vers le Nord, la ville de Mulhouse qui est la deuxième agglomération d'Alsace, dévoile son histoire et ses musées, son centre-ville historique est de toute beauté avec son Hôtel de Ville de style Renaissance rhénane ou le Temple Saint-Etienne. Vient alors le coeur de la plaine d'Alsace, avec l'écomusée d'Ungersheim, l'un des plus importants d'Europe, une reconstitution d'un vieux village alsacien regroupant un patrimoine du XVe siècle au XXe siècle. Située au coeur du vignoble, la ville de Colmar est le chef-lieu du département du Haut-Rhin, elle possède un patrimoine architectural extraordinaire, avec ses vieux quartiers et ses maisons alsaciennes colorées. La Route des Vins d'Alsace est prisée par des millions de touristes, elle s'étend depuis les villes de Thann et Guebwiller dans le Haut-Rhin jusqu'à Marlenheim dans le Bas-Rhin. Elle passe par Rouffach ou Eguisheim qui a été élu village préféré des Français le vendredi 7 juin 2013. Eguisheim est également classé dans les plus beaux villages de France comme Riquewihr, Hunawihr et Mittelbergheim. La Route des Vins d'Alsace s'étire aux pieds des Vosges où une grande quantité de châteaux médiévaux sont à visiter comme les châteaux d'Husseren, de Ribeauvillé la cité des ménétriers, de Kaysersberg l'impériale, ou d'Andlau qui possède également une magnifique abbaye. Sans oublier le mur païen au-dessus de la superbe ville d'Obernai, ou plus au Nord, la cité romane de Rosheim qui débouche sur Molsheim pour franchir une jolie vallée viticole qui va jusqu'à Marlenheim. Mais revenons du côté du Rhin, où la remarquable cité Vauban de Neuf Brisach avec ses fortifications de 1699 à 1709, nous fait arriver dans le grand Ried Centre Alsace, aux prairies magnifiquement fleuries sur les bords de l'Ill. La rivière de l'Ill nous porte à Sélestat, la ville humaniste où est né le sapin de Noël. Sélestat est la capitale du Ried Centre Alsace, Ried qui accueille une des plus belles églises baroques de France, la prestigieuse abbatiale d'Ebersmunster des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce voyage initiatique à travers l'Alsace nous amène à Strasbourg, capitale de l'Alsace et capitale de l'Europe, elle accueille les grandes institutions européennes, Conseil de l'Europe, Parlement européen, Observatoire Européen de l'Audiovisuel, Fonds Eurimages, Pharmacopée européenne, Cour européenne des Droits de l'Homme... et la chaîne franco-allemande ARTE. Outre la majestueuse Cathédrale Notre-Dame, la ville de Strasbourg possède de remarquables maisons alsaciennes, palais, fortifications... dans les différents secteurs de l'Ellipse Insulaire classée patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988. Strasbourg est la capitale mondiale de Noël, et possède un quartier allemand des plus remarquables, la "Neustadt" également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 09 juillet 2017. En quittant cette ville majestueuse, vers le Nord s'ouvre la ville impériale de Haguenau avec ses impressionnants monuments classés et sa forêt indivise, ou forêt sainte, où de nombreux ermites y ont élu domicile comme le très célèbre Saint Arbogast qui fut évêque de Strasbourg VIIe siècle. Cette région du Nord de l'Alsace se nomme l'Outre-forêt, elle possède de magnifiques villages alsaciens typiques comme Seebach, Kuhlendorf ou Hunspach qui est classé dans les plus beaux villages de France. Mais cette région est également à découvrir pour ses deux villages de potiers traditionnels, Betschdorf et Soufflenheim qui accueillent chaque année de nombreux visiteurs dans leurs ateliers. Cette visite prend fin le long du Rhin avec le delta de la Sauer, un paradis de méandres des forêts rhénanes, qui, du Nord au Sud, représentent les milieux naturels les plus riches d'Europe. Cette découverte virtuelle et sommaire de l'Alsace vous a montré une partie des trésors que renferme cette région qui a été classée par le guide de voyages Lonely Planet dans les 10 plus belles régions incontournables du monde. Avec une moyenne de 20 millions de visiteurs par an, l'Alsace est également la deuxième région touristique de France.


Photo des remparts et de la tour ronde dite ''Pfaffenturm'' du XVe siècle, dans la rue du 18 Décembre au mois de mai, avec en fond, le donjon du château de Kaysersberg. Histoire des châteaux et fortification d'Alsace.


