Photos du cimetière classé de Forcalquier




Photo du cimetière de Forcalquier créé en 1835, il fait partie des plus beaux d'Europe en raison de sa terrasse composé d'Ifs communs taillés à 3 m de hauteur au XXe siècle, offrant un labyrinthe végétal, le site est classé depuis 1946.



Photo du plan et du panneau explicatif qui décrit et retrace l'histoire du cimetière municipal classé de Forcalquier.



Photo du plan à l'entrée du cimetière municipal classé de Forcalquier, il permet de s'orienter dans les différents secteurs, avec également la localisation de quelques tombes de personnages célèbres.



Photo du panneau explicatif qui décrit et retrace l'histoire du cimetière municipal classé de Forcalquier, avec une description des personnages célèbre inhumés dans ce lieu.



Photo d'une longue allée du cimetière de Forcalquier créé au XIXe siècle, un lieu extraordinaire qui s'articule en trois terrasses, avec un remarquable labyrinthe d'architecture végétal composé d'Ifs communs ''Taxus baccata''.



Photo du cimetière de Forcalquier situé au Nord de la ville, en dehors des remparts, dans le prolongement de l'avenue Fontauris, un site classé en 1946 pour son architecture paysagère unique. Histoire et description de Forcalquier.


La ville de Forcalquier se situe entre la montagne de Lure et le Luberon, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie du Parc Naturel Régional du Luberon créé le 31 janvier 1977. Si de nombreuses traces d'occupation néolithique ont été retrouvées sur le site, Forcalquier est surtout connue pour la Voie Domitienne ou Via Domitia. Cette route principale construite en 118 avant notre ère par les Romains reliait l'Italie à l'Espagne, elle traversait le pays de Forcalquier de part en part, via la Gaule narbonnaise. Au XIe siècle Foulques Bertrand de Provence rentre en possession du château de Forcalquier qui deviendra le centre du comté tenu par ses descendants. Une vaste région qui, au XIIe siècle, s'étendait de Pertuis à Apt jusqu'à Gap, et de Sisteron à Manosque. Dès la fin du XIIIe siècle une grande crise économique et démographique secoue le comté, suivie par une longue période de peste qui causera des ravages dont la haute Provence aura du mal à se relever. En 1481 le roi de France Louis XI annexe la Provence; devant la résistance des Forcalquierens, la ville est bombardée depuis les hauteurs. La Révolution française mettra fin de l'arbitraire royal, et Forcalquier devient chef-lieu de district, puis sous-préfecture. S'ensuit une reconstruction de la ville; les remparts sont détruits et remplacés par des boulevards et des avenues. Aujourd'hui, Forcalquier est le chef-lieu de l'arrondissement et du canton. Cette belle ville chargée d'histoire compte un certain nombre de monuments remarquables, comme l'église Notre-Dame-du-Bourguet, une ancienne cathédrale élevée au XIIe siècle et remaniée aux XIIIe, XVe, XVIe et XVIIe siècles, classée aux Monuments Historiques en 1914. Lui faisant face, l'ancien couvent des Visitandines domine la place du Bourguet depuis 1634 et la chapelle depuis 1687. Il abrite aujourd'hui un café, la mairie, un musée et un cinéma dans la chapelle; l'ensemble est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1927. Autre monument inscrit en 1968, le couvent des Cordeliers fondé par les franciscains au XIIIe siècle, à l'emplacement d'un ancien prieuré bénédictin. Un lieu qui comprend, une chapelle secondaire du XVe siècle dédiée à Saint François, un cloître gothique, des salles conventuelles et un beau parc arboré très prisé par les touristes et les Forcalquiérens. L'église du couvent fut détruite lors des guerres de Religion. Le couvent des Cordeliers abrite aujourd'hui un pôle de formation, l'Université Européenne des Saveurs et des Senteurs - UESS, ainsi qu'une antenne du lycée agricole de Carmejane. Non loin de là se trouve la porte des Cordeliers élevée au XIVe siècle, elle est la dernière des 6 portes qui ceinturaient la vieille ville. D'autres monuments remarquables occupent la cité, comme les vestiges de l'église Saint-Mary qui fut l'ancienne cathédrale du nom de Notre-Dame du Château, l'église Saint-Jean du XIIe siècle classée en 1979, la chapelle Saint-Marc du XVIe siècle ou encore la chapelle Saint-Pancrace inscrite en 1997 et le campanile Saint-Pierre; une tour-clocher élevée en 1859, suite à la disparition du clocher des Récollets. Aux détours des rues, des ruelles et des places qui s'entrecroisent, c'est un cortège de belles demeures provençales, comme l'hôtel Arnaud, l'hôtel d'Autane, l'hôtel Béranger ou la maison Jean Rey; 4 demeures inscrites à l'inventaire des Monuments Historiques. De nombreuses fontaines ont été construites à Forcalquier; les plus remarquables sont: la fontaine à obélisque de 1832, au pied de la cathédrale Notre-Dame-du-Bourguet, la fontaine Jeanne d'Arc du XVIe siècle et la fontaine Saint-Michel de 1512, classée en 1910. Autre splendeur de la cité des comtes de Forcalquier, la citadelle qui domine la ville; elle fut érigée à l'emplacement de l'ancien château. La citadelle est surmontée de la chapelle Notre-Dame de Provence élevée au XIXe siècle. Cette vaste plate-forme offre une vue remarquable sur le pays de Forcalquier. En dehors des remparts, dans le prolongement de l'avenue Fontauris, se trouve le cimetière monumental de Forqualquier depuis le XIXe siècle. Il s'articule en trois terrasses dont un remarquable labyrinthe d'architecture végétal composé d'Ifs communs "Taxus baccata", un conifère qui se prête bien à la taille. Classé en 1946, le cimetière abrite notamment la famille Drummond, victime de l'affaire Dominici en 1952. Au Nord de la ville se trouve le site géologique naturel exceptionnel du massif des Mourres, un ancien lieu lacustre présent il y a 25 millions d'années. Un circuit permet la visite de ses roches calcaires aux formes de visages, de tête d'animaux ou de champignons. Un magnifique voyage dans le temps qui comblera le plus grand nombre.


Photo d'une allée ceinturée d'Ifs, dans le cimetière de Forqualquier qui abrite des personnages célèbres, comme l'historien maire Martial Sigard, le résistant Denis Rostagne, ou Jack, Anne et Elisabeth Dummond, victime de l'affaire Dominici en 1952.



Photo d'un passage taillé en plein cintre, à l'entrée d'une section du labyrinthe à l'architecture arbustive composé d'Ifs communs; une des arcatures d'un cloître végétal du cimetière-jardin de Forcalquier. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo de la statue d'un archange au milieu des Ifs communs, dans le cimetière monumental de Forqualquier à la fin du mois de juin.



Photo du cimetière-jardin de Forcalquier qui jusqu?au XVIIe siècle se trouvait au pied de la cathédrale, lors de la construction de l?aile Sud, le cimetière est déplacé dans un autre quartier, avant de se retrouver en ce lieu au XIXe siècle.



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