Derrière les clichés habituels l'Alsace cache de nombreuses merveilles et trésors à découvrir, du Sundgau à la plaine d'Alsace, de l'Alsace du Nord aux Vosges du Nord en passant par la route des vins et en rentrant dans les Vosges, l'Alsace et une terre de châteaux. On y comptait près de 500 châteaux et fortifications, environ 300 en plaine et 200 dans les Vosges et Vosges du nord. Pour la plupart, ils sont construits en grès des Vosges ou en granite par la noblesse au Moyen Âge, entre le XIe et le XVe siècle pour les châteaux forts et du XVIe au XVIIIe siècle pour les châteaux du type palais. Aujourd'hui les châteaux et fortifications d'Alsace racontent une grande histoire de notre région, de la période romane au Moyen Âge, de la Renaissance à nos jours, ils sont les témoins de notre passé. Castrum romain, châteaux forts des Vosges ou de la plaine d'Alsace, fortifications, forteresses, villes ou villages fortifiés, citadelles, maisons fortes, ruines, vestiges... hier habités, ils sont aujourd'hui restaurés, mis en valeur et font partie du patrimoine historique et culturel cher aux alsaciens. Barbacane, tours, donjons, chemins de ronde, mâchicoulis, courtines, meurtrières, oriels, hourds, logis, palais seigneurial... de nombreuses associations de bénévoles se sont créées en Alsace travaillant sans relâche et par tous les temps à la sauvegarde de nos châteaux.


Photo de la tour ronde du XVe siècle dite Tour des Curés ''Pfaffen Turm'', avec ses meurtrières et ses archères, dans le fossé qui borde la rue du 18 Décembre, à Kaysersberg. Histoire de la tour ronde ''Pfaffenturm'' de Kaysersberg.


La tour ronde dite "Pfaffen Turm" soit Tour des Curés, se situe dans la rue du 18 Décembre à Kaysersberg. Construite au XVe siècle, cette tour faisait partie de la double enceinte édifiée entre 1424 et 1432, elle protégée la partie Sud-Ouest de la ville. De forme ronde, sa défense se faisait par des meurtrières et des bouches à feu où canonnières, il ne subsiste aujourd'hui que la partie basse. La Tour des Curés "Pfaffenturm" est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932.


Photo en gros plan d'une bouche à feu où canonnière ovale à redents, sur la tour ronde dite ''Pfaffenturm'' soit ''Porte des Curés'', dans le fossé qui borde la rue du 18 Décembre, à Kaysersberg.



Photo en gros plan d'une meurtrière sur la tour ronde dite ''Pfaffenturm'' soit ''Porte des Curés'', dans le fossé qui borde la rue du 18 Décembre, à Kaysersberg.



Photo de la Tour de la Porte Haute du XVe siècle au mois de mai, avec ses canonnières à redents et ses archères surmontées par des merlons et des créneaux; un édifice de Kaysersberg inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932.



Photo au pied de la Tour de la Porte Haute du XVe siècle au lever du soleil, dans le square Albert Schweitzer au mois de septembre, le long de la rue du 18 Décembre à Kaysersberg. Histoire de la Tour de la Porte Haute de Kaysersberg.


La Tour de la Porte Haute "Obertor Turm" se situe dans le square Albert Schweitzer, rue du 18 Décembre à Kaysersberg. Construite au XVe siècle, cette tour faisait partie de la double enceinte édifiée entre 1424 et 1432, elle protégée la partie Ouest de la ville. Carrée, d'une hauteur de 12 mètres, elle est couronnée par des merlons et des créneaux, sa défense se faisait par des archères et des bouches à feu ou canonnières. L'ancienne porte d'accès à l'intérieure de la tour est située sur la face Est, au 2ème étage, l'accès se faisait par les remparts pour la protéger des éventuels assaillants. La Tour de la Porte Haute de Kaysersberg est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932.


Photo en gros plan des corbeaux et de l'ancienne porte d'accès à l'intérieur de la Tour de la Porte Haute de Kaysersberg au lever du soleil; située au 2ème étage, on y accédait par les remparts pour la protéger des éventuels assaillants.



Photo au printemps des remparts et du château impérial de Kaysersberg qui dominent les belles maisons alsaciennes qui bordent la rue Jérôme Gebwiller, à l'Ouest de la cité médiévale préférée des Français.



Photo du château impérial de Kaysersberg au mois de mai, avec son donjon crénelé ceinturé d'archères; perché sur son éperon rocheux, il offre un panorama exceptionnel sur la ville et la vallée de la Weiss. Histoire du château de Kaysersberg.


Le château de Kaysersberg a été construit par le bailli Woelflin vers 1218 sur ordre de l'empereur Frédérique II de Hohenstaufen afin de verrouiller le passage entre la Lorraine et l'Empire. Propriété des Horbourg et des Ribeaupierre, il passe en 1227 aux mains du fils de l'empereur Frédérique II de Hohenstaufen, Henri VII de Hohenstaufen qui le fait agrandir. En 1235 les défenses sont renforcées et une enceinte est construite qui va ceinturer la ville de Kaysersberg. Le château devient la propriété du duc Mathieu de Lorraine en 1248, puis en 1260 à l'évêque de Strasbourg Guillaume de Geroldseck jusqu'en 1263 où la ville passe aux mains de Rodolphe de Habsbourg, futur empereur. En 1293 la ville de Kaysersberg devient ville libre de l'Empire et en 1354, elle rejoint la Décapole avec Haguenau, Colmar, Wissembourg, Turckheim, Obernai, Rosheim, Munster, Sélesta et Mulhouse, ils seront rejoints par Seltz vers 1358 et Landau en 1521. Le château de Kaysersberg sera adapté à l'artillerie au XVe siècle, mais malgré ses modernisations, il sera détruit lors de la Guerre des Paysans. Suite à ses événements tragiques il devient la propriété du bailli impérial Lazare de Schwendi en 1525 qui fait restaurer en partie les ruines de la forteresse. Durant la Guerre de Trente Ans, c'est les troupes suédoises qui brulent le château. Il resta ruiné jusqu'aux campagnes de restaurations entreprises dès le XIXe siècle. Le château donne aujourd'hui la possibilité de belles visites à la découverte des remparts, des vestiges de l'ancien palais seigneurial muni de belles fenêtres gothiques en arc brisé et du donjon cylindrique qui offre une vue exceptionnelle sur la ville et la vallée de la Weiss. Le château fort de Kaysersberg est classé aux Monuments Historiques depuis 1841 et les vestiges de son enceinte médiévale y sont inscrits depuis 1995.


Photo au mois de septembre de l'ancien presbytère protestant et de la maison natale d'Albert-Schweitzer à Kaysersberg, aujourd'hui le Musée Albert-Schweitzer. Histoire du Musée Albert Schweitzer.


Albert Schweitzer est né le 14 janvier 1875 au 126 rue du Général de Gaulle à Kaysersberg, sa maison natale est une ancienne église protestante qui a été reliée à la maison mitoyenne afin d'y créer un Musée. Le Musée Albert Schweitzer de Kaisersberg est né en 1981, il présente l'oeuvre hospitalière du docteur à Lambaréné au Gabon de 1913 à 1965, mais également des souvenirs personnels. Albert Schweitzer est l'alsacien le plus célèbre du XXe siècle, théologien protestant, musicien organiste, philosophe et médecin, il fut décerné de très nombreuses distinctions: prix Nobel de la paix en 1952, prix Goethe en 1928, Chevalier de la Légion d'honneur en 1948, médaille d'or du WWF en 1949, Grand officier de la Légion d'honneur en 1950, membre de l'Académie française des sciences morales et politiques en 1951, médaille d'or de la Ville de Paris en 1954 et l'Ordre du Mérite décernée par la Reine Élisabeth II en 1955. Albert Schweitzer est mort à Lambaréné le 4 septembre 1965.


Photo de l'ancienne église protestante et de la maison natale d'Albert-Schweitzer à Kaysersberg transformées en Musée, ilretrace la vie et le parcourt du docteur Albert Schweitzer, l'alsacien le plus célèbre du XXe siècle.



Photo d'une belle maison alsacienne à pans de bois et encorbellement, avec ses rebords de fenêtres ornés de géraniums en fleur, au bord de la Weiss, au coeur de la cité médiévale de Kaysersberg. Histoire de l'Alsace fleurie.


L'Alsace est connue au-delà de nos frontières pour l'extraordinaire qualité de son fleurissement. C'est à partir du début du printemps que toute la région se mobilise, les pouvoirs publics comme les particuliers, les alsaciens ont à coeur de fleurir et d'embellir leurs villes, villages, maisons ou fermes, balcons, fenêtres, jardins et parcs... Si la plante typique de la flore ornementale alsacienne est le Géranium pelargonium ou Géranium bec de cigogne, il n'est qu'une des centaines d'espèces qui fleurissent dans nos cités. On le mélange d'ailleurs très souvent à des surfinias et des bidens. C'est les narcisses, magnolia, forsythia ou la Pâquerette "Bellis perennis" et la Primevère des jardins "Primula vulgaris" qui ouvrent le bal relayées par les giroflées, les tulipes, les renoncules multicolores, les violettes, les roses et autres Jacynthe d'Orient "Hyacinthus orientalis". Un mélange subtil de couleurs et de senteurs qui embaument l'Alsace au printemps, en été et en automne, suivis de l'hiver avec son cortège de gui, sapin de Noël, pensées, cinéraires et autres callunas.


Photo des touristes sur le pont fortifié qui surplombe la Weiss, au pied de la maison Faller-Brief des XVe et XVIe siècles, dans la rue du Général de Gaulle à Kaysersberg. Histoire de la maison Faller-Brief de Kaysersberg.


La maison faller-Brief se situe 88 rue du Général-de-Gaulle à Kaysersberg, elle a été construite en 1594 pour le tonnelier Paul Offinger, sur des fondations du XVe siècle. c'est Paul Offinger qui fait construire l'oriel, ses initiales sont gravées sur divers endroits de la façade ainsi que l'emblème du tonnelier et les millésimes 1593 et 1594. La maison d'angle faller-Brief se compose d'un corps principal presque carré et un avant-corps décentré profond, elle comprend une superbe coursière couverte en équerre sur la logette d'angle, avec un oriel supporté par un pilier massif en grès rose daté de 1594. Il semblerait que la maison faller-Brief aurait également abrité le conseiller municipal Apollinaire Offinger. La maison faller-Brief de Kaysersberg est l'une des plus belles réalisations de l'architecture civile de la Renaissance rhénane, elle est classée aux Monuments Historiques depuis le 22 juillet 1913.


Photo des visiteurs qui franchissent le pont fortifié au-dessus de la Weiss, aux pieds des belles maisons alsaciennes à colombages et encorbellements, dans la rue du Général de Gaulle à Kaysersberg. Histoire du pont fortifié de Kaysersberg.


Le pont fortifié de Kaysersberg a été construit en pierres et grès rose en 1514 à la place d'un ouvrage en bois, il est muni de part et d'autre de parapets en pierre ainsi que de meurtrières afin de prévenir toute action pouvant survenir le long de la Weiss. Au milieu du pont, une petite chapelle surmontée des armoiries du Saint-Empire romain germanique et de celles de la ville abrite une statue polychrome de la Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle. À l'extrémité du pont, une niche contient une statue de Saint Jean Népomucène qui est censée protéger la ville contre les dangers de l'eau. Le pont fortifié de Kaysersberg est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932.


Photo du pont fortifié de la Weiss au lever du soleil, dans la rue du Général de Gaulle à Kaysersberg; élevé en 1514 à la place d'un pont en bois, il est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent êtres achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.


Photo de la petite chapelle surmontée des armoiries du Saint-Empire romain germanique et de celles de la ville, elle abrite une statue polychrome de la Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle, au centre du pont fortifié de la Weiss à Kaysersberg.



Photo en gros plan des armoiries au-dessus de la chapelle centrale, sur le pont fortifié de la Weiss à Kaysersberg; les 2 aigles représente le blason du Saint-Empire romain germanique et la bourse qui symbolise la bourgeoisie, celui de Kaysersberg.



Photo de la statue polychrome de la Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle, dans la chapelle du pont fortifié de la Weiss, rue du Général de Gaulle à Kaysersberg. Histoire de la Vierge à l'Enfant.


La Vierge à l'Enfant ou Madone et un thème récurrent de l'art et de la dévotion mariale dans la tradition chrétienne. Statues, vitraux, peintures, icônes... décors les églises et les musées, elle nous renvoie à la Nativité du Christ et à la maternité de la Vierge Marie.


Photo de la niche qui abrite la statue en bois de Saint Jean Népomucène, à l'extrémité du pont fortifié de la Weiss à Kaysersberg, son rôle est la protection de la ville contre les dangers de l'eau.



Photo en gros plan de la statue en bois de Saint Jean Népomucène, dans la niche située à l'extrémité du pont fortifié de la Weiss, dans la rue du Général de Gaulle à Kaysersberg. Histoire de Saint Jean Népomucène.


Saint Jean Népomucène est né en Bohême vers 1340, à Nepomuk d'où son nom, fils de berger, il étudie le droit et entre chez les chanoines de la cathédrale de Prague. Il gravit peu à peu les échelons et en 1390, fut promu archidiacre de Sasz et chanoine de la cathédrale Saint-Guy de Prague. En 1393, il devient vicaire général de son archevêque et chapelain de la reine. Jean Népomucène entra rapidement en conflit avec le roi Venceslas IV de Bohême, de nombreux problèmes les opposés, mais la colère du roi la plus grave était causée du fait que Jean aurait refusé de trahir les confessions de la reine Sophie, suite à quoi, Jean Nepomucène fut torturé et jeté dans la Moldau, en 1393. Jean Népomucène fut béatifié en 1721, puis canonisé par le pape Benoît XIII en 1729, comme martyr du secret de la confession. Saint Jean Népomucène est l'un des saints les plus vénérés, il est le patron des bateliers, des ponts, des prêtres, de toutes les personnes ayant un rapport avec l'eau, il est invoqué contre les inondations et également tous les dangers ayant un lien à l'eau.


Photo des premiers touristes sur le pont fortifié de la Weiss au lever du soleil, avec la très belle enseigne polychrome en fer forgé portant la mention ''Poterie alsacienne, coucou de la Forêt Noir '', dans la rue du Général de Gaulle à Kaysersberg.



Photo des visiteurs sur le pont fortifié du XVIe siècle ceinturé de belles maisons alsaciennes et surmontées de l'ancien château impérial, dans la cité médiévale de Kaysersberg élue village préféré des Français en 2017. Description de Kaysersberg.


La patrie du docteur Schweitzer, l'impérial Kaysersberg, se situe au centre de l'Alsace, à l'entrée de la vallée de la Weiss. Ceinturée de vignes, cette cité médiévale possède un patrimoine bâti des plus remarquables, elle comprend 101 monuments et objets classés ou inscrits aux Monuments Historiques. D'abord son château construit au XIIIe siècle, il domine la ville au coeur du vignoble et offre un magnifique panorama sur Kaysersberg. Faisant face au château, sur l'autre versant, la chapelle Wolfgang fut élevée en 1519. Traversée par la rivière de la Weiss, la cité médiévale de Kaysersberg s'est formée autour de son église Sainte-Croix des XIIIe et XIVe siècles. Les tours Kessler, de la Porte-Haute, des Sorcières et de l'Hôpital sont les vestiges de l'enceinte médiévale qui ceinturait la ville au XVe siècle. Le coeur historique de Kaysersberg est entièrement traversée par la rue du Général de Gaulle, sur cette voie se concentre la majeure partie des monuments classés. Outre l'église au portail roman, les maisons alsaciennes à pans de bois et à oriels émerveillent les visiteurs. De l'ancienne église protestante devenue la maison natale du docteur Albert Schweitzer en passant par la maison Faller-Brief des XVe et XVIe siècles ou la maison Herzer de 1592, Kaysersberg offre un nombre impressionnant de belles demeures comme: l'ancienne auberge dite "Badhus" de 1600, la maison Loewert, une des plus belles demeures alsaciennes à pans de bois et oriel ou encore l'Hôtel des Ville Renaissance de 1521... Cette rue principale pavée est un véritable musée, elle abrite également une très belle fontaine Renaissance de 1521 dédiée à l'empereur Constantin, et le pont fortifié sur la Weiss de 1514 qui fait face à la chapelle de l'Oberhof des XIVe et XVe siècles. Kaysersberg c'est aussi des musées, comme le Musée Albert Schweitzer ou le Musée Historique, des caves à vin à découvrir ou des restaurants et winstubs, sans oublier son célèbre Marché de Noël. La cité médiévale de Kaysersberg a été élue ''Village Préféré des Français 2017'' suite à l'émission de France 2 du 13 juin.


Photo des maisons Renaissances du Badhus de 1600 et de Herzer de 1592, dans la rue du Général de Gaulle surmontée de l'ancien château impérial de Kaysersberg, une belle cité médiévale située sur la Route des Vins d'Alsace. Description de l'Alsace.


L'Alsace est une Région d'une grande richesse historique et culturelle réputée pour ses vins et sa gastronomie, une région dynamique tournée en grande partie vers le tourisme. En Alsace les sites touristiques sont nombreux: Villes, villages, fleurissements, châteaux, milieux naturels, vignoble, gastronomie, ligne Maginot, musées et écomusée... font de ses vacances un séjour inoubliable. Le printemps en Alsace c'est l'explosion de la végétation, les prairies sont en fleurs comme l'intérieur des villes et des villages qui s'animent. Les journées se rallongent et les températures remontent, alors de nombreuses activités sont proposées autour des traditions alsaciennes, les lieux touristiques et historiques s'ouvrent et la découverte de l'Alsace peut commencer: châteaux, ligne Maginot, musées, écomusée... toute la région s'apprête à recevoir les visiteurs. En été, les façades colorées des maisons à pans de bois, les puits, les villes et les villages sont couverts de géraniums, de Surfinias et autres Bidens, toute l'Alsace est en fleurs. Dès lors, c'est par millions que les visiteurs parcourent les rues et les places des cités médiévales où les échoppes proposent une large gamme de produits régionaux. Une saison où les restaurants ont sorti leurs terrasses et présentent une gastronomie riche et variée, la fête bat son plein dans toute la région. En automne, l'Alsace se pare de ses couleurs chatoyantes, les villages sur la route des vins sont plongés dans les vendanges et donnent lieu à de nombreuses fêtes folkloriques, cette période et idéale pour visiter la région. Puis vient l'hiver où le dernier week-end de novembre débute l'Avent qui va s'étendre jusqu'à Noël et l'Épiphanie le premier dimanche de janvier. Ce grand cycle festif rassemble des millions de visiteurs. Toute l'Alsace est en fête, les villes et les villages se parent de lumières, de guirlandes, de sapins et de marchés de Noël, une période particulièrement féérique connue dans le monde entier. L'Alsace et la deuxième région la plus visitée de France avec environ 20 millions de visiteurs par an, dont 14 millions de touristes.


Photo de la maison du Badhus de 1600, l'ancienne ''Hostellerie du Pont'', avec ses belle fenêtres à meneaux et à croisée, dans la rue du Général de Gaulle à Kaysersberg au mois de mai. Histoire de la maison du Badhus de Kaysersberg.


La maison du Badhus ( de Bad-Hus soit maison des bains ) se situe en plein coeur historique de Kaysersberg, dans la rue du Général de Gaulle, à côté du pont fortifié de la Weiss. Ce vaste bâtiment de 4 étages est muni sur la façade Sud de fenêtres à meneaux et à croisée. Les 3 étages du bas sont maçonnés et les 2 niveaux supérieurs sont à pans de bois. La maison du Badhus a été construite en 1600 par Johann Volrhat, elle fait office d'auberge sous le nom de "Hostellerie du Pont" aux XVIIe et XVIIIe siècles. Rachetée par la ville en 1869, elle accueille des bains municipaux de 1872 à 1944. Elle comprenait également à l'étage, une salle de théâtre et une salle des fêtes. Profondément endommagée lors des bombardements de décembre 1944, elle a été restaurée de 1954 à 1958. La maison du Badhus de Kaysersberg est classée aux Monuments Historiques depuis 1921, elle accueille aujourd'hui les expositions et les banquets: mariage, anniversaire, conférence ou diné dansant.


Photo de la façade Ouest de la maison Herzer de Kaysersberg, dans la rue du Général de Gaulle au mois de mai; construite en 1592, elle est l'une des plus belles de la cité médiévale. Histoire de la maison Herzer. de Kaysersberg.


La maison Herzer se situe dans le coeur historique de Kaysersberg, 101 rue du Général de Gaulle, elle fait face au pont fortifié de la Weiss. Cette belle demeure Renaissance est munie au rez-de-chaussée de la façade Sud, de baies en plein-cintre à encadrement en grès des Vosges, comme la porte d'entrée. Le premier étage en encorbellement et pans de bois a le dessous des 2 grandes fenêtres gravées d'un dicton en Allemand qui peut se traduire par: "Les chardons et les épines piquent fort, les mauvaises langues piquent davantage. C'est pourquoi j'aimerais mieux tomber dans les chardons que d'avoir affaire aux mauvaises langues". Le deuxième étage étant une loggia couverte, avec de magnifiques piliers torsadés, elle est coiffée d'un pignon à colombages en résille orné d'une porte qui permettait le stockage du bois dans les combles, elle est surmontée d'une potence sculptée d'un monstre qui tient la poulie dans sa gueule. Cette très belle maison alsacienne à pans de bois et encorbellement a été construite en 1592 pour le forgeron Michel Herzer, elle est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932.


Photo du pignon à volutes de la façade Nord de l'ancienne boucherie publique de 1616 ''Metzig'', traversée par le canal des Moulins, 78 rue du Général de Gaulle à Kaysersberg. Histoire de l'ancienne boucherie publique de Kaysersberg.


L'ancienne boucherie publique "Metzig" de Kaysersberg se situe au 74, 76 et 78 rue du Général de Gaulle, dans le coeur historique de la cité viticole. Construite en 1616 à l'époque où Johann Volrhat était inspecteur des bâtiments, elle a la particularité d'avoir été bâtie au-dessus du canal des Moulins qui traverse la ville. La façade Ouest de style Renaissance est ornée d'un beau pignon à volutes, au 2ème étage se trouve une stèle à 2 blasons dont un est daté de 1616; dessous a été gravé "Johann Volrhat Dep Zeit Bawmeister". La vaste façade Nord comprend un encorbellement en colombage à l'étage, le rez-de-chaussée maçonné accueille des magasins. L'ancienne boucherie publique de Kaysersberg est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932.


Photo en gros plan sous un beau ciel bleu, de la belle enseigne polychrome en fer forgé de la pâtisserie-salon de thé au ''Péché Mignon'', 67 rue du Général de Gaulle à Kaysersberg.



Photo au-dessus de la rue du Général de Gaulle et de ses belles maisons alsaciennes à pans de bois surmontées du château de Kaysersberg, avec la très belle maison Loewert dite ''maison de la Vierge''. Histoire de la maison Loewert de Kaysersberg.


La maison Loewert dite "maison de la Vierge" est une belle demeure de style Renaissance à colombages du XVIe siècle remaniée en 1739, l'une des plus belles d'Alsace. Elle comprend au rez-de-chaussée deux grandes baies et une porte double en plein-cintre. La maison Loewert est également munie d'un oriel d'angle à pans de bois de deux étages. Une peinture du XVIIIe siècle illustre une Vierge à l'Enfant surmontée d'une loggia couverte. La maison Loewert se situe au 65 rue du Général de Gaulle, dans le centre historique de Kaysersberg, elle est toujours remarquablement fleurie et accueille aujourd'hui la Boulangerie Pâtisserie du Centre.


Photo de la fontaine dédiée à Saint Constantin dominée par une belle maison alsacienne à pans de bois et l'église Sainte-Croix, dans la rue du Général de Gaulle, en plein coeur du centre historique de Kaysersberg. Histoires des maisons alsaciennes.


La maison alsacienne à colombages ou en briques et pierres est indissociable de la culture régionale, sa construction diffère au fil des siècles et des régions d'Alsace en fonction des cultures de chaque secteur, des professions, du rang social, du courant artistique... Ainsi les maisons à pans de bois du Sundgau ne sont pas les mêmes que dans l'Outre-Forêt, comme une maison alsacienne de potier diffère d'une ferme du Kochersberg ou d'une maison de pêcheur le long de l'Ill. Il en va de même pour les maisons alsaciennes en briques et pierres, avec ou sans oriel, chaque propriétaire y met son rang social à travers des sculptures, des gravures, des dessins... Les maisons alsaciennes à colombages datent de la nuit des temps, les châteaux forts d'Alsace avaient largement recours aux colombages comme en témoigne la maison forte de l'écomusée d'Ungersheim. Mais les nombreuses guerres en ont détruit une grande partie. Les belles maisons alsaciennes restantes datent pour la plupart des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles voir XXe siècle. La maison alsacienne à colombages est construite avec une ossature en bois comblée de torchis ou de briques, de galets, de pierres... en fonction des matériaux disponibles sur place, les toitures sont recouvertes de tuiles et les façades peuvent être blanches ou colorées suivant la région.


Photo de la fontaine Renaissance dédiée à Saint Constantin dominée par une belle maison alsacienne à pans de bois, à Kaysersberg au coeur de l'été, dans la rue du Général de Gaulle. Histoire de la fontaine Saint-Constantin de Kaysersberg.


La fontaine Saint-Constantin est située sur la placette devant l'église Sainte-Croix, dans la rue du Général de Gaulle à Kaysersberg. Elle a été construite en 1521 par Jean (Hans) Bongartz également auteur du retable monumental de la Passion qui orne le choeur de l'église. La fontaine de l'empereur romain Constantin a été bâtie en grès des Vosges, le bassin octogonal sculpté est cerclé de fer est muni d'un pilier central. Ce pilier comprend 4 visages sculptés d'où sortent les tuyaux d'eau. Cette colonne est surmontée d'une statue de l'empereur Constantin tenant la Croix du Christ dite la "Vraie Croix" ou la "Sainte Croix" que sa mère Sainte Hélène avait retrouvée en 327 à Jérusalem. Un deuxième bassin en grès des Vosges permet de recueillir le trop-plein d'eau. La fontaine Constantin de Kaysersberg est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932.


Photo en gros plan du mascaron en grès des Vosges d'où sort le tuyau d'eau de la fontaine Renaissance dédiée à Saint Constantin, dans la rue du Général de Gaulle, à Kaysersberg.



Photo de la statue de l'empereur Constantin, sur la fontaine Renaissance du XVIe siècle en grès des Vosges qui lui est consacrée, dans la rue du Général de Gaulle à Kaysersberg. Histoire de l'empereur Constantin.


Fils du centurion Constance Chlore devenu l'empereur Constance II et de Sainte Hélène, Flavius Valerius Aurelius Constantinus est né en Serbie le 27 février 272. Il a été élevé à la cour de Dioclétien et proclamé empereur après la mort de son père en 306, par les légions de Bretagne sous le nom Constantin Ier. L'empereur Constantin marque son règne par la fin des persécutions contre les chrétiens, il est le premier empereur romain à adopter le christianisme comme religion d'État. Grâce à l'empereur Constantin qui établit la liberté de cultes, l'Église chrétienne va prendre son essor. Il est considéré comme saint par l'Église orthodoxe, de même que sa mère Hélène. L'empereur Constantin fut baptisé après 31 ans de règne, il est mort le 22 mai 337.


Photo de la statue de l'impératrice Hélène sculptée dans une niche au-dessus du portail roman de l'église Sainte-Croix, dans la rue du Général de Gaulle à Kaysersberg. Histoire de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.


L'église Sainte-Croix de Kaysersberg a été construite à partir de 1230 sous l'impulsion des Hohenstaufen, elle a été agrandie au XVe siècle. Le portail roman et la nef centrale sont du XIIIe siècle, le choeur et les nefs latérales datent du XVe siècle. Le portail roman avec ses belles colonnes aux chapiteaux sculptés est surmonté d'un tympan représentant le Couronnement de la Vierge Marie par Jésus entouré des archanges Gabriel et Michel. Au-dessus du portail se trouve une niche qui accueille la statue de Sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin, elle tient dans sa main droite la Croix du Christ qu'elle aurait retrouvée en 327 à Jérusalem. Ce qui frappe en rentrant à l'intérieur de l'église Sainte-Croix c'est le Christ colossal du calvaire suspendu sur la "Poutre de Gloire" dans la nef centrale; une oeuvre monumentale du XVe siècle, avec aux côtés du Christ, les statues polychromes de la Vierge Marie et de Saint Jean l'Évangéliste. Les fonts baptismaux situés dans la collatérale Sud de l'église Sainte-Croix sont gothiques, ils intègrent la longue liste des joyaux de cet édifice romano-gothique. Un autre chef-d'oeuvre majeur occupe le choeur de l'église, il s'agit du retable à 14 tableaux; réalisé en 1518 par le sculpteur Jean Bongartz, il représente la Passion du Christ. L'église Sainte-Croix de Kaysersberg possède également d'autres trésors de la Renaissance comme notamment une Déploration du Christ de 1521, un Saint-Sépulcre en pierre de 1514 réalisé par le maître d'oeuvre Jacques Wirt, une statue de saint Jean de 1510 et de Saint Jacques le Majeur de 1523, un buste de saint Blaise, mais également un remarquable vitrail de 1470 illustrant le Christ en Croix. L'orgue de tribune dans la nef centrale date de 1720, il a été réalisé par Joseph Waltrin, quant à la chaire à prêcher néogothique de Théophile Klem elle est datée de 1886. Le clocher de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg a été doté d'un dôme en 1825, il est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932, le reste de l'édifice est classé depuis 1985, quant à la majorité du mobilier, il a été classé en 1969, 1978, 1982 et 1984.


Photo de la statue en grès des Vosges de l'impératrice Hélène tenant la vraie Croix du Christ, dans une niche située au-dessus du portail roman de l'église Sainte-Croix, rue du Général de Gaulle à Kaysersberg. Histoire de Sainte Hélène.


Hélène est née vers 250 de parents domestiques, épouse de Constance Chlore alors officier de l'empereur Aurélien dont elle aura un fils. Constance la répudie lors de son sacre comme empereur et prend pour épouse une princesse. Hélène et son fils Constantin sont envoyés à Trèves en exil. À la mort de Constance, Constantin devient à son tour empereur de Rome, il honora sa mère, lui construisant un palais magnifique, la couvrant d'or et de bijoux. L'impératrice Hélène était chrétienne, elle a joué un grand rôle dans la fin des persécutions des chrétiens par les romains. C'est lors d'un pèlerinage en Palestine qu'elle découvre la Vraie Croix du sauveur, la Sainte-Croix qu'elle ramène à Jérusalem. Hélène lança également la construction de basiliques, protégea les lieux saints et se montra généreuse avec les pauvres. Sainte Hélène trouve la mort à Nicomédie vers 330 au retour de la Terre Sainte, elle fut transportée à Rome où l'on peut voir aujourd'hui son sarcophage contenant les reliques de la Sainte au Vatican. Sainte Hélène est le plus souvent représentée en costume d'impératrice tenant une croix ou les clous de la Crucifixion, elle peut être également associée à son fils Constantin, ou tenant une maquette d'église.


Photo du portail roman de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg, avec son tympan sculpté illustrant le Couronnement de la Vierge Marie par Jésus, avec les archanges Gabriel et Michel. Description du portail de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.


Le portail roman de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg a été élevé vers 1235, il comprend de beaux piédroits surmontés de chapiteaux sculptés d'aigles, de sirènes et de palmettes, ils sont prolongés de voussures en plein-cintre et de dents d'engrenage. Le tympan représente le Couronnement de la Vierge Marie par Jésus entouré des archanges Gabriel et Michel.


Photo en gros plan d'un chapiteau roman du XIIIe siècle sculpté d'aigles, sur le portail Ouest de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo du tympan roman du portail de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg; il illustre le Couronnement de la Vierge Marie par Jésus, avec les archanges Gabriel et Michel, à gauche le sculpteur Conradus s'est représenté un livre en mains.



Photo de la triple nef de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg, face au choeur et au très beau Christ en Croix monumental du XVe siècles dit ''Christ Colossal'', sur la ''Poutre de Gloire'' avec à ses côtés la Vierge Marie et Saint Jean.



Photo du retable doré et polychrome réalisé au XVIe siècle par le sculpteur Jean Bongartz, dans le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg; la Crucifixion de Jésus est entouré de 14 reliefs qui racontent la Passion du Christ.



Photo de l'Hôtel de Ville de Kaysersberg du XVIe siècle, avec ses fenêtres à croisée et à meneau, sa porte Ouest en plein-cintre et sa porte Sud surmontée d'un oriel, dans la rue du Général de Gaulle en fleurs.



Photo en contre-plongée du portail Sud de l'Hôtel de Ville Renaissance de Kaysersberg, avec le drapeau français qui flotte sur l'oriel en grès des Vosges sculpté, dans la rue du Général de Gaulle. Histoire de l'Hôtel de Ville de Kaysersberg.


L'Hôtel de Ville de Kaysersberg a été construit en 1521 et remanier en grande partie en 1604. Ce superbe bâtiment est très représentatif de la Renaissance rhénane, avec ses fenêtres à croisée ou à meneau et son oriel sculpté à deux étages qui est surmonté d'un fronton. L'intérieur de l'Hôtel de Ville comprend un escalier à vis monumental comme sa grande salle du Conseil qui est ornée d'un remarquable plafond à caissons avec de belles huisseries ou l'ancienne salle de justice qui est également classée. La cour de l'Hôtel de Ville de Kaysersberg est un enchantement, avec son vieux puits classé et sa balustrade du XVIIe siècle; cette cour pavés accueille tous les ans une partie du très célèbre marché de Noël traditionnel. L'Hôtel de Ville de Kaysersberg est classé aux Monuments Historiques depuis 1990.


